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  •    Sujet : Émigration et immigration -- Israël
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Résumé : Film "la maison" : un professeur d'université israélien entreprend des travaux dans une vieille maison palestienne dont il est le nouveau propriétaire. A cette occasion, les anciens habitants, arabes palestiniens,puis leurs successeurs, juifs d'Algérie, viennent sur le chantier et sont interviewés. L'entrepreneur et les ouvriers arabes du chantier s'expriment également. Film "Une maison à Jérusalem" : presque 20 ans après, A. Gitaï retourne sur les lieux : la maison s'est transformée , le quartier aussi : de nouveaux habitants sont arrivés ; le pays aussi a changé.Le réalisateur dévoile , strate après strate, un labyrinthe complexe de destins, tous liés à Jérusalem et aux aléas de la vie politique du pays..

Résumé : Le réalisateur, né en Ethiopie, qu'il a quittée pour Israël à l'âge de 6 ans, dans le cadre de l'opération Moïse des Nations-Unies, n'a pu être rejoint par sa famille que 6 ans après. Après le traumatisme de la séparation et de l'intégration dans une nouvelle société, c'est alors à la redécouverte de son identité culturelle et familiale d'origine qu'il a dû faire face. Mais c'est à son frère adoptif Sisaï, lui aussi né en Ethiopie et arrivé en Israël avec la famille du réalisateur, qu'il consacre son film. Sisaï, au moment du film, est en train de terminer son service militaire dans l'armée israélienne, va lui-même devenir père, et apprend que son père biologique, resté en Ethiopie, et qu'il n'a jamais vu, est retrouvé...La rencontre avec ce père, chrétien pratiquant, dans son pays natal, est un grand moment qui aide Sisaï à recoller tous les morceaux de son identité, malmenée entre l'Ethiopie, la guerre qui y a fait rage et a été à l'origine du départ en Israël, Israël, le judaïsme, la chrétienté et la laïcité. Le lien entre tous ces éléments est constitué par le père et la mère du réalisateur, également parents adoptifs de Sisaï, également déracinés dans leur pays d'accueil, mais porteurs et transmetteurs, à leur manière discrète mais indestructible, de ces valeurs universelles que sont l'amour des parents pour leurs enfants, la bienveillance envers ses semblables humains, quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent et quoi qu'ils aient pu faire (le père biologique de Sisaï a disparu un jour sans explication, en abandonnant la mère et l'enfant à naître -il s'est avéré, lors des retrouvailles, qu'il avait lui-même été victime de la guerre en cours).

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