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  •    Sujet : Chirurgie -- Technique
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Résumé : Mon beau miroir propose une immersion dans le service de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique du Professeur Maurice Mimoun, ouvert depuis décembre 2010 à l’hôpital Saint-Louis. Pendant plusieurs mois, on suit le parcours de différents patients qui se font opérer du visage pour gagner une réparation, au sens propre ou figuré, et se (ré)concilier avec leur image. Et vivre cette transformation, c’est se confronter à sa part d’humanité, sa capacité d’endurance, mais aussi passer par le bloc opération et les mains d’un même chirurgien. Il s’agit d’un voyage dans ce service mais aussi d’une traversée intérieure où on est renvoyé aux souffrances intimes, à la maladie et aux accidents de la vie. Sans hiérarchie ou jugement moral, se pose la question du passage à l’acte, et sa nécessité, pour s’accepter et avancer dans la vie.

Résumé : A l'Hôpital de La Timone à Marseille, une équipe de neurologues, de neurochirurgiens et de chercheurs de l'INSERM accueillent des patients atteints d'épilepsies rebelles aux traitements médicamenteux et donc particulièrement invalidantes dans la mesure où les malades sont isolés et empêchés de mener une vie sociale et professionnelle normale. Le parcours de soins, pluridisciplinaire, s'appuie sur des technologies de pointe. L'épilepsie est une perturbation de l'activité électrique du cerveau : une décharge électrique anormale se propage dans le cerveau et touche un ou plusieurs centres nerveux (les troubles peuvent affecter entre autres, la motricité, le langage ou la vision). Certaines formes graves peuvent entraîner convulsions et pertes de conscience. Quand les médicaments n'agissent pas, la chirurgie, quand elle peut être pratiquée, est la seule solution. Mais avant d'opérer, il faut comprendre l'origine d'une épilepsie en observant le comportement du malade et en enregistrant l'activité électrique de son cerveau à l'aide d'éléctrodes implantées dans le cerveau lui-même. L'Hôpital de La Timone à Marseille est un des rares centres en Europe qui réunit les compétences et la technologie nécessaires aux opérations. Le documentaire entièrement tourné à l'hôpital montre différents moments de soins (pose d'électrodes et stimulations de celles-ci, dialogue avec les malades, réflexions du Pr. Patrick Chauvel, chef du service de neurophysiologie) où les patients nous donnent à entendre des fragments de leur histoire individuelle en particulier la première apparition de la maladie dans leur vie. Le Pr Chauvel concluera en disant que les progrès dans la connaissance et la lutte contre cette maladie sont constants, que chaque patient apporte dans le traitement du suivant mais que plus on sait, plus on avance, plus l'étendue de l'inconnu dans le fonctionnement du cerveau est grande.

Résumé : "Carina, Cathy et Nicolas sont atteints d'un gliome, une tumeur infiltrante du cerveau. Mêlée au cerveau sain, elle est particulièrement délicate à enlever, avec un risque majeur de créer des séquelles irrémédiables. À travers leurs témoignages, nous découvrons les enjeux d'une opération du cerveau qui requiert la participation active donc éveillée du patient. C'est lui, soumis à des tests tout au long de l'intervention, qui guide par ses réponses à des stimulations électriques sur son cerveau, le geste du chirurgien. Avec les plus grands spécialistes de cette pratique, le Pr. Duffau au CHU de Montpellier, le Dr Laurent Capelle de la Pitié-Salpêtrière, aidés de toute une équipe (neuropsychologue, orthophoniste, anesthésiste) c'est une approche pluridisciplinaire de la médecine qui se dessine, dans le but de permettre au patient de vivre le plus longtemps possible avec la meilleure qualité de vie possible." (film-documentaire.fr)

Résumé : Le 24 mars 1993 lors d'une intervention sur un feu d'entrepôt à Rungis, Erick Vauthier, pompier de Paris, est très grièvement brûlé au visage et aux mains. Bernard Le Bars, également pompier, est sur les lieux et filme. Le documentaire raconte l'itinéraire commun de ces deux hommes douze années durant en y associant les témoignages de la mère et de la femme d'Erick. Bernard accompagne Erick dans les douloureuses étapes de la reconstruction de son visage à jamais perdu : les soins intensifs, les masques, les greffes, les interventions chirurgicales successives. Cet accompagnement se fait par la photographie, l'objectif de Bernard captant les lents changements de physionomie d'Erick. Histoire de souffrance et histoire d'amitié, "L'homme dévisagé" interroge la douleur physique et morale, la violence terrible, l'horreur subie par Erick : "je fais avec... comme si mon visage était présentable" ainsi que la part de reconstruction et d'aide apportée par la photographie, à la fois protection et exorcisme de la peur pour celui qui est au déclencheur. La question de l'image est centrale dans ce film : image de soi, regard de l'autre, passion et pouvoir révélateur de la photographie.

Contenu : Version numérisée par la Bibliothèque nationale de France sur Gallica

Résumé : Entre janvier 2001 et septembre 2003, François Chilowicz a suivi la vie quotidienne des cinquante infirmièr(e)s et aide-soignant(e)s du service des soins intensifs de neurochirurgie de l'Hôpital Rangueil à Toulouse qui compte une douzaine de box de réanimation où les patients sont tous alités, la plupart dans un coma profond. "Les hasards de mes repérages m’ont conduit jusqu’à Toulouse, à l’hôpital Rangueil, et plus précisément dans ce service... J’y ai rencontré une équipe soudée et forte, qui prend son travail à bras-le-corps, avec une joie de vivre très intense. Une équipe qui sait désamorcer toutes les tensions accumulées au cours de la journée par sa gentillesse, son humour et sa franchise. Bref, une équipe qui m’a considérablement impressionné et séduit. Aux soins intensifs de neurochirurgie, la détresse des patients ou de leurs proches est souvent immense, mais la bonne humeur des soignants l’est aussi, toute en empathie, comme pour repousser la tristesse en dehors des murs. Après un moment difficile qui aura fortement affecté l’ensemble de l’équipe, on peut assister à une "séance de décompression", faite de rires, de jeux, de batailles, le temps d’évacuer la peine et la pression... Puis tout le monde reprend son travail, détendu, complice. Les patients conscients apprécient ces moments de folies douces, qui insufflent un vent de joie et de vie dans le service. Ici, la terrible comédie de la vie bat son plein, autour de choses essentielles, pour le plus épouvantable comme pour le plus extraordinaire ! Le personnel soignant sait se protéger, non pas pour fuir la réalité brutale mais pour mieux l’affronter au chevet des patients.(…)L’administration des soins est une chose mais leur rôle est beaucoup plus vaste... Quelque chose d’immatériel qui repose sur de l’humanité. Une gageure qui a forcément ses limites, mais aux Soins Intensifs de Neurochirurgie de Rangueil, ces limites sont repoussées très loin.(…)Tout au long du tournage, semaine après semaine, j’ai assisté à des moments étonnants, bouleversants ou merveilleux. J’ai participé à des histoires humaines, toutes passionnantes et singulières, dans lesquelles soignants et soignés cheminent conjointement. Des moments très intenses, au cours desquels des personnes qui n’avaient a priori aucune raison de se rencontrer œuvrent ensemble autour d’une cause essentielle : la vie."François CHILOWICZ.

Résumé : Le don d’organes à travers quatre témoignages de receveurs, de donneurs vivants et d’une famille de donneur mort. Les récits s’articulent les uns aux autres dans un montage classique et clair ; l’image d’une sculptrice aux prises avec la glaise pour façonner un buste faisant lien poétique entre les propos tandis qu’une philosophe et un néphrologue apportent un point de vue plus distancié. L’intérêt du film réside dans les significations de donner / recevoir. Comment gérer un don ? Grâce aux témoignages la transplantation/greffe apparaît comme un grand moment d’humanité puisqu’il s’agit de la transmission de la vie sous une forme très paradoxale : dans un cas un mort transmet la vie, dans l’autre, le donneur vivant transmet une partie de sa vie qui arrache l’autre à la mort.

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