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Résumé : A l'origine documentaire sur un club de jazz de Londres, le Wood Green, où en 1955 joue l'orchestre de Chris Barber, le film prend une toute autre dimension par la grâce de la réalisation de K. Reisz et T. Richardson, qui, neuf samedis soirs consécutifs, sont venus filmer les clients habitués du club. Ainsi apparaît un aspect jusqu'ici peu montré de la vie de la jeunesse londonienne. Les réalisateurs se sont adjoints Walter Lassally à la photographie et John Fletcher au montage et au son.

Résumé : En 1492, plus de dix millions d'Indiens peuplaient l'Amérique du Nord. En 1910, ils sont moins de 300 000. Alors que les massacres perpétrés dans les années 1860 et 1870 avaient presque exterminé les Indiens de l'Etat de Californie, l'apparition soudaine, en 1911, de "Ishi, le dernier Indien sauvage en Amérique du nord" abasourdit la nation. Pendant plus de 40 ans, Ishi avait vécu caché, avec une petite bande de survivants. Pour le jeune anthropologue Alfred Kroeber, l'apparition d'Ishi fut une extraordianire opportunité. Grace à son invitation, Ishi passa les quatre dernières années de sa vie à travailler en tant qu'informateur et professeur au Musée d'anthropologie de San Francisco. Sa dignité tranquille et l'absence remarquable d'amertume envers le peuple qui avait détruit sa société a fortement impressionné ceux qui l'ont rencontré.

Résumé : Au nord-ouest de la province chinoise du Sichuan, à la limite des régions du Kham et de l'Amdo, vivent depuis des millénaires les nomades tibétains. C'est là que s'est installé, pour l'été, le campement de la famille des jeunes éleveurs traditionnels de Yaks, Locho et Yama. La discrétion des réalisateurs est propice à la confiance du jeune couple qui n'a pas peur de dévoiler à la caméra sa vie quotidienne, dans cette rude région montagneuse, où les journées commencent à l'aurore avec la traite des animaux, grâce au lait desquels seront fabriqués fromages, crèmes, beurre etc..et le ramassage des bouses qui serviront de combustible. D'autres questions plus intimes sont aussi évoquées : le chagrin de la mortalité des enfants en bas âge, la honte, mais aussi le ressentiment, d'être analphabète, c'est à dire de ne pas savoir parler chinois, alors que la ville de Serchul-Dzachukha où Locho se rend parfois pour vendre ses produits, dont les fameux champignons-chenilles réputés plus chers que l'or, et se réapprovisionner, est maintenant déjà très majoritairement sinisée. Et s'ils souhaiteraient pour leur fille une vie plus confortable, ils continuent d'apprécier aussi les bienfaits de leur vie en communion avec la nature, qui fonde leur identité.

Résumé : Le film s'ouvre sur le chantier gigantesque de déconstruction du matériel d'extraction d'une mine d'or à Bornéo (Indonésie), matériel destiné à un nouveau chantier non moins gigantesque en Guinée (Afrique de l'Ouest). Le chantier est situé près de la frontière malienne, comme l'explique l'ingénieur britannique responsable des travaux, où les villageois vivaient jusque là d'agriculture et d'orpaillage. La puissante multinationale, pour installer les machines qui extrairont l'or du sol guinéen, fait le vide sur le site. Ainsi les villageois sont-ils priés d'abandonner leurs habitations et leurs terres contre des dédommagements dérisoires et, pour quelques-uns relativement plus chanceux, un emploi précaire sur le nouveau chantier. Quant aux orpailleurs, qui survivaient grâce à cette activité risquée et harassante, à présent que l'Etat a vendu le terrain à la multinationale, ils n'ont plus le droit d'y exercer leur activité et sont traqués par les responsables du chantier. Le film, tourné avec des moyens conséquents, montre comment la mine façonne progressivement le paysage, de manière spectaculaire et durable, creusant la vallée et contaminant en mercure tout le bassin hydraulique.

Résumé : Au sud du Niger, en pays Haoussa, lorsque la sécheresse ne sévit pas, les revenus tirés de la vente des oignons, produits grâce au dur labeur de toute une chaîne humaine : hommes, femmes et enfants compris, et acheminés par camions sur les marchés de toute l'Afrique de l'ouest , se révèlent parfois cruciaux pour que la population locale accomplisse les actes fondamentaux de la vie sociale comme, par exemple, le mariage. Salamatou et son promis attendent le leur depuis 2 ans, mais les récoltes d'oignons des années précédentes s'étant avérées insuffisamment rémunératrices, le père de la jeune fille a différé la cérémonie à des temps meilleurs. Ceux-ci finissent par arriver, à la fin du film. Le mariage est célébré "dans la dignité", même s'il s'agit d'un mariage appelé communément en Afrique de l' Ouest "des émigrés": Salamatou et son mari partant peu après ensemble chercher fortune, croient-ils fermement, à Abidjan (Côte d'Ivoire).

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