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  •    Indice / Cote : 840"19" COCT
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Résumé : "S'approcher de Cocteau par l'effet de surface qu'il donne, affiche, entretient même, dans ses relations avec ses contemporains, avec ses proches aussi, plongé dans le tourbillon des mondanités, des élégances puis briser cette surface, faire entrevoir la profondeur, l'abîme, l'homme seul" : le réalisateur manifeste dans sa note d'intention sa volonté d'aller contre la réputation de superficialité attachée à Jean Cocteau, en mettant en œuvre une dialectique de la surface et de la profondeur dans le portrait qu'il prévoit de réaliser.À partir d'une riche iconographie composée de photos, dessins et peintures, d'une sélection pertinente dans les nombreuses archives cinématographiques, télévisuelles et sonores consacrées à Cocteau, des répétitions d'une pièce de théâtre, de prises de vue réelles, et en recourant à la palette graphique qui recrée la vivacité du trait de l'artiste, dont on voit les dessins apparaître progressivement à l'écran, Jean-Paul Fargier propose un portrait vivant dont le commentaire, à la première personne, dit par Daniel Mesguich, est composé d'extraits du Journal, "Le Passé défini", et de morceaux choisis dans la collection de portraits que Cocteau n'a cessé de tracer de tous ses amis et relations.Le film évoque bien l'artiste foisonnant, ses rencontres capitales et témoigne de sa prodigieuse créativité, mais il rend compte aussi de ses interrogations intimes sur la mort, la religion, l'homosexualité, les rêves, le cinéma.

Résumé : Montages d'archives sonores et d'archives filmées, d'extraits de films ("Le Testament d'Orphée", "La Villa Santo Sospir", "La Belle et la Bête"," Le Sang d'un poète"), à la quête de Jean Cocteau, du poète, du peintre, de l'homme de théâtre et de cinéma, du baladin à la fois public et secret. Diaghilev, Nijinsky, Stravinsky, Picasso, Erik Satie, Jean Renoir, Coco Chanel, Jean Marais, Yul Brynner, Daniel Gélin, Radiguet, la galerie de portraits des fidèles amis et compagnons de route ; l'exposition des dessins et fresques murales : l'énorme travail du montage d'Edgardo Cozarinsky vise moins à montrer les multiples faces de la personnalité de Jean Cocteau qu'à trouver par synthèse et réduction, un dénominateur commun, une expression commune, qui correspondrait au personnage mystérieux, à la force mystérieuse qui, selon Cocteau, habite le poète quand il écrit. Ce faisant, Edgardo Cozarinsky reprend à son compte le propos de Jean Cocteau lorsqu'il réalise "La villa Santo Sospir" : "Ce film sera une espèce d'ombre chinoise de ma vie... J'ai décidé de m'enfoncer en moi-même, dans ce trou terrible". Cozarinsky fait le pari que cette vérité de l'homme se trouve non pas dans une extension infinie de l'enregistrement audiovisuel, dans un défilement continu du film, mais entre les images déjà filmées, entre les paroles déjà enregistrées, entre les dessins, les peintures et les extraits de films, entre les souvenirs, qu'il suffit de rapprocher. Dans le dédale de cette vie extrêmement riche, Jean Cocteau nous guide, entre le rêve et la réalité, comme à travers un labyrinthe de glaces aux miroirs anamorphosants et brisés... D'un miroir à l'autre, il nous ouvre littéralement les portes de son monde, un monde entièrement redessiné et recomposé par lui, dont peintures, films et mythologie fixent les règles et les proportions.

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