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Résumé : Comment un groupe de pression peut parvenir à dominer l'Etat. Par l'auteur de Les Hauts fonctionnaires et la politique.. Le notaire est une figure centrale de la France profonde. Il est intimement associé à la constitution et à la transmisssion des patrimoines fonciers. l tient de la puissance publique le monopole de l'authentification de certains actes, ce qui en fait un intermédiaire obligé. Et pourtant, il peut vendre sa charge comme un comerçant. Il est respecté et pourtant on parle parfois de notaires imprudents ou indélicats. Ces individualistes ont su se moderniser et s'organiser de manière très efficace. Il est passionnant de voir comment ce petit groupe a réussi, entre autres, à neutraliser complètement le projet de réforme des socialistes. En France, la réussite des notaires montre qu'un groupe de pression peut même arriver à dominer l'Etat.

Résumé : « La justice est impartiale », disent les uns. « Justice de classe », répondent les autres. Qu'en est-il exactement ? La loi laisse en fait aux magistrats une certaine latitude pour la détermination de la peine. Mais comment cette liberté est-elle utilisée ? Peut-on évaluer la part du subjectif et de l'objectif dans la détermination des sentences ? Y a-t-il vraiment deux poids et deux mesures ? De l'observation attentive de plus de 400 procès correctionnels et de l'analyse des Comptes généraux de la justice ressort la partialité de la justice pénale : les jeunes, les étrangers et les prolétaires sont les plus lourdement et les plus fréquemment sanctionnés. Pourquoi ? Cette surpénalisation tient-elle à l'humeur des juges ou à la logique de la structure sociale elle-même ? Et pourtant une répression équitable est un idéal, non une utopie.

Résumé : Par son geste, le criminel — « sauvage de la civilisation »— nous apostrophe. En effet, tout acte de transgression est une fenêtre ouverte sur la société. Aussi bien le phénomène criminel est-il un pôle crucial dont l'étude permet d'aller plus avant dans la connaissance de l'homme. De la prise en compte statistique des faits à l'explication sociologique, de l'approche socio-linguistique à une mise en perspective neurologique et à la théorie de l'information, c'est — au travers d'une réflexion générale sur le geste et la parole — à l'ouverture anthropologique que conduit finalement l'analyse du phénomène criminel. Car, au-delà des idéologies, des règles et des codes, les « exclus de la horde » nous font signe. A bout de bras, à bout portant, ne désignent-ils pas nos champs d'aliénation, nos plages de liberté ?

Résumé : L'auteur, généticien, avec la contribution d'une journaliste et d'un juge pour enfants, aborde l'un des problèmes les plus aigus de la société d'aujourd'hui et pose les questions : Qu'est-ce que l'homme? Qu'est-ce qu'une société? Pourquoi les prisons?. En France, aujourd'hui, plus de 50 000 détenus dans des prisons ne comportant que 42 000 places. Accepter comme conséquence la nécessité de construire de nouvelles prisons, n'est-ce pas alimenter le cercle vicieux délinquance-répression-violence-délinquance ? Peut-on imaginer une société sans prisons ? Entre un objectif de réinsertion affiché et une réalité destructrice pour tout être isolé derrière les murs, la crise du système carcéral invite à une réflexion plus profonde. Elle conduit à revenir aux sources : qu'est-ce qu'un homme ? Qu'est-ce qu'une société ? Pourquoi la prison ? A toutes ces questions, les auteurs invitent à réfléchir, partant d'une des institutions-miroirs de notre organisation sociale, dont les secousses mettent en cause deux notions inventées par les hommes : liberté et justice.

Résumé : L'auteur se sert des concepts et des formes de raisonnement de l'économie pour rendre compte du suicide en prison. L'enjeu de la recherche a été de pouvoir caractériser les situations dans lesquelles le suicide pouvait paraître, aux yeux de celui qui le commet, comme un choix avantageux, lui permettant de réaffirmer sa liberté.

Résumé : Est-il encore possible pour le juriste et l'homme politique de produire des lois dans nos sociétés? Rien mieux que le thème de la filiation et celui de la famille ne pouvaient permettre de susciter une telle question et de développer une réflexion sur ce qui apparaît comme une véritable transformation des modèles de production législative. Une analyse sur les relations entre légalité et politique.

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