Recherche simple :

  •    Sujet : Films documentaires -- Histoire et critique
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 58

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : Panorama du jazz depuis son invention par les esclaves africains jusqu'aux années 80. On y découvre des archives des plus grands artistes tels que Louis Amstrong, Duke Ellington, Billie Holliday, Thelonius Monk, Dizzy Gillespie, Miles Davis ou John Coltrane.

Résumé : Au début des années 90, Ingrid Gogny découvre le "Livre brisé" de Serge Doubrovsky. Enthousiaste, elle souhaite en faire l’adaptation pour le cinéma. Elle rencontre aussitôt l’écrivain et lui propose ces entretiens qui furent réalisés au cours de deux après-midi consécutives : treize bobines de 16 mm impressionnées, qui resteront ensuite au fond de leurs boîtes pendant plus de dix ans. Pendant ce temps, nous confie-t-elle, l'autofiction s’est répandue dans les librairies et le mot est devenu une rengaine jusqu’à épuisement. Serge Doubrovsky n’a plus écrit, s’est fait rare, et j’ai eu envie de revenir à l’origine, à ces conversations dans lesquelles simplement et généreusement il avait expliqué le plus clairement possible, à la jeune étudiante en cinéma que j’étais, ce mot étrange qu’il avait inventé : l’autofiction ».

Résumé : Portrait d'Edward Saïd, écrivain américain d'origine palestinienne. Ce film est composé de trois longs entretiens filmés pendant quatre semaines à New York. Ces entretiens ont été réalisés au rythme voulu par Edward Saïd, atteint d'une leucémie diagnostiquée en 1991. Le réalisateur donne la parole à cet intellectuel engagé et lucide, et cette parole résonne aujourd'hui plus fortement que jamais. Dans un entretien sur ses origines et la construction de son identité, Edward Saïd développe des thèmes contenus dans son autobiographie "Out of place" (À contre-voie). Éduqué en Égypte dans des collèges anglophones, il y découvre la suffisance de la culture occidentale à l'égard de sa culture d'origine. Parti étudier aux États-Unis, Edward Saïd fera de cette domination culturelle l'une des pierres angulaires de son œuvre, notamment dans son livre "L'Orientalisme" (1978). Un deuxième entretien s'organise autour des rapports entre Orient et Occident et a pour base "Culture et Impérialisme" (1993). Il y aborde la relation entre connaissance et humanisme. Un troisième entretien, le plus ancré dans l'actualité et les écrits politiques d'Edward Saïd, mais qui ne trouve tout son sens qu'après avoir mieux fait connaissance avec l'homme et l'intellectuel, traite de la Palestine et de sa lutte pour la reconnaissance de son identité et de son histoire. Il est très critique aussi bien à l'égard d'Arafat, avec qui il a coupé les ponts en 1992, qu'à l'égard des régimes arabes : le défi des Palestiniens n'est pas seulement une lutte pour la terre, mais surtout un défi social et politique à l'ordre établi par de très anciens régimes, en place depuis 30 ou 40 ans, répressifs, antidémocratiques et socialement très en retard. La musique enfin joue un rôle central dans la vie d'Edward Saïd. C'est un univers, un langage sur lequel il s'appuie souvent pour s'exprimer. Pianiste lui-même - il interprète dans ce film une sonate de Schubert - il est l'ami de Daniel Baremboïm avec qui il développe les projets qu'ils ont en commun.

Résumé : Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a trente ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violence et dans la honte de son milieu. Entre démons de l'extrémisme et déterminisme social, comment vivent ceux qui sont restés ? Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l'avenir à l'heure où la peur semble plus forte que jamais.

Explorer les sujets liés :