Recherche simple :

  •    Sujet : La Prisonnière (film)
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en rayon : 2

Voir tous les résultats les documents en rayons

Résumé : "Au centre de détention de Joux-la-Ville, après plusieurs années d'incarcération, Claire va être libérée et Manon va bénéficier d'une sortie conditionnelle. Hélène Trigueros suit leurs dernières semaines de détention. Dans l'intimité et le contre-jour de leurs cellules, les deux femmes livrent leurs expériences passées et leur appréhension du futur : la question de la culpabilité, toujours, et la libération, pourtant longuement préparée.La confiance en soi perdue, les sens mis en sommeil, le repliement sur soi, Claire et Manon ont les mêmes mots pour décrire leur début de détention. Chacune a effectué un long travail de psychothérapie pour retrouver la parole, analyser le chemin qui les a conduites là et pouvoir à nouveau "se regarder en face", "se reconstruire". "Assagies", "apaisées", elles ne regrettent pas ce temps douloureux qu'elles ont passé face à elles-mêmes. Au retour de sa dernière permission, Claire s'exprime sur l'angoisse de sa sortie définitive : "Retrouver la relation avec mes enfants, la difficulté va être là." Pour les deux femmes, la perspective de la sortie c'est "gérer, assumer une culpabilité qui ne partira jamais." On les retrouve quelques temps après leur libération. Pour chacune, malgré la joie d'un entourage familial chaleureux, elles disent leur besoin de s'isoler parfois, peut-être pour retrouver le cocon de la cellule". Tristan Gomez © Images de la culture Copyright & Crédits

Résumé : "Locaux misérables, docteurs péremptoires, internement parfois politique : de janvier à avril 2013, Wang Bing a filmé le quotidien d’un hôpital psychiatrique de la province du Yunnan. Dans cet espace où le seul air vient d’une cour hors d’atteinte car bordée de barreaux, le lit fait office de radeau – "les gens comme nous ne peuvent s’offrir que le sommeil", remarque un résident. En restant au plus près des patients qu’il identifie par leur nom, le cinéaste déchiffre leur mode de (sur)vie, réinjectant de l’individuel dans ce que l’institution s’entête à priver de sens. Prière des rares musulmans, réchauffages mutuels au lit, les rituels corporels et vestimentaires rappellent L’Homme sans nom et Le Fossé, tant le dénuement est grand. Cette fresque documentaire finit par percer dans le plus clos des espaces des brèches vers le hors-champ. Ainsi un résident peut-il encore calligraphier sur sa jambe : Pensée morale, et un autre fredonner une chanson d’amour pendant une chasse à la mouche. Rompant l’arbitraire d’un lieu qui programme la folie autant qu’il la diagnostique, ces manifestations de vie font émerger du chaos une figure inattendue : le couple. D’où un titre qui sonne comme un douloureux serment matrimonial." (Charlotte Garson, FIDMarseille 2014)

Explorer les sujets liés :