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Résumé : L'étude de l'influence de Playboy, première industrie de loisirs sexuels du capitalisme, conduit l'auteur à élaborer une définition architecturale et médiatique de la pornographie en tant que dispositif de production publique de la sphère privée et de mise en spectacle de la domesticité. Prix Sade de l'essai 2011. ©Electre 2022

Résumé : Depuis le début des années 2000, nombres d'ouvrages, d'articles ou de numéros de revues se sont proposés d'ériger « la pornographie » en objet d'étude proprement théorique, et de l'appréhender, au sens large, comme un « fait anthropologique ». La pornographie a ainsi été érigée en objet/sujet du discours des sciences humaines et sociales, et située au croisement d'une série d'évolutions indissociablement sociales, économiques et technologiques. Ceci explique et justifie qu'elle ait été élevée au rang de paradigme – ce dont témoigne de manière exemplaire l'émergence des Porn studies et leur large diffusion dans le champ académique. C'est à l'exploration de ce paradigme que cet ouvrage est consacré, en s'attachant, d'une part, à la question du rapport entre les « phénomènes érotiques » et les « objets pornographiques », et, d'autre part, au problème que constitue le lien intrinsèque entre une industrie pornographique qu'on prétend ou espère à termes émancipatrice pour les sujets désirants, et le néo-capitalisme dont l'hégémonie économique et culturelle tient précisément à sa manière d'investir et de maîtriser le désir.

Résumé : La journaliste démontre que le libéralisme économique a fait de la sexualité un loisir comme un autre et du sexe, une pièce détachée, formatée et optimisée avec l'appui de coachs et sex toys. Le nouvel ordre sexuel est devenu un management appliqué à soi-même et aux autres, reprenant tous les paradigmes de l'économie de marché : performance, rendement, productivité, réification, etc.

Résumé : Présentation du Paris interlope, des années 1930 aux années 1960. L'auteur explore ce monde clandestin, entre bistrots louches et bouges où toutes les marginalités et trafics se retrouvaient : effeuilleuses, prostituées, homosexuels, toxicomanes, artistes et truands.

Résumé : La télévision est le vecteur des stéréotypes : les femmes s'occupent de la maison et de la famille tandis les hommes y incarnent le pouvoir. Les inégalités hommes-femmes sont présentes partout et notamment à la télévision où la gent féminine est deux fois moins nombreuse que les hommes, rappelle l'auteur, journaliste et engagé dans la lutte pour l'égalité entre les sexes au quotidien.

Résumé : Rassemblés peu avant sa mort, le 2 septembre 2013, par A. Testart, ces textes forment une synthèse d'un sujet que le chercheur n'a cessé d'explorer. Il y met en évidence la constance de la répartition sexuelle du travail à travers les époques et les cultures, et postule que cette division a son origine ancestrale dans les menstruations, les femmes étant écartées des tâches liées au sang.

Résumé : Questions générales et particulières relatives à la division sexuelle du travail : insertion économique des femmes ; articulation entre les rapports de production domestique et les rapports de production capitaliste ; travail féminin dans le monde rural en Asie, Afrique et Amérique latine ; travail féminin en milieu urbain (France, Mexique, Brésil) ; luttes syndicales ; conflits autour du crédit.

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