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Résumé : Le 11 mars 2011, trois des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi explosent et pourtant cette catastrophe nucléaire ne fait officiellement que 2 victimes : 2 travailleurs de la centrale meurent de leucémie foudroyante. Trois ans après la catastrophe des enfants porteurs de kystes sur la thyroïde sont dénombrés tandis que des centaines de milliers de personnes auraient été contaminées. Le Japon n'est pas le seul touché : sur la côte ouest des Etats-Unis on ne compte plus les possons contaminés et les pays d'Europe font de multiples tests pour se garder des aliments radioactifs. Ce film-enquête se propose de lever l'omerta sur Fukushima d'en dénoncer le scandale et ses conséquences tragiques pour la planète et l'humanité.

Résumé : Au détour d'un travail de réflexion sur le désert et l'imaginaire occidental, Bruno Hadjih, photographe algérien, explore avec son appareil une zone du hoggar qui s'avère avoir servi aux essais nucléaires français de 1962 à 1967 après les accords d'Evian. Son investigation le conduit sur les lieux de l'explosion de la bombe Béryl qui se produisit à In Ekker (Sahara algérien), à environ 150 km au nord de Tamanrasset. Ce second essai en galerie souterraine provoqua le 1er mai 1962 le plus grave accident nucléaire du Sahara. Le film d'Elisabeth Leuvrey porté par les images arrachées au silence de Bruno Hadjih s'attache non seulement à montrer les traces dramatiques laissées par l'explosion dans le site encore très radioactif mais aussi à donner la parole aux populations sacrifiées, aux victimes, témoins âgés pour la plupart, habitants du village agricole de Mertoutek situé à 60kms de là, survivants de la catastrophe qui ignoraient tout de l'extrême dangerosité de l'explosion, de ses conséquences et de ses retombées. Le respect des personnes interviewées est manifeste dans le choix de la voix off pour dire le traumatisme du tremblement de la montagne de Twarirt, "la calamité qui venait de la fumée", le bruit de la mort qui arrive, ce "dez, dez, dez" qu'Aïcha, 85 ans, ne peut oublier. De même que la terre et l'eau "sont tombées malades", des villageois sont morts sans que les autres comprennent d'"où venait cette mort". Des enfants sont nés avec des handicaps, là aussi inexpliqués. Les Algériens ne savent rien de ce village abandonné qui crie sa souffrance mais que personne n'entend. Quittant le hoggar pour les faubourgs d'Alger le film continue son enquête auprès d'ex-internés des Camps de sûreté. Dans ces camps irradiés notamment celui du site contaminé d'Aïn M'Guel, lieu de l'accident de Béryl, furent détenus 24.000 citoyens algériens de 1992 à 1995. La guerre civile algérienne, la "décennie noire" (1991-2002) est convoquée selon les mêmes modalités à savoir des photographies comme animées de l'intérieur par la voix off des témoignages. Ainsi "At(h)ome" après avoir dénoncé la responsabilité de l'état français dans l'accident de Béryl met-il en lumière celle de l'état algérien dans son histoire plus contemporaine.

Résumé : Le 24 mars 1993 lors d'une intervention sur un feu d'entrepôt à Rungis, Erick Vauthier, pompier de Paris, est très grièvement brûlé au visage et aux mains. Bernard Le Bars, également pompier, est sur les lieux et filme. Le documentaire raconte l'itinéraire commun de ces deux hommes douze années durant en y associant les témoignages de la mère et de la femme d'Erick. Bernard accompagne Erick dans les douloureuses étapes de la reconstruction de son visage à jamais perdu : les soins intensifs, les masques, les greffes, les interventions chirurgicales successives. Cet accompagnement se fait par la photographie, l'objectif de Bernard captant les lents changements de physionomie d'Erick. Histoire de souffrance et histoire d'amitié, "L'homme dévisagé" interroge la douleur physique et morale, la violence terrible, l'horreur subie par Erick : "je fais avec... comme si mon visage était présentable" ainsi que la part de reconstruction et d'aide apportée par la photographie, à la fois protection et exorcisme de la peur pour celui qui est au déclencheur. La question de l'image est centrale dans ce film : image de soi, regard de l'autre, passion et pouvoir révélateur de la photographie.

Résumé : "C'est souvent comme ça que tout commence : par un examen médical. Un homme en blouse blanche tient une radio devant un panneau lumineux. Des masses tranparentes et bleues dessinent des formes mystérieuses : un utérus en T.-Votre mère a pris du distilbène ? -Du quoi ? - Un médicament pendant sa grossesse." Hormone de synthèse censée éviter les fausses couches, le distilbène (DES) fut prescrit aux femmes à partir des années 50 jusqu'en 1977, bien que la démonstration de son inutilité date de 1953 et qu'une étude américaine de 1971 prouve qu'il peut provoquer des cancers (les adénocarcinomes à cellules claires). Il est alors interdit aux USA. Malgré cela force est de constater le pic de prescription en France entre 1968 et 1971 tandis qu'aux Etats Unis il se situait entre 1951 et 1953, soit une génération plus tôt. Les filles nées après ces traitements ont des anomalies de la cavité utérine, des risques de cancers, de fausses couches à répétition, d'accouchements parfois très prématurés et de grossesses extra-utérines. Pour les garçons la probabilité d'être stérile est très grande. Ce qui se présentait comme un médicament miracle se révèle avoir des conséquences désastreuses.Le film est une enquête menée en France, en Belgique, aux Etats-Unis, en Allemagne où se croisent la parole des victimes, celle des médecins, des pouvoirs publics et des laboratoires pharmaceutiques. Il s'agit de comprendre les rouages (intérêts économiques, pensée dominante, pouvoirs et solidarité de corps,...) qui conduisent de l'erreur médicale à son déni actuel.

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