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  •    Sujet : Idéologie et langage
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Résumé : Une réflexion sur ce que J. Gabel nomme la fausse conscience, caractérisée par une attitude intransigeante face aux contradictions et une opinion tranchée sur des sujets politiques. Il montre qu'elle est à la racine des idéologies, dont le nazisme et le stalinisme sont des exemples extrêmes, et se développe davantage à l'époque contemporaine sous l'influence du capitalisme. ©Electre 2023

Résumé : L'auteur met au jour la stratégie des extrêmes politiques pour ébranler les systèmes démocratiques et leurs valeurs, qui consiste à en adopter les codes et le langage plutôt que de les attaquer frontalement. ©Electre 2016

Résumé : Une étude sur l'utilisation, les différentes formes et l'efficacité du langage en politique à travers une approche pluridisciplinaire en philosophie, en linguistique et en sociologie. ©Electre 2017

Résumé : À partir de 1933, le philologue allemand Victor Klemperer tient un journal dans lequel il consigne toutes les manipulations du IIIe Reich sur la langue et la culture de son pays. Offrant un décryptage inédit de la novlangue nazie qu'il baptise LTI : Lingua Tertii Imperii, ses notes montrent comment le totalitarisme et l'antisémitisme s'insinuent dans le langage courant et s'inscrivent au plus intime de chacun. Par l'adoption mécanique et inconsciente de l'idéologie que véhiculent les mots, les expressions et les formes syntaxiques, cette langue de propagande agit comme un poison. LTI est plus qu'un acte de résistance et de survie, c'est un classique et une référence pour toute réflexion sur le langage totalitaire. Fils de rabbin,Victor Klemperer (1881-1960) fut professeur de philologie et de littérature française avant d'être destitué en 1935 pour être affecté à un travail de manoeuvre dans une usine. Il échappa de justesse à la déportation, puis à la mort lors du bombardement de Dresde. Après la guerre, il redevint professeur d'université dans la nouvelle RDA.

Résumé : En partant de la définition donnée par Louis Althusser de l'interpellation, l'auteur propose une analyse à la fois linguistique et sensorielle. Il étudie ses différentes formes telles que l'injure, le mot d'ordre ou la rumeur. Il élabore une théorie de la contre-interpellation où s'affirme l'autonomie du sujet. ©Electre 2019

Résumé : Le linguiste décortique les modalités selon lesquelles les politiciens utilisent certains mots, censés défendre les valeurs morales de la République, les détournant en y glissant des contenus implicites pour étayer leur visée politique. ©Electre 2017

Résumé : Panorama des différentes fonctions de la rhétorique, tant dans sa manifestation spontanée que dans ses usages techniques. E. Danblon explore la figure de l'homme rhétorique, rationnel parce qu'émotionnel. Elle évoque également le modèle antique de la rhétorique, décrit comme le commencement de l'ouverture vers l'autre.

Résumé : Quinze contributions par dix-huit linguistes d'une dizaine de pays qui expliquent des changements lexicaux apparus de façon soudaine à la suite de transformations sociales brutales et ayant eu une durée de vie plus ou moins longue : fin ou arrivée de dictatures, mise en place de processus démocratiques, politique de colonisation.

Résumé : Un abécédaire de trente mots pour dénoncer la vacuité du langage contemporain et rétablir le sens véritable d'expressions mal utilisées. Parmi les termes explicités : apolitisme, assistanat, Je suis Charlie, compétences, dette, populisme ou encore vivre-ensemble. ©Electre 2019

Résumé : La langue de la politique, la langue publique, c'est-à-dire médiatique, la "lingua quintae Respublicae", est devenue, au cours des années 1990, l'idiome qui explicite et légitime le néolibéralisme. L'accent est mis sur la transformation d'expressions isolées, de tournures, de formes syntaxiques qui sont peu à peu vidés de leur sens, de leur force subversive ou politique.

Résumé : Comment manipuler les codes habituels de la communication pour travestir les notions et les valeurs de ce qui constitue l'identité d'un peuple, d'une nation ou d'une civilisation ? C'est ce que tente de démontrer cet ouvrage à travers une trentaine de mots ou de concepts utilisés par les penseurs de la démocratie moderne de l'après-guerre.

Résumé : Les articles réunis dans ce volume tentent de comprendre les techniques langagières, les traits linguistiques et les stratégies discursives du texte de propagande. Si le domaine politique fournit un objet d'étude évident, l'intérêt des auteurs s'est également porté sur des documents économiques, publicitaires, caritatifs, etc.

Résumé : Un abécédaire de quinze mots (citoyen, impôt, nation ou encore service social) pour dénoncer la vacuité du langage politique contemporain. ©Electre 2017

Résumé : Les auteurs analysent plus de quarante ans de discours officiels, de Georges Pompidou à Manuel Valls, de Michel Rocard à Emmanuel Macron, qui, prononcés au nom du réalisme, laissent entrevoir le pouvoir d'un mot d'ordre via cette notion. Se présentant toujours comme un impératif, le réalisme est une arme à double tranchant, entre évidence et discrédit. ©Electre 2018

Résumé : Un essai sur le formatage de la pensée et de l'opinion publique par le biais d'une normalisation du discours. L'auteur analyse le lexique, les tournures et les partis pris dissimulés dans les médias et le discours politiquement correct. ©Electre 2018

Résumé : A travers l'analyse des différents discours d'H. Nasrallah, leader du Hezbollah, A. Korbana tente de saisir les différentes positions idéologiques de ce parti politique libanais et de rendre compte des changements survenus entre 2000 et 2010. Pour ce faire, elle procède notamment à une étude lexicométrique de 80 discours

Résumé : Cinq sections (bilinguismes fondateurs ; hiérarchie des langues ; exemples de dominations ; modes de résistance des dominés ; marqueurs sociaux) proposent, de manière pluridisciplinaire, de se pencher sur le problème du conflit des langues dans le monde. La diversité des langues représentées est le lieu d'une interrogation sur les identités, les affects et les conflits.

Résumé : Selon l'auteur, la violence est la conséquence de l'incapacité à mettre en mots sa pensée en y mettant de l'ordre. Il souligne l'importance de transmettre aux enfants une langue commune et ses vertus pacifiques.

Résumé : Une étude sur le maintien, la transformation et l'adaptation d'une langue dans le contexte de coexistence de plusieurs langues dans un même espace sociolinguistique. L'auteur analyse les relations entre la langue et les contraintes sociales. Il montre les niveaux de régulation à l'intérieur d'une culture. Une compréhension des phénomènes de langue pour mieux opérer les modes de régulation.

Résumé : Evalue le rôle de la rhétorique en démocratie, qui doit permettre de respecter la liberté de parole sans manipuler le citoyen. Retrace son évolution historique et décrit sa fonction principale : articuler la liberté de parole à la responsabilité citoyenne.

Résumé : Dans le cadre méthodologique de la linguistique du discours, ce colloque aborde la manipulation dans la politique des langues, la manipulation dans et par le discours scientifique ainsi que les relations entre manipulation et séduction. Les interventions couvrent les domaines germaniques et hispanophones à travers des exemples du XVIe siècle à l'époque contemporaine.

Résumé : Philosophe, romancier et poète, Jean-Pierre Faye rappelle comment de simples mots peuvent engendrer le mal. Le langage meurtrier du vingtième siècle, puisant à plusieurs sources antérieures, a façonné des trames meurtrières, aussi dangereuses que des armes, en particulier par la destruction de la parole de l'autre.

Résumé : M. Mouillaud fut un spécialiste reconnu de l'analyse du discours des médias ayant marqué des générations d'étudiants. L'ouvrage propose un ensemble de textes inédits, écrits sur 30 ans et publiés après sa mort, sur les thèmes du polémique et du politique, dans lesquels il explore les figures du double à plusieurs niveaux (le double est au coeur de l'énonciation comme il l'est chez l'énonciataire).

Résumé : Analyse de la démarche de l'écrivain et philologue allemand V. Klemperer dans son œuvre "Lingua Tertii Imperii", une étude critique de la langue développée par le régime nazi qui a fortement marqué la réflexion sur le langage totalitaire. D'autres écrivains de diverses époques ayant également tenu un journal pour témoigner des vicissitudes de leur temps sont évoqués. ©Electre 2019

Résumé : L'auteur analyse le rôle fondamental de l'effet d'évidence dans le fonctionnement des discours idéologiques et dans la constitution des représentations partagées, et plus particulièrement du discours néolibéral. 75 extraits d'éditoriaux et de chroniques de presse française parus lors des conflits sociaux de l'hiver 1995 et du printemps 2003 sont passés au crible de l'effet d'évidence.

Résumé : Le discours néolibéral est traité à partir de l'attitude de la presse à l'égard de l'actualité sociale récente : la représentation des mouvements sociaux en 1995 et en 2003, l'automne 2010 ou encore le CPE de 2006 et la crise financière de 2008. L'auteur analyse le fonctionnement de ce discours dans la presse et en expose les divers procédés, l'utilisation des valeurs communes par exemple.

Résumé : En cinq chapitres, l'auteure explique comment certaines valeurs telles que la laïcité, la tolérance ou le féminisme ont été relativisées, détournées de leur sens premier et sont aujourd'hui utilisées pour défendre les communautarismes et légitimer des pratiques condamnables. ©Electre 2017

Résumé : Les films de ces réalisateurs n'ont pas tant pour fonction de communiquer un message, de donner une leçon ou de transmettre un savoir que de disséminer les traces de la construction de leur langage, d'inviter le spectateur à reconnaître les dispositifs qui les ont produits. Cette esthétique cinématographique conduit ainsi de la subjectivation à l'émancipation. ©Electre 2018

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