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Résumé : Pendant près de trente ans, le cinéaste et anthropologue japonais Junichi Ushiyama a sillonné le monde à la rencontre des populations les plus reculées. Il a vécu avec elles des mois entiers, filmant des moments d'anthologie. Somme de ce travail de fourmis, la collection Célébrations est un ensemble de témoignages uniques sur des sociétés et des cultures qui ont, pour la plupart, disparu aujourd'hui. Célébrations est un monument du cinéma d'anthropologie et constitue une collection qu'il serait aujourd'hui impossible de mener à bien. Aujourd'hui, même les régions les plus inaccessibles d'Amazonie ont été explorées et il est fort probable que toutes les tribus indiennes y habitant ont été répertoriées. Cependant, en 1976, quand ce film a été tourné, la situation était très différente ; certaines tribus n'avaient encore jamais été découvertes. L'équipe a eu la chance d'accompagner une mission brésilienne chargée d'établir le contact avec un groupe d'indiens non-identifiés. Il a fallu environ trois semaines d'efforts avant que leur tentative ne soit récompensée par des cadeaux, des sourires, des étreintes, et cela en deux rencontres. Il n'y eu pas de troisième rencontre avec les indiens : l'équipe trouva le village désert : les indiens avaient disparus. Ont-ils senti que le contact avec des étrangers risquerait de leur faire perdre leur âme Les équipes du cinéaste et anthropologue japonais Junichi Ushiyama ont établi un contact avec un groupe d'Indiens non encore identifiés : les Caricouna.

Résumé : Claude Levi-Strauss, professeur à Sao Paulo de 1935 à 1937, découvrait les tribus Kadiweu, Bororo, Nambikwara. De ce premier voyage, il ramène les éléments qui lui permettent d'écrire, 20 ans plus tard, le livre "Tristes tropiques". Extraits des documents filmés par C.L.S lui-même, en 1935 et 1936, et des photographies de cette époque. Retour sur les lieux. Entretien avec l'ethnologue.

Résumé : Dernier film de la célèbre trilogie "Turkana Conversations" entamée en 1973, "Une Femme parmi les femmes" s'attache à comprendre comment les Turkana -éleveurs semi-nomades relativement encore isolés du nord-Ouest du Kenya, en 1981 - et en particulier les femmes Turkana-, voient le mariage. Le film mêle des conversations avec plusieurs femmes exceptionnelles, et les préparatifs d'un mariage dans le voisinage. Elles analysent avec perspicacité leur mode de vie et en donnent à voir un tableau complexe.Elles expliquent comment la polygamie est à la fois source de solidarité entre les femmes et mépris total des sentiments des individus.Tout en discutant des contradictions de leur propre culture, les Turkana sont bien conscients de leurs différences avec les cinéastes et n'hésitent pas, souvent avec un humour délicieux, à les renvoyer à eux-mêmes.

Résumé : "En l'absence de sources écrites, l'histoire malgache se cache dans les gestes et les mots... Les hypothèses scientifiques se multiplient pour percer l'énigme de la genèse malgache, et les récits légendaires, les signes et les symboles dissimulés dans la vie quotidienne sont les principales sources d'inspiration de ces investigations. Les principaux protagonistes de notre film sont les histoires elles-mêmes, réelles ou imaginaires, individuelles ou collectives. Nous naviguons de l'une à l'autre, mettant en évidence le merveilleux inhérent aux aventures vécues, cherchant chez nos interlocuteurs réels les héros des histoires légendaires.Nous avons cherché dans la culture malgache, dans les contes et les légendes, les thèmes dominants. Ces formes véhiculent une certaine philosophie de la vie et de la mort. (...)Le Famadihana par exemple correspond à la cérémonie de l'exhumation et du retournement des morts. On sort de terre les ossements et on les place dans un nouveau linceul. Le plus souvent cette cérémonie a lieu pendant l'hiver (juillet-septembre). Tous les gens qui appartiennent à la même famille sont enterrés dans le même tombeau, celui-ci est donc très grand, c'est le tombeau familial. La décision est prise pendant une réunion de famille. Certains ont rêvé d'un parent : "Il a froid, il faut s'occuper de lui." Parfois on ramène le corps d'un parent décédé loin du tombeau familial. Même si l'on meurt loin, il est inadmissible pour un Malgache de n'être pas enterré dans le tombeau familial.Le Famadihana est une fête qui dure de un à trois jours, on mange, on boit de l'alcool de canne, le Toaka Gasby. On sort l'ancêtre du tombeau, on lui raconte les dernières blagues, on lui présente les derniers-nés. On le change de linceul, celui-ci est fabriqué dans de la soie brute, un tissu très cher. C'est un peu comme le carnaval brésilien, il y a quinze ans, dans une petite ville. Les gens sont très gais."(Extraits d'un entretien avec César et Marie-Clémence Paes, propos recueillis par Linda Romano, Infos Brésil, mai 1989)

Contenu : L’Anthropological Index to Current Periodicals repère les articles des revues scientifiques reçues à la bibliothèque d’anthropologie du British Museum et à celle du Royal Anthropological Institute. Il permet de retrouver des articles dans plusieurs centaines de revues spécialisées.

Résumé : La revue publie des articles sur des sujets culturels et linguistiques dans plusieurs langues, axés sur l'anthropologie culturelle, les études (post-) coloniales, l'étude de la religion et la linguistique.

Contenu : Portail offrant un aperçu de la recherche en ethnologie. Articles et liens.

Résumé : Chef-d'oeuvre du cinéma vénézuélien et mondial, "Araya" a été tourné en 1957 sur une presqu'île du nord du pays où les habitants vivent de la récolte du sel et de la pêche artisanale, au large de la côte de la mer des caraïbes. A l'instar de l'"Homme d'Aran" de Flaherty ou de "India" de Rosellini auxquels il est parfois comparé, le film fascine toujours par sa force poétique.

Résumé : Harald Friedl filme une journée dans la vie de quatre petits commerces traditionnels de Vienne : une maroquinerie, une droguerie, une mercerie et une boucherie. Pour deux d’entre eux, c’est la dernière. C’est la suspension du temps qui caractérise ces vieux magasins. Si dehors le temps file, ici la clientèle se raréfie, «nous sommes dans la main du temps», dit la maroquinière. «Mais si une même suspension du temps caractérise la maroquinerie, la droguerie et la mercerie, la mémoire qui s’y est déposée n’est pas de la même substance : rêve d’immortalité et d’immobilité absolue pour le maroquinier, elle est, pour le vieux droguiste, habitée par la mort, la tragédie : l’aryanisation de la boutique par les Nazis, la guerre, la mort de sa femme… La «reine du bouton» étouffe dans son royaume, symbole du ratage de sa vie, de l’échec de son mariage, de son déclassement. Cette mémoire n’est pas seulement une mémoire des hommes, elle est aussi une mémoire du capitalisme, d'un stade antérieur où les produits étaient des articles autant que des marchandises, où la valeur marchande ne primait pas sur la valeur d'usage, où la qualité des produits comptait plus que l’emballage ou la marque.» (extr. du Catalogue Cinéma du réel 2007)

Résumé : "Habiter le monde" est une série qui a l'ambition de répondre à une question : comment l'homme peut s'approprier un espace pour y vivre en sécurité, en société et surtout en harmonie avec l'environnement qui l'entoure ?... C'est Philippe Simay, humaniste et philosophe, qui nous entraîne dans cette véritable épopée de l'habitat humain et donne le ton au voyage. Philippe est un infatigable arpenteur de la ville, un explorateur des espaces de vie. Décidé à parcourir le monde, il décode la manière dont les habitants qu'il rencontre s'approprient l'espace, le façonnent et s'y adaptent... A travers cette série, l'habitat apparaît comme un révélateur majeur de notre capacité d'adaptation, à l'heure où nous devons trouver des solutions pour répondre à d'immenses changements.

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