Recherche simple :

  •    Sujet : Eurocentrisme
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en rayon : 7

Voir tous les résultats les documents en rayons

Résumé : Essai critique repensant l'histoire du capitalisme. L'auteur analyse la mise en esclavage, les conversions forcées au christianisme et les massacres d'Amérindiens au XVIe siècle comme les premières manifestations du droit d'ingérence et montre comment, avec la colonisation et l'orientalisme, les valeurs occidentales se sont imposées comme des valeurs universelles.

Résumé : Rassemble des textes et des réflexions de M. Singleton sur l'attitude ethnocentriste et surtout européocentriste de l'anthropologie.

Résumé : Lorsque nombre d’historiens européens racontent l’histoire du monde, ils ont toujours tendance à donner à l’Europe le beau rôle : c’est ici que sont nés l’individualité, la démocratie, la liberté, le capitalisme, et c’est ici, et nulle part ailleurs, qu’ont prospéré des sciences en continuel progrès. Certains attribuent cette supériorité à son climat tempéré, à son comportement sexuel modéré, à sa famille nucléaire, à sa religion chrétienne ou à sa mentalité rationnelle. Les « autres », Chinois, Indiens ou Africains, seraient moins bien lotis : climat défavorable, sexualité débridée, emprise de la collectivité, « despotisme oriental », poids des superstitions, mentalité traditionnelle où domine le sens pratique. Et tant les manuels scolaires que les disciplines académiques ont leur part de responsabilité dans le récit de cette distribution inégale. Histoire, géographie, mais aussi anthropologie, démographie, économie, philosophie, psychologie et sociologie sont ainsi mises au banc des accusées. De nombreux intellectuels, comme Lévy-Bruhl, Piaget ou Jung, mais surtout Max Weber, dont l’influence est aujourd’hui si grande, n’ont cessé d’alimenter les préjugés et, ce faisant, ont contribué à l’effort colonial en le justifiant théoriquement. Or, s’il peut bien exister des différences de trajectoire entre les sociétés, elles ne ressortissent ni aux techniques, ni à la cognition, ni à la culture et encore moins à la civilisation, mais relèvent de part en part de l’histoire et de la politique coloniale et remontent, pour l’essentiel, à 1492, date à partir de laquelle les métaux précieux venus d’Amérique déferlèrent sur l’Europe. Blaut relit l’histoire du monde à l’aune de cet événement en instruisant méticuleusement chacun de ces dossiers. Ce faisant, il nous fait enfin comprendre les causes véritables de l’essor européen, en mettant à distance le narcissisme culturel avec lequel nous sommes d’ordinaire si prompts à envisager l’histoire du monde. - Note de l'éditeur

Résumé : L'auteur compare les aspects scientifiques, artistiques et techniques de la Renaissance européenne avec d'autres espaces géographiques afin d'examiner si des processus semblables se sont déroulés dans d'autres civilisations. Destiné à lutter contre l'eurocentrisme en histoire, cet ouvrage interroge les ruptures culturelles dans le monde musulman, dans le judaïsme, en Inde et en Chine. ©Electre 2020

Résumé : Cette étude éclaire une mainmise de l'Occident sur l'histoire c'est-à-dire une façon de conceptualiser et de présenter le passé à partir d'événements produits à l'échelle de l'Europe pour les imposer au reste du monde. Elle examine les oppositions apparentes entre Orient et Occident et le regard porté par les historiens européens sur les transformations des sociétés depuis l'âge de bronze.

Résumé : Montre que l'invention idéologique de l'Amérique est issue d'illustrations et de textes fondateurs constitutifs de plusieurs temps forts que l'on retrouve dans le "Journal" de Christophe Colomb, les "Lettres" de Hernan Cortez, l'encyclopédie de Gonzalo Fernandez de Oviedo, les textes de Bartolomé de Las Casas et de Bernardino de Sahagun et dans l'"Atlas" de Mercator.

Résumé : Partant du constat que toute histoire, comprise en termes de passage à la modernité ou comme développement du capitalisme, se réfère toujours au berceau de cette prétendue modernité et de la discipline historique, l'auteur soutient que celle-ci, quand bien même elle épouserait des vues nationalistes et anti-impérialistes, est toujours celle d'un sujet second, fantôme, l'Europe.

Explorer les sujets liés :