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  •    Sujet : Algérie -- 1871-1872 (Insurrection)
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Résumé : Algérie, 1871: la plus importante insurrection avant la guerre d’indépendance est menée contre les forces coloniales françaises. Dans son sillage, environ 900 000 Algériens, plus du quart de la population totale, se voient infliger un séquestre sur leurs terres, maisons ou plantations. Cette mesure punitive du gouvernement français est exceptionnelle par son ampleur comme par la place qu’elle occupe au xixesiècle dans le monde. Si elle ne débouche pas toujours sur la confiscation définitive des biens, leur restitution (payante) est généralement conditionnée. Tout dépend de la responsabilité attribuée à titre individuel ou collectif dans la révolte, de l’inventaire et de l’estimation des droits de chacun, de l’emplacement des terres qui intéressent ou non la colonisation. Les archives du séquestre permettent une plongée dans le corps social que Didier Guignard entreprend à l’échelle du bassin versant de l’oued Isser, en Kabylie occidentale. Il y révèle la nature et l’étroitesse des liens entre les habitants, leurs formes d’adaptation au milieu et les bouleversements endurés. À partir d’une enquête de terrain, il fait remonter ses observations aux années 1840 puis les poursuit jusqu’aux années 1930, pour mieux nous faire comprendre les ressorts d’une société rurale entrée en révolte et l’évolution contrastée d’un lourd héritage. Si le séquestre des années 1870, moment phare de la colonisation française en Algérie, a déjà retenu l’attention des historiens, cette approche comparative et au plus près de la société rurale, qui emprunte autant à la géographie qu’à l’anthropologie, est inédite.

Résumé : Ce livre ouvre une autre fenêtre sur la conquête et la colonisation de l'Algérie. La violence de la conquête, qui avait ravagé l'Algérie, souleva maints questionnements de la part d'intellectuels français et algériens sur les massacres et les pratiques génocidaires de cette guerre de conquête et de colonisation. La description des crimes et des atrocités commis sur les populations algériennes créa un tel traumatisme que les anciens Kabyles qualifièrent les actes barbares de l'armée coloniale de « crimes que la langue ne peut pas supporter » (Ayen ur w'ur izmir yiles). En 1834, à son retour d'Algérie, une mission parlementaire dressait un bilan ne laissant aucun doute sur « la logique génocidaire » de l'armée coloniale. Ce fut également le constat d'Alexis de Tocqueville qui, en 1835, reprit les mêmes mots pour qualifier cette conquête. À partir de 1837, avec l'arrivée de « la Légion étrangère », commandée par le colonel Achille de Saint-Arnaud que Victor Hugo surnomma « le chacal », les massacres perpétrés en Algérie prirent alors une dimension inhumaine. Même certains officiers ont fini par être révulsés par les carnages de leurs soldats. La majorité des Berbères est arabisée : il suffit de négliger la langue d'un peuple, pour que celui-ci cesse d'exister. D'éminents historiens Charles André Julien, Robert et Marianne Cornevin qualifièrent « L'insurrection algérienne de 1871 », de « première guerre d'indépendance ».

Résumé : Récit et analyse de l'insurrection en Kabylie par le colonel et chroniqueur militaire Joseph Robin. Les causes de ce soulèvement à la suite des évènements politiques en France du début des années 1870 sont présentées ainsi que les stratégies des deux leaders des tribus kabyles jusqu'à leur reddition, l'un laïc, Hadj Mohamed Mokrani, l'autre religieux, cheikh El-Haddad. ©Electre 2019

Résumé : 1871. Deux grands événements secouent la France : la Commune de Paris et l'insurrection de Mokrani en Algérie. Les révoltes furent matées. Puis vinrent les procès à Paris et à Alger et Constantine. Le récit du départ des condamnés et de leur vie en détention.

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