Recherche simple :

  •    Auteur : Chilowicz, François (1965-....)
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 5

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : D'un côté, la mort d'Adama Traoré, la blessure grave infligée à Théo L., les violences à l'encontre de citoyens lors des manifestations contre la loi travail, les débordements, les bavures. De l'autre, les cocktails Molotov brûlant grièvement un policier, l'attentat de Magnanville et son couple de fonctionnaires assassinés à leur domicile et, au quotidien, les insultes, les crachats, la violence, la déconsidération, la hiérarchie qui, souvent, reste muette et le taux de suicides, de 36 % supérieur à la moyenne nationale... L'incompréhension grandissante entre les forces de l'ordre et les citoyens crée une fracture dangereuse pour l'tat. Brisant le devoir de réserve que la fonction leur impose, de nombreux policiers battent régulièrement le pavé depuis 2016 pour manifester leur colère. Sept d'entre eux sortent du silence et se livrent à François Chilowicz.

Résumé : Entre janvier 2001 et septembre 2003, François Chilowicz a suivi la vie quotidienne des cinquante infirmièr(e)s et aide-soignant(e)s du service des soins intensifs de neurochirurgie de l'Hôpital Rangueil à Toulouse qui compte une douzaine de box de réanimation où les patients sont tous alités, la plupart dans un coma profond. "Les hasards de mes repérages m’ont conduit jusqu’à Toulouse, à l’hôpital Rangueil, et plus précisément dans ce service... J’y ai rencontré une équipe soudée et forte, qui prend son travail à bras-le-corps, avec une joie de vivre très intense. Une équipe qui sait désamorcer toutes les tensions accumulées au cours de la journée par sa gentillesse, son humour et sa franchise. Bref, une équipe qui m’a considérablement impressionné et séduit. Aux soins intensifs de neurochirurgie, la détresse des patients ou de leurs proches est souvent immense, mais la bonne humeur des soignants l’est aussi, toute en empathie, comme pour repousser la tristesse en dehors des murs. Après un moment difficile qui aura fortement affecté l’ensemble de l’équipe, on peut assister à une "séance de décompression", faite de rires, de jeux, de batailles, le temps d’évacuer la peine et la pression... Puis tout le monde reprend son travail, détendu, complice. Les patients conscients apprécient ces moments de folies douces, qui insufflent un vent de joie et de vie dans le service. Ici, la terrible comédie de la vie bat son plein, autour de choses essentielles, pour le plus épouvantable comme pour le plus extraordinaire ! Le personnel soignant sait se protéger, non pas pour fuir la réalité brutale mais pour mieux l’affronter au chevet des patients.(…)L’administration des soins est une chose mais leur rôle est beaucoup plus vaste... Quelque chose d’immatériel qui repose sur de l’humanité. Une gageure qui a forcément ses limites, mais aux Soins Intensifs de Neurochirurgie de Rangueil, ces limites sont repoussées très loin.(…)Tout au long du tournage, semaine après semaine, j’ai assisté à des moments étonnants, bouleversants ou merveilleux. J’ai participé à des histoires humaines, toutes passionnantes et singulières, dans lesquelles soignants et soignés cheminent conjointement. Des moments très intenses, au cours desquels des personnes qui n’avaient a priori aucune raison de se rencontrer œuvrent ensemble autour d’une cause essentielle : la vie."François CHILOWICZ.

Résumé : Le film recueille les témoignages de 7 femmes victimes des graves violences de leur compagnon et ceux de 3 hommes bourreaux.Le récit de ces femmes révèle, de la part de leur mari, une vision pervertie de la vie conjugale. Cette perversion est patente dans les paroles des hommes et si elle relève bien de la psychiatrie, elle n'en fait pas moins partie d'une certaine pesanteur sociologique encore communément répandue où un rôle inégal reste assigné à chaque genre (féminin ou masculin). En cela, le film est aussi un témoignage sur les ravages provoqués par l'asservissement des femmes , ici dans le mariage. Pourtant, le film se termine sur la lueur d'espoir allumée par l'histoire que raconte la dernière victime interrogée.

Résumé : Filmés l'un après l'autre, six hommes réfléchissent à la manière dont ils vivent et conçoivent leur condition masculine, les relations amoureuses et la paternité. Le réalisateur donne à voir à chaque nouveau protagoniste les interventions de ceux qui l'ont précédé : la réaction est le point de départ de leur propre auto-analyse.

Résumé : "Documentaire intelligent sur la police, évitant tous les poncifs du genre (...). Pour cela, François Chilowicz et Anne Bettenfeld ont posé leurs caméras au PC du commissariat de Toulouse où arrivent les appels à Police secours. Nuit après nuit (...), on vit les petites et parfois tragiques histoires à travers la gestion de ces appels par les policiers. Ceux qui sont en première ligne pour gérer l'urgence et y répondre au mieux, avec parfois les moyens du bord : bastons générales, différends familiaux, ivresses, violences, cambriolages, agressions... Mais aussi les appels d'insulte (...) ou encore ceux qui ont juste besoin de parler à quelqu'un. Le dispositif de tournage est simple (gros plans et bons micros) mais ultra-efficace. Pas besoin d'en rajouter. C'est souvent drôle, de temps en temps désespéré."David CARZON, liberation.fr, 29 février 2016.

Explorer les sujets liés :