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  •    Sujet : Guerre -- Aspect psychologique
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Résumé : Réunis au coeur du Mercantour, des soldats vont rompre leur isolement, reprendre goût à la vie, se questionner sur leur avenir. Pour ces vétérans qui tous souffrent de stress posttraumatique, c'est une étape importante de quelques jours à peine dans un long parcours de reconstruction.

Résumé : Des hommes et des femmes, soldats, patriotes convaincus à leur départ, rentrent aux Etats-Unis après avoir combattu en Irak. Le retour est difficile, toutes leurs certitudes vacillent voire s'effondrent ; ils souffrent de syndrome posttraumatique. Ils témoignent de leur mal-être et de leurs grandes difficultés à redevenir un être humain et à réapprendre la vie quotidienne devenue insupportable. "(...) Etayé par leur parole vibrante, empreinte de révolte, et par les poignantes "protests songs" composées par l'un d'eux, ce beau film rappelle utilement que toute guerre fait des ravages bien au-delà de la ligne de front. (...)" (Sophie Bourdais, Télérama, septembre 2011).

Résumé : Qu'est-ce que la mort pour un soldat ? Pourquoi accepte-t-il de faire le sacrifice de sa vie ? Est-il possible de se préparer à mourir ou à donner la mort ? Comment les jeunes engagés vivent-ils leurs premiers combats ?... Quand il s'engage, le soldat a devant lui la perspective d'en finir brutalement avec la vie dans un affrontement avec ses semblables. Et d'offrir le même funeste sort aux adversaires qu'on lui désigne... Ce film tente de pénétrer la psyché de soldats confrontés à l'idée de la mort. La leur, celle de leurs camarades, et celle de l'adversaire. Comment un soldat " vit-il ses premiers combats ? Comment les combattants revenus des conflits survivent-ils à ceux qui sont tombés ? Comment vivent-ils avec des morts sur la conscience ? Qu’est-ce que la mort pour un soldat ? "La mort est un objet à forte gravité qui métamorphose les hommes. S’engager dans un combat, c’est pénétrer et se débattre dans une bulle de violence aux lois psychologiques propres. En sortir, c’est se réveiller d’un cauchemar" dit Michel Goya, ancien militaire de carrière. Pour ce film documentaire, le réalisateur Philippe Bodet est allé à la rencontre d’individus qui font, ou ont fait la guerre. Des soldats, volontaires pour la carrière militaire, donc pour le combat. Des hommes prêts à donner la mort. Et à mourir. Ils ont combattu en ex-Yougoslavie, en Côte d’Ivoire, en Libye. L’un a été blessé en Afghanistan. Un autre est actuellement engagé en opération. Ils racontent leur engagement, les combats, les camarades qui tombent, leur première victime, la trouille d’y passer à son tour, leur envie d’en "découdre" parfois. Ils sont transformés et marqués à jamais par leur expérience de la guerre." (film-documentaire.fr)

Résumé : Rapatriés sains et saufs mais l’esprit en morceaux d’Irak ou d’Afghanistan, une douzaine de jeunes soldats américains tentent de retrouver une vie normale après l’expérience traumatisante du front. Ils ont été admis au Pathway Home (foyer des vétérans de guerre) de Yountville, Californie, en 2008 pour suivre une thérapie de cinq ans destinée à guérir leur « PTSD » (syndrome de stress post-traumatique).

Résumé : Kit de survie éthique et politique pour situations de crise(s), conçu comme un antidote au désenchantement politique. Quatre grands chapitres sur 9 DVD (24h ) avec des intervenants reconnus : "Travail, crise et luttes sociales", "Enseignement et recherche", "Des hommes et des frontières", "Justice et libertés".

Résumé : "De tout temps, les hommes se sont infligés les uns les autres des violences destructrices, individuelles ou de masse. Quand elle n'y perd pas la vie, chaque victime en est profondément traumatisée. Lorsqu'il est possible d'y recourir s'engage alors parfois une thérapie où chacun va tenter de comprendre, de surmonter cette violence qui est entrée en lui avec fracas... La violence extrême intentionnelle ou organisée provoque des effets qui vont au-delà de l'effroi et de la douleur. Les repères qui soutenaient jusque-là l'individu sont détruits, les fondements de l'humanité même sont touchés". Le film suit le travail de thérapeutes qui, face à des victimes et des agressions très diverses se retrouvent confrontés au visage universel du traumatisme. Ainsi assistons-nous à quelques moments des séances de musicothérapie de Mya, 14 ans, avant le procès qui doit reconnaître son statut de victime d'abus sexuels de la part de son demi-frère. Le recours au son et au rythme dans la thérapie est une aide pour accéder à la parole lors du procès et se reconstruire. Christian Lachal, psychanalyste et ethnopsychiatre, responsable des programmes de santé mentale de MSF (Médecins sans frontières) visite des enfants rescapés, Ahmed Ala et Barra, de Raffah dans la Bande de Gaza lors de séances de thérapies familiales avec traducteur. "Quelquefois on est surpris parce qu'on a l'impression que les gens sont souriants. On les voit dans des maisons et on a presque l'impression que tout va bien ; alors qu'il y a des tirs à côté, des trous dans le mur. Il s'agit déjà d'une hyperadaptation par rapport à une situation anormale qui est une situation de guerre. Dans de telles situations les gens tentent de maintenir coûte que coûte la vie quotidienne. Cette nécessité permet aux populations de supporter l'insupportable." Christian Lachal souligne et interroge le fait que les enfants puissent grandir avec la violence (sans cesse réactivée par les événements, la guerre) sans qu'elle devienne le noyau de leur être, de leur personnalité. Stéphanie, 29 ans, violée à Paris, une après-midi, a décidé de suivre une psychothérapie avec Carole Damiani de l'association Paris Aide aux Victimes. Ce travail de reconstruction repose également sur le corps, comment la victime a vécu l'agression dans son corps, comment le corps a réagi, comment retrouver du plaisir. "Le travail est non seulement intellectuel (la thérapie) mais aussi un travail de sensations (retrouver des émotions corporelles) pour ensuite pouvoir les lier à des mots" (Carole Damiani). Pour Jean, survivant du génocide du Rwanda, réfugié puis adopté par une famille québécoise en 1999, la thérapie s'est engagée à l'hôpital de Montréal avec deux psychologues, Cécile Rousseau et Déogratias Bagilishya d'origine rwandaise. Ces quatre témoignages et le point de vue des différents thérapeutes montrent qu'après un traumatisme le retour comme avant est impossible, qu'il y a perte et deuil nécessaires d'une identité antérieure et émergence d'une nouvelle identité qui peut être fragmentée. "L'histoire de la violence humaine dans ses formes les plus extrêmes porte le jamais plus et la répétition. La conscience de notre côté lumière et de notre côté ombre suppose un position d'ambivalence par rapport à nous-mêmes et aux autres et nous permet, je pense, de devenir de meilleurs humains." (Cécile Rousseau)

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