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Résumé : " Agriculteur, penseur, écrivain, précurseur de l'agroécologie, Pierre Rabhi fait partie de ces humanistes qui élaborent des utopies réalistes.Le film part à sa rencontre et retrace son parcours, depuis le Sahara algérien de son enfance jusqu'aux Cévennes ardéchoises. C'est là qu'il a choisi d'effectuer un retour à la terre avec sa femme, dès le début des années 1960, et qu'il va devenir un des pionniers de l'agriculture biologique, inventant le concept d'"Oasis en tous lieux".Portrait intime et personnel sur l'homme et son itinéraire, ce film témoigne de son combat incessant pour l'insurrection des consciences et des valeurs de ce qu'il nomme la "sobriété heureuse"". Le film est construit autour de la parole de Pierre Rabhi que celle-ci explique les faits marquants d'une vie (la perte de la mère à 4, 5 ans, être confié à un couple de français, être d'une double culture, être arrivé en France pendant la guerre d'Algérie, avoir pris le maquis physique et éthique dès 1957 quand la logique inhumaine liée à son statut d'OS fut intolérable) ou soit au contact des autres dans des conférences, des débats ou en visite en Afrique, dans cette Afrique où il travailla entre 1981 et 1989 . La parole de Pierre Rahbi est celle d'un sage qui s'exprime par la poésie où le songe (l'activité de l'esprit où le temps n'est pas fait que pour produire) est une nécessité absolue. Le film le montrera aussi au champ, plié sur les cultures de son jardin, dans son activité de paysan accroupi à même le sol. Une séance de travail éditorial ainsi que la visite d'un potager dans un gîte-auberge pédagogique sont également montrées. Des interventions de sa femme Michèle qui tapa tous ses premiers livres expliquent comment a fonctionné leur couple : elle (les enfants et la ferme), lui (très peu souvent là effectuant un travail très utile à l'extérieur). Un film qui montre une personnalité en marche, résistante qui lutte non seulement avec des mots mais surtout par ses actes en direction de la terre-mère. Un homme hors du commun qui défend la terre en étant à la fois son avocat et son thérapeute grâce à l'agrobiologie.

Contenu : L'agriculture biologique

Résumé : A la frontière de l'Inde et du Népal, visite du « Jardin de Makaibari », dernière plantation de thé familiale des terres mythiques de Darjeeling en compagnie de Rajah Banerjee qui, propriétaire de l'exploitation, a choisi l'agriculture biologique et biodynamique tout en optant pour le commerce équitable.

Résumé : Face aux mauvais traitements que nous faisons subir à notre environnement (pesticides, engrais chimiques, farines animales) la "bio attitude" résiste à la mondialisation du secteur paysan; elle est une alternative à la surexploitation des sols et à l'agroalimentaire tous azimuts. Enquête auprès des agriculteurs "bio" ou "bio dynamiques", des réseaux alternatifs de proximité: le film fourmille d'informations sur ce choix et ce mode différent d'exploitation et de diffusion. Sont abordés, entre autres, les conséquences pour la santé des cultures sous pesticides, le contrôle des agriculteurs biologiques, la microbiologie des sols, la réinsertion sociale de chômeurs par les jardins bio.

Résumé : Le Larzac, son plateau désertique où les chèvres et surtout les brebis qui en sont l'emblème et le gagne-pain de nombres d'agriculteurs. Ce Larzarc est celui d'aujourd'hui, quarante ans après le début des luttes (1971-1981) contre l'extension du camp militaire et les expropriations. Depuis, la victoire acquise, les paysans ont crée la société civile des terres du Larzac qui a conclu avec l'Etat un bail emphytéotique de soixante ans (les terres sont propriété de l'Etat mais leur exploitation individuelle). Le Larzac est donc un espace expérimental où les nouveaux venus, néo-ruraux continuent de résister pour une agriculture à visage humain qui se fonde sur le système de vente directe (marchés locaux, magasins coopératifs).

Résumé : Le film s'ouvre sur le colloque tenu en 2004 à l'UNESCO sur le cancer et l'environnement où des sommités du monde scientifique dénoncèrent les effets mortels de la pollution chimique en particulier dans l'agriculture. En contrepoint c'est dans les Cevennes, à Barjac, village du Gard que la camera va séjourner pendant une année pour montrer comment réagir dans la vie quotidienne et au niveau d'une collectivité. Ce qui fédère et les différentes séquences du film et les habitants est l'introduction en 2006 de la cantine bio dans les écoles( sans augmentation de prix) et de repas bio via une cuisine centrale chez certains particuliers : les personnes âgées. Dès lors avec ce fil rouge le réalisateur peut aller à la rencontre des différents acteurs locaux, enfants, parents, enseignants, agriculteurs (bio ou conventionnels), médecins, scientifiques, chercheurs. Le film se fait alors et la voix et l'écho de la prise de conscience de la nécessité du recours à l'agriculture bio pour enrayer l'empoissonnement des populations par les pesticides (76 000 tonnes déversées chaque année sur le sol français) directement mis en cause dans le développement de certains cancers et de troubles neurologiques entres autres. Se côtoient dans le film enthousiasme des enfants qui vivent l'expérience bio (aménagement et entretien d'un petit potager), échanges avec les villageois, allers-retours Barjac/ conférence de l'Unesco, témoignages parfois tragiques de parents d'enfants victimes et de personnes atteintes dans leur famille.

Résumé : Ce documentaire nous invite à faire le point sur les agricultures bio et alternatives existant de par le monde. Rencontre avec, entre autres, Pierre Rabhi, Lydia et Claude Bourguignon, les paysans sans terre du Brésil, Kokopelli en Inde.

Résumé : Pierre Rabhi est l'un des pionniers de l'agroécologie. Depuis plus de quarante ans, il développe ce principe d'agriculture qui vise à associer développement agricole et protection de l'environnement. Sont réunis dans le disque qui ouvre le livre trois entretiens radiophoniques issus des émissions "Les vivants et les dieux : symboles et religions" de Michel Cazenave (2005, France Culture), plages 1 à 8 ; "CO2 mon amour" de Denis Cheissoux (2008, France Inter), ; "Terres à terre" de Ruth Stegassy (2007, France Culture), plages 9 à 11. Paysan sans frontière, Pierre Rabhi énonce ici ses préceptes clés : un développement humainement durable, l'insurrection des consciences pour de nouveaux modèles de société, l'écologie et l'humanisme. Face à la pléthore de théorie et de concepts sur le terrain de l'écologie et de l'agriculture, Pierre Rabhi oppose une action concrète et efficace.

Résumé : L'agriculture biologique s'appuie sur différentes formes d'autonomie paysanne : autonomie du système herbager et de polyculture-élevage, autonomie en matière de semences, d'alimentation des troupeaux, de transformation des produits de l'exploitation, de commercialisation ainsi que la perspective de l'autonomie énergétique. Le film présente les différentes formes d'organisation que les éleveurs se sont données pour se faire entendre en développant des filières, en harmonisant circuits courts (vente directe) et circuits longs. Le paysan, au coeur de ce système de décision, devient chercheur et entend transformer l'existant.

Résumé : Regroupe deux films. "Changement de propriétaire" (66') : ce film suit, de l’intérieur, une aventure citoyenne défendant une idée aussi fiable qu’utopique, celle de la terre comme bien commun. Rassemblés par l’action concrète, les membres du mouvement Terre de Liens mettent en œuvre les moyens nécessaires à la mutation de notre rapport à la terre. L'occasion de montrer qu’à travers cet engagement, c’est l’organisation même de notre société qui est remise en question. Et si avec le capitalisme on arrivait à collectiviser les terres ?… et "La terre, bien commun" (2015, 52') : partant du constat que, chaque semaine en France, des centaines de fermes agricoles disparaissent, le mouvement Terre de Liens agit pour préserver une certaine conception du monde rural. Il rachète des fermes avant de les mettre en location, cherchant à promouvoir une agriculture biologique et respectueuse de l'environnement. Plusieurs acteurs de ce mouvement, fermiers, administrateurs ou bénévoles, racontent comment ils imaginent l’agriculture de demain. Leurs témoignages éclairent une démarche qui vise à rapprocher les producteurs des consommateurs et à tisser entre eux des relations privilégiées.

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