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Résumé : Considéré comme le père de la nouvelle bande dessinée américaine, Art Spiegelman réalisa d'abord un "roman graphique" de 300 pages "Maus" qui connut un immense succès. Il y raconte l'histoire de ses parents, Juifs polonais rescapés du camp d' Auschwitz, en construisant son récit à partir d'interviews de son père. Dans "Maus", il révèle les possibilités documentaires et narratives de la bande dessinée. Puis, pendant dix-ans, il réalisera des dessins pour le "New Yorker". Témoin des évènements tragiques du "11 septembre" à New-York, traumatisé, il réagit en se remettant à composer une nouvelle bande dessinée : "A l'ombre des tours mortes".Le film montre des extraits de ces deux oeuvres tandis que Art Spiegelman explique ses motivations personnelles. Dans son atelier, devant son ordinateur et sa table de dessin, il présente ses techniques de travail où il combine le graphisme traditionnel et les nouvelles technologies. Enfin, il conclut en évoquant le nouveau statut de la bande dessinée américaine qui amènerait le lecteur potentiel à la littérature.

Résumé : "Ils s'en venaient de l'Oural et du Mississipi" : Arrivée et installation autour du carrefour Vavin, en ce début du XXème siècle, des artistes qui "s'en venaient de l'Oural et du Mississipi" (André Salmon). Leur première journée parisienne à la recherche d'un atelier, les rencontres puis le choc visuel devant la première rétrospective Gauguin, en 1906, et l'année suivante, à l'occasion de l'hommage rendu par le Salon d'Automne à Cézanne. "Petite chronique de Montparnasse pendant la guerre 14-18" : La guerre de 14-18 va tout bouleverser. Cendrars, Léger, Derain, Braque, Zadkine, Apollinaire et tant d'autres sont au front. Jean Cocteau fait la navette entre le front et le Dôme. Silvia Beach raconte comment, tandis que les obus éclatent sur Paris, l'art moderne franchit l'océan et conquiert New York grâce à l'exposition "l'Armory Show" qu'évoquent Gabrielle Buffet-Picabia et Marcel Duchamp. Ensuite se produit l'arrivée massive des Américains à Paris, qui pour quelques-uns resteront jusqu'au Krach financier de 1929.

Résumé : A 22 ans Wolfgang Fasser, musicien, thérapeute et chercheur de sons, perdit la vue suite à une rétinite pigmentaire. Très jeune il a dû se confronter à un monde fait pour les voyants. D'abord physiothérapeute en Suisse, il prit la route de la musicothérapie en s'installant dans un village du Casentino en Toscane près de Poppi où il fonde un atelier "Il trillo" ouvert aux enfants lourdement handicapés, atteints de lésions cérébrales ou de troubles psychiques, paralysés ou autistes. Le film montre Wolfgang Fasser chasseur de sons dans la campagne toscane et Wolgang Fasser thérapeute lors de séances de travail avec les enfants où le dialogue s'intaure grâce aux instruments de musique, aux sons et aux bruits en étroite corrélation avec des exercices tactiles. "J'aimerais aider les enfants à devenir ce qu'ils sont dans leur fort intérieur. J'aimerais aider les enfants à devenir aussi sûrs d'eux qu'ils connaîtront beaucoup de joie dans leur vie, qu'ils auront confiance en eux et qu'ils ressentiront la dignité au travers de toutes les cellules de leur corps."

Résumé : "Pour Hamm, cloué dans son fauteuil à roulettes, les yeux fatigués derrière des lunettes noires, il ne reste plus qu’à tyranniser Clov. Alors qu’au fond de cet intérieur vide, les parents de Hamm finissent leur vie dans des poubelles, les deux héros répètent devant nous une journée visiblement habituelle. Ils dévident et étirent ensemble le temps qui les conduit vers une fin qui n’en finit pas, mais avec jeu et répartie, comme le feraient deux partenaires d’une ultime partie d’échecs. Ainsi, les mots triomphent, alors que les corps, dévastés et vieillis, se perdent. Hamm et Clov usent du langage comme d’un somptueux divertissement, en des échanges exaspérés et tendres. Beckett a su avec jubilation écrire le langage de la fin, une langue au bord du silence, qui s’effiloche et halète, transparente et sereine, dernier refuge de l’imagination." (Théâtre-contemporain.net). La pièce a été créée au Théâtre de l'Atelier en 2008 et filmée en décembre 2009 au Théâtre des Célestins à Lyon.

Résumé : En 1891, Toulouse-Lautrec remporte le concours organisé par le directeur du Moulin-Rouge, son cabaret préféré. Cette première affiche en quatre couleurs, qui montre la Goulue la jambe en l'air avec Valentin le désossé dans l'ombre, lui apporte le succès. Il y expérimente sa technique du crachis, effectué avec une brosse sur la pierre lithographique pour donner plus de variété aux couleurs. Les affiches suivantes, "Aristide Bruant dans son cabaret" et le "Divan japonais", confirment son talent, en dépit, pour la première, de l'hostilité du directeur des Ambassadeurs, effaré par l'audace graphique dont faisait montre l'artiste. Comme le "Divan japonais", qui réunit la danseuse Jeanne Avril, l'écrivain Edouard Dujardin et Yvette Guilbert en longue silhouette gantée de noir et sans tête, elle est emblématique de l'art du lithographe : larges aplats de couleurs, formes simplifiées, contraste et luminosité de la scène, trait marqué. Sous l'oeil de la caméra, Bernard Rémusat, peintre et graveur, crée une lithographie, bel hommage à Lautrec, dans l'atelier parisien ̕Fleur de pierre, l'un des derniers à utiliser aujourd'hui les techniques traditionnelles et artisanales de la pierre.

Résumé : "Léon-Paul Fargue, le piéton de Paris" : "Pourquoi, à travers l'image, tenter de reconstituer la longue journée du "Piéton de Paris" ? Tout simplement parce que j'aime son écriture, son élégance, sa drôlerie poivrée, sa nonchalance qui confine à la paresse, sa tendresse pudique de vieux célibataire. Au-delà des feux de son esprit, de son humour si parisien, de ses cocasseries, de ses jeux de mots à nuls autres pareils, Léon-Paul Fargue reste le poète de la solitude, face à un monde dont il pressent, avec plus d'intuition et de finesse encore qu'un Paul Valéry, la désagrégation prochaine." "Le Groupe des six" : Montparnasse, ce fut aussi, et trop souvent on l'oublie, la musique avec les concerts du Groupe des six, rue Huyghens, "Le Groupe des six" (Louis Durey, Georges Auric, Arthur Honegger, Germaine Tailleferre, Francis Poulenc Darius Milhaud) un groupement plus amical qu'esthétique", comme le dit Georges Auric. "Giacometti, un homme parmi les hommes" : Giacometti, le dernier des "Montparnos", un artiste solitaire, sauvage presque, dont l'insatiable et épuisante recherche est douloureusement analysée par lui-même au cours de ces longs entretiens enregistrés dans son atelier de la rue Hyppolite Maindron, puis au Kunsthaus de Zurich, à l'occasion de sa grande rétrospective de 1963.

Contenu : Le poinçonneur des Lilas / S. Gainsbourg. Le cirque / J. Cosmos. La Marquise a dit ; Le quartier des Halles / B. Dimey. La lune est morte / J. Mareuil. Béton armé / H. Gougaud. Les boîtes à musique / M. Cab ; Francis Blanche. Faut bien qu'on vive / C. François. La queue du chat / R. Marcy. Rue des Blancs-Manteaux / J.-P. Sartre. Chanson pour un jour de pluie / M. Lorraine. A la Saint Médard / Revil. Place de la Concorde / J. Tardieu. Nos 400 coups / G. BrehantEn sortant de l'école ; Barbara ; Tournesol ; L'orgue de Barbarie ; Inventaire ; Le miroir brisé ; Compagnons des mauvais jours / J. Prévert. Jour de colère ; La truite / F. Blanche. Enfance / A. Rimbaud. Monsieur William / J.-R. Caussimon. La souris d'Angleterre / Nino. Fleur d'atelier / C. Helmer. Barbarie / Léo Ferré. Faut tout ça / A. Siniavine. Si tu t'imagines / R. QueneauLes vieux messieurs du Luxembourg / M. Genevoix. Son nombril / B. Petiveau. Les quatre jupons / J.-P. Delage. Bain, amour, etc / J. Constantin. C'était la première fois / R. Nahmias. Voyage au bout de la rue / M. Fontenoy. Le lièvre et la tortue / J. de la Fontaine. Amour en 19 ponts / J. Provins. Adélaïde / J. Debronckart. Le résumé de la situation / F. Mainville. Le moucheur de chandelles / C. Bonheur. Complainte mécanique / A. HuotPapa peint dans les bois / C. Trénet. Les clochards / R. Barrier. Dans l'eau de la claire fontaine / G. Brassens. La fontaine est profonde. Brave marin. J'entends ma Lisette

Résumé : Lorsque Tchekhov, le handicap et l'esprit d'ouverture se rencontrent : trois jeunes nous emmènent sur le chemin de l'intégration et de l'acceptation des différences, entre les hommes, entre les peuples... Ce film propose de suivre le parcours de trois jeunes gens à qui la vie n'a pas fait de cadeaux : Céline, Jean Luc et Gontrand, tous souffrant d'un handicap physique. Au détour d'un atelier théâtre, ils ont commencé à se libérer, à exprimer des idées fortes grâce à l'art, en poursuivant un projet original et ambitieux. Avec l'aide de professionnels de la mise en scène, ils ont travaillés sur un classique de Tchekhov : "La demande en mariage". Au fil des répétitions, une idée folle à commencer à germer en eux : se produire à Jérusalem, faire rire à travers une pièce satirique qui, métaphoriquement, cristallise les enjeux du conflit territorial entre Juifs et Arabes... La pièce, qui illustre à merveille les ravages de l'étroitesse d'esprit, démontre qu'il est préférable de rire des situations ridicules, l'humour étant la clé de voûte d'une remise en question qui permet de débuter la construction d'un avenir pacifique... "Un jour à Jérusalem" nous entraîne dans le sillage d'une aventure humaine, celle de trois personnes liées par une volonté farouche : s'intégrer dans une société qui bien souvent les nie, faire partager des idées, briser les préjugés et faire tomber les barrières...

Résumé : Cet autodidacte érudit qui rêvait de devenir fresquiste a subi très tôt les bouleversements de son époque. Traumatisé par la guerre de 14-18, vécue en première ligne et grièvement blessé au Chemin des Dames, André Masson (1896-1987) restera un écorché vif au tempérament impulsif, parfois violent, mais aussi un artiste indépendant et solitaire, rebelle à toute autorité. Il pouvait être "tendre, enjoué et gracieux" confient les amis qui se réunissaient dans son premier atelier, rue Blomet, tous unis par l'amitié, la littérature et la liberté créatrice. "Être peintre-poète était notre ambition" écrit-il de son voisin Joan Miró et de lui-même. À la demande d'André Breton, il rejoint dès 1924 le mouvement surréaliste auquel il participe de manière fervente mais orageuse. Parmi les peintres du groupe, il est le premier à explorer le domaine du rêve - dans le sillage de Freud et de Léonard de Vinci - afin de pratiquer un automatisme graphique. Ainsi est-il le précurseur de l'art surréaliste et, toujours en mouvement, d'une peinture gestuelle qui influencera, plus tard aux États-Unis, les artistes de l'action painting. Passionné de poésie et de toutes les musiques, comme de peinture et de philosophie orientale, Masson est le maître de la ligne errante. Aux côté de Max Ernst et de Miró, c'est l'un des très grands créateurs du xxe siècle, uniquement guidé par ses propres mots, "là où il n'y a plus ni "réalisme" ni "fantastique", il n'y a plus que l'illimité".

Résumé : A Hérat (Afghanistan), une boulangerie. Ou plutôt un atelier de production du pain local, fonctionnant à une cadence étonnante. Et pourtant, tous les ingrédients de ce qui, en Occident, est appelé la fabrication artisanale, sont là : les céréales sont on ne peut plus naturelles, le pétrissage et le façonnage sont faits à la main, la cuisson au four à bois traditionnel, et l'apprentissage du métier exclusivement auprès des ainés. Mais ne nous y trompons pas : le réalisateur français n'a pas fait des milliers de kilomètres pour venir dans ce pays en guerre, avec l'objectif préétabli de filmer l'art et la manière de fabriquer le pain quelque part en Afghanistan. Même si les images, absolument sublimes, décrivent avec précision le processus, c'est autre chose qui se joue dans le film que le simple enregistrement, talentueux, d'une tradition ethnique. En effet, les boulangers savent qu'ils sont filmés, de surcroît par quelqu'un qu'ils semblent bien connaître et qu'ils apostrophent parfois en cours de tournage. La question de l'image est au coeur du film : celle en train d'être tournée et celle que les filmés s'imaginent produire auprès des futurs spectateurs français. Pourtant, ils ne jouent pas. Le travail qu'ils font est effectif : les impératifs du résultat de la production sont bien là, d'où le rythme effréné, auquel ils sont manifestement habitués. Dans ce lieu fermé, les rituels du quotidien laissent facilement deviner une vie extérieure entièrement soumise au contrôle de la communauté. Ce film superbe est une approche rare de l'Afghanistan d'aujourd'hui.

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