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  •    Auteur : Friedmann, Daniel (1944-....)
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Résumé : "A l'Hôpital Avicenne de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, le réalisateur a suivi et filmé durant deux ans toutes les séances de psychothérapie transculturelle ethnopsychanalytique suivies par une famille. Cette thérapie conjugue la psychanalyse et l'anthropologie analysant à la fois les fonctionnements psychiques et la dimension culturelle de l'altérité. La famille d'origine hutu-tutsi réfugiée en France et confrontée à des réticences, qui font écho au génocide du Rwanda est reçue par un groupe de thérapeutes. A la fin de chaque séance, ceux-ci discutent de la séance et de la démarche qu'ils devront suivre pour la prochaine séance. La psychothérapie est en outre l'objet d'une "mise en abîme" filmique ; elle est en effet visionnée en deux endroits différents, près d'une année après qu'elle se soit terminée, par les deux thérapeutes principaux et par le couple des patients qui sont filmés chacun de leur côté en train d'en commenter le déroulement." (CNRS-Image)

Résumé : Ingénieur des Arts et Métiers, Gonzague Masquelier s'est d'abord orienté vers la relation d'aide avec les toxicomanes en Afrique. Puis ce fut la rencontre avec la Gestalt créée par un psychiatre- psychanalyste de formation, Fritz Perls, psychothérapie qui vise à la résolution des troubles émotionnels et comportementaux par un travail sur les processus psychologiques et corporels de l'individu. Pour ce faire le thérapeute met en scène le symptôme du patient-client dans le but de lui faire découvrir, expérimenter et intégrer de nouvelles façons de jouer et de vivres ses difficultés. La Gestalt est une approche humaniste qui vise entre autres à une capacité d'adaptation augmentée du patient et l'envisage dans sa globalité. Gonzague Masquelier est le directeur de l'Ecole Parisienne de Gestalt (EPG) où se déroule la formation des gestalt thérapeutes.

Résumé : Addictologue, Docteur en Neurosciences, psychiatre, Alain Dervaux est praticien hospitalier dans le service d'addictologie de l'Hôpital Sainte-Anne à Paris. "A l'origine considérées comme une faiblesse morale, les addictions sont maintenant considérées comme des maladies d'évolution chronique, caractérisées notamment par la fréquence des rechutes." En addictologie où les polyaddictions ou le passage d'une addiction à l'autre sont courants une approche globale étape par étape est nécessaire ; elle inclut les approches pharmacologiques, psychothérapeutiques, les comorbidités addictologiques et psychiatriques et l'accompagnement social. Tandis que les approches cognitivo-comportementales vont mettre en place les stratégies du changement de comportement, de la gestion du craving, de la prévention des rechutes en en identifiant les signes avant-coureurs, les approches psychodynamiques d'inspiration psychanalytique permettent, elles, de questionner le rapport à l'autre, à la loi, au désir, au plaisir, à la temporalité, à l'estime de soi. Le recours aux thérapies familiales systémiques est aussi possible car il permet d'aborder la complexité des problématiques familiales.

Résumé : Dans les années 60 Philippe Grauer s'est impliqué dans l'introduction en France de psychosociologie et de la psychologie humaniste américaine (Carl Rogers). Il suit les enseignements structuralistes de Barthes et Greimas, introduit Le Mouvement du potentiel humain, propage la psychologie humaniste, achève une psychanalyse en 1992, devient psychanalyste indépendant. Il participe à l'établissement de la profession de psychothérapeute, crée en 1985 le CIFPR (Centre Interdisciplinaire de Formation à la Psychothérapie Relationnelle. il définit la multiréférentialité "comme la prise en compte de la diversité des modèles et disciplines en sciences humaines cliniques, comme l'art d'articuler des systèmes en respectant leurs aspects contradictoires dont aucun n'acquiert por autant ni le statut de tiers eclu, ni de terme hégémonique.... Ma psychopratique, autrement dit ma clinique, consiste à me laisser surprendre par ce qui dans l'entre-deux relationnel psychothérapique survient ou surgit, souvent furtivement, en moi, à le saisir et remettre dans le commerce, le commerce des hommes comme on disait au XVIIIème siècle, à le faire tenir tenir dans le circuit dialogual en cours, afin de tâcher ensemble de voir en quoi et comment cela peut éclairer la situation et alimenter le processus de subjectivation...Mes valeurs se situent du côté de l'humanisme, d'un éco-humanisme respectueux de la nature, du respect de la diversité des écoles et doctrines, dont aucune ne sombrerait dans l'arrogance ou le désir d'hégémonie. Mes valeurs résident dans l'exigence de formations variées, critiques, longues et rigoureuses, et de références aux organismes historiquement repérables capables de cautionner de façon responsable la pratique de la psychothérapie relationnelle." (Philippe Grauer)

Résumé : Psychanalyste, psychologue clinicien, Dario Morales travaille au Centre hospitalier Saint-Anne à Paris. Clinicien engagé dans la société il a mis en place une pratique de psychothérapies auprès de détenus de Maisons d'Arrêt. "La clinique en prison est plus riche qu'à l'hôpital psychiatrique car du fait de la problématique du passage à l'acte, on n'y rencontre pas uniquement des psychotiques mais une population assez hétéroclite composée de tous les sujets ayant eu des difficultés avec la société. Certains ont commis des délits, d'autres des crimes. La justice ne s'interesse qu'aux faits mais les sujets ne viennent pas en psychothérapie pour relater des faits. Ils attendent que le psychothérapeute s'intéresse à eux et ils cherchent à lui confier la part de vérité qui est en eux. La prison est un lieu presque expérimental où le sujet est séparé de la réalité sociale et où il peut admettre une certaine castration qui peut faire advenir une parole libérée de la pulsion. La prison n'est pas non plus le lieu où l'on peut considérer qu'on met un terme à un travail psychothérapeutique. Un travail ne peut se terminer que là où le sujet est confronté au réel du social. En prison on ne fait que démarrer un travail." (Dario Morales)

Résumé : Boris Cyrulnik est en France le théoricien de la résilience. Selon lui : "dans le champ de la santé mentale toutes les théories sont des illusions mais des illusions nécessaires car elles donnent une cohérence à la démarche du thérapeute et une sécurité au patient." De plus il souligne une certaine porosité actuelle dans les pratiques des thérapeutes qui peuvent proposer une psychothérapie comportementale et la psychanalyse. Les patients eux-mêmes peuvent au cours de leur vie avoir recours successivement à ces deux types d'approche de leurs symptômes.

Résumé : Christophe André est psychiatre à l'Hopital Sainte-Anne à Paris et psychothérapeute. Son travail s'inscrit dans la mouvance des TCC (Thérapies comportementales et cognitives). Selon lui, "on peut distinguer la psychiatrie et la psychothérapie en comparant les médicaments à la bouée de sauvetage qui permet de ne pas se noyer et la psychothérapie aux leçons de natation qui permettent de nager". Christophe André se considère avant tout comme un soignant et pense que la psychothérapie est un soin qui doit être évalué. Les TCC exigent des exercices pratiques ce qui les rapprochent de la philosophie stoïcienne. Elles sont particulièrement efficaces dans le cas des phobies. Par ailleurs Christophe André préconise la méditation de pleine conscience (attitude héritée des sagesses orientales) qui crée un état mental armant le patient contre le stress et la dépression.

Résumé : Praticien renommé de la thérapie familiale et de la thérapie de couple, Serge Hefez, responsable de l'unité de thérapie familiale à la Pitié-salpêtrière, est aussi psychiatre et psychanalyste. Il a vaincu les conflits entre psychanalyse et thérapie familiale. Cette dernière réunit et confronte le groupe familial. L'amélioration de l'état du porteur du symptôme est corrélé au changement de chacun dans le groupe.

Résumé : Elève de Tobie Nathan puis Professeure de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Université Paris Descartes, Marie-Rose Moro est psychanalyste et présidente de l'Association Internationale d'EtnoPsychanalyse (AIEP). "C'est pour, une nouvelle fois, réconcilier deux passions, celle de la psychanalyse et celle de l'anthropologie que j'ai cherché et trouvé sur mon chemin la perspective transculturelle à laquelle je me suis formée en particulier auprès de Nathan. Dans les années 1980, il était le représantant de l'etnopsychanalyse en France. C'est ainsi que je suis devenue pédopsychiatre et psychothérapeute d'enfants et d'adolescents et que j'ai créé à l'hôpital Avicenne une première consultation transculturelle pour les enfants de migrants et leurs parentsben adaptant le dispositif transculturel pour la seconde génération et en soulignant, l'importance, pour les enfants de migrants, de la langue maternelle et des stratégies de métissages....Je m'occupe maintenant de la maison de Solenn, Maison des adolescents de l'hôpital Cochin à Paris depuis 2008 où j'ai crée une nouvelle consultation transculturelle pour les enfants de migrants et une consultation transculturelle pour les enfants de l'adoption internationale." (M.-R. Moro). Très engagée dans la formation à la psychothérapie des jeunes médecins et des psychologues, M.-R. Moro a créé en 1998 le premier diplôme universitaire de psychiatrie transculturelle à la Faculté de médecine de Bobigny.

Résumé : Jean - Bertrand Pontalis décrit les fonctions de la psychanalyse, ses méthodes puis sa conception personnelle du déroulement d'une séance. Il évoque également l'évolution de la psychanalyse depuis Freud et le rôle de Lacan, la question de l'institutionnalisation de la psychanalyse et la diffusion de la littérature psychanalytique.

Résumé : Cet entretien porte essentiellement sur la pratique de la psychanalyse : combien de temps dure une analyse, quel est le but d'une analyse, quelles sont les relations qui s'instaurent entre analyste et analysant, quelle doit être la durée d'une séance, le rôle de l'argent ? François Roustang compare psychiatres et psychanalystes. Il aborde également son passage de l'état de prêtre à l'état d'analyste.

Résumé : "Elisabeth Roudinesco retrace l'histoire de la psychanalyse en France depuis le début du 20e siècle. Aux origines se trouve la Société psychanalytique de Paris créée en 1926 par douze analystes. L'une des grandes personnalités de la psychanalyse en France est Jacques Lacan né en 1901. Il va créer des ponts entre la psychanalyse et les sciences humaines et ouvrir la pratique psychanalytique à des non-médecins."

Résumé : "Ginette Raimbault, ancien membre de la direction de "l'Ecole freudienne", spécialiste de la psychanalyse auprès d'enfants malades. Elle cherche à définir les caractéristiques de la psychanalyse de l'enfant comparée à celle de l'adulte : différence dans le contact puisque l'enfant ne vient pas de lui-même au psychanalyste, accueil en milieu hospitalier, spécificité des demandes de l'enfant qui cherche à faire plaisir et à être protégé, attitude vis-à-vis de la mort, rapports avec les parents. Ginette Raimbault expose ensuite son expérience de la création d'un centre pratiquant des psychanalyses gratuites dans le but d'étudier le rôle de l'argent dans la psychanalyse." Extrait du catalogue CNRS

Résumé : "Isi Beller, médecin, psychanalyste et écrivain. Cet entretien porte sur la pratique de l'analyse : les prix et les durées des séances d'analyse, la relation entre analysant et analyste, les relations avec d'autres psychanalystes, le problème de la fin de l'analyse, la formation des psychanalystes. L'entretien donne lieu à une critique du discours politique et se termine par une expicitation des relations avec le religieux et les pratiques de méditation." Extrait du catalogue CNRS

Résumé : "La psychanalyste Laurence Bataille (1930 - 1986) est la fille de Georges Bataille et la belle-fille de Jacques Lacan. Le but de l'analyse, tel que le définit Laurence Bataille, est de déblayer pour l'analysant les voies du désir. Laurence Bataille tente de repérer les erreurs que doit éviter l'analyste ainsi que les cas où il est préférable de refuser la demande d'analyse. Aborde également le rôle de l'argent dans l'analyse." Extrait du catalogue CNRS

Résumé : "Ancien membre du directoire de l'Ecole de la cause freudienne. Agronome en Afrique, il consacre ses loisirs à la lecture d'ouvrages sur la psychanalyse puis part en France ; il choisit Jacques Lacan pour faire une analyse, celle-ci sera le point de départ de sa vocation d'analyste. Grâce à Lacan, il comprend le rôle de la question du judaïsme dans la psychanalyse. Le midrash, par exemple, qui consiste à faire avouer à un texte des significations qui ne sont pas manifestes, présente des analogies avec l'hypothèse de Freud comme quoi tout énoncé a un contenu latent." Extrait du catalogue CNRS

Résumé : "La psychanalyse, pour Jean-Paul Valabrega, est surtout une thérapie destinée à aider ceux qui souffrent psychiquement, que les symptômes soient caractérisés ou se présentent simplement comme mal-être. C'est un métier difficile qui nécessite un don : l'aptitude à écouter et à interpréter. Jean-Paul Valabrega fait un bilan mitigé du rôle de Lacan : il a permis une redécouverte de la pensée de Freud, a montré l'importance de la fonction du langage et de la parole dans l'analyse mais il conteste les disciples du maître qui ont caricaturé et systématisé ses méthodes (réduction abusive de la durée des séances d'analyse et adoption d'une attitude de silence vis-à-vis de l'analysant en guise d'écoute)." Extrait du catalogue CNRS

Résumé : "Markos Zafiropoulos, directeur de recherches au CNRS. Markos Zafiropoulos est un chercheur en sociologie. Militant pendant une période dans une organisation d'extrême gauche, il entreprend ensuite une analyse, puis devient psychanalyste. Cette évolution a pour conséquence une modification de sa manière d'être sociologue et l'a amené à introduire l'idée de l'inconscient dans l'analyse des pratiques sociales. Les deux phases de la vie de Markos Zafiropoulos correspondent à deux conceptions différentes de l'homme: le militant rejette la subjectivité et se pense comme appartenant à un groupe intégré à l'histoire alors que l'analyste privilégie l'éthique du désir de chacun." Extrait du catalogue CNRS

Résumé : "Jean Clavreul, secrétaire de l'Ecole freudienne (1964-1969), puis secrétaire du jury d'agrément de l'Ecole freudienne (1969-1980). Jean Clavreul essaie de définir ce qu'est la psychanalyse. Il aborde tous les aspects de la pratique psychanalytique : formation, réglementation professionnelle, domaines de la psychiatrie et de la psychanalyse. Parallèlement, il tente de répondre à des questions d'ordre plus général sur les rapports de la psychanalyse à la science et à la religion, la multiplication des écoles psychanalytiques en France, etc." Extrait du catalogue CNRS

Résumé : "Eduardo Prado de Oliveira, analyste Membre d'Espace Analytique, Professeur des Universités, Directeur de recherches. L'entretien définit le rôle du psychanalyste et la question de ses relations avec les patients notamment du point de vue de l'éthique de la psychanalyse. Le rôle du psychanalyste est d'aider les gens qui souffrent affectivement ou psychiquement et qui ne peuvent s'en sortir seuls. Le psychanalyste accepte un transfert et accompagne le patient mais il doit savoir fixer des limites aux injonctions de l'analysant et proscrire les passages à l'acte (sexuel). Eduardo Prado de Oliveira raconte également comment, exilé en France, pour échapper à la dictature brésilienne, il viendra à la psychanalyse après avoir pris conscience des problèmes psychiques des réfugiés politiques brésiliens ayant subi la torture." Extrait du catalogue CNRS

Résumé : "Daniel Friedmann s'entretient avec dix psychanalystes sur les différents problèmes liés à l'argent dans la psychanalyse. Sont interviewés : Eduardo Prado de Oliveira, Elisabeth Roudinesco, François Roustang, Georg Garner, Ginette Raimbault, Isi Beller, Jean Clavreul, Jean-Bertrand Pontalis, Jean-Paul Valabrega, Laurence Bataille."

Résumé : "Lors de ces entretiens, Daniel Friedmann, sociologue, questionne sept psychanalystes sur les rapports entre la psychanalyse, la politique et les idéologies.A travers leur expérience d'engagement politique ou leur parti-pris de non-engagement, les analystes exposent le danger qu'il y aurait à considérer la psychanalyse comme un substitut aux pouvoirs quels qu'ils soient et rappellent que la psychanalyse ne peut qu'être désengagée vis-à-vis de la politique. Ils évoquent les valeurs du collectif par rapport à celles de l'individu, le narcissisme en politique à l'opposé de l'écoute de l'autre, fondement de l'analyse...Ont été interviewés : Eduardo Prado de Oliveira, François Roustang, Isi Beller, Jean Clavreul, Jean-Bertrand Pontalis, Laurence Bataille et Markos Zafiropoulos." (extrait du catalogue CNRS Images)

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