Recherche simple :

  •    Tous les mots : Langage et histoire
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en rayon : 881

Voir tous les résultats les documents en rayons

Résumé : Depuis près de trente ans, Zoe Leonard jouit d’une reconnaissance internationale pour son œuvre qui, ancrée dans la photographie, prend également la forme d’installations et de sculptures. Son travail est avant tout le fruit d’une démarche d’observation dans laquelle se conjuguent une conception documentaire de la photographie et l’acte physique, corporel, du regard. Les migrations et les déplacements, le genre et la sexualité, le deuil et la perte, l’histoire culturelle ou encore les tensions entre monde naturel et environnement construit sont autant de thèmes récurrents dans son œuvre. L’exposition au Mudam présente pour la première fois Al río / To the River, un vaste projet photographique initié en 2016 qui a pour sujet le Rio Grande (le nom du fleuve aux États Unis) ou Río Bravo (son nom mexicain). Plusieurs années durant, l’artiste a photographié le fleuve le long des 2 000 kilomètres où il marque la frontière entre les États-Unis mexicains et les États-Unis d’Amérique, suivant son cours depuis les villes frontalières de Ciudad Juárez au Mexique et d’El Paso au Texas jusqu’au golfe du Mexique. Œuvre épique de par son envergure, Al río / To the River est le fruit d’une observation attentive de l’environnement bâti et naturel du fleuve, de ses paysages désertiques et montagneux jusqu’aux villes et villages qui le bordent, où la vie quotidienne se déroule en parallèle des activités liées à l’agriculture, au commerce, à l’industrie, et à la surveillance de la frontière. Les photographies de Zoe Leonard se concentrent notamment sur l’accumulation des infrastructures aménagées le long du fleuve pour contrôler le débit de l’eau et réguler le passage des marchandises et la circulation des personnes : barrages, digues, routes, canaux d’irrigation, ponts, pipelines, clôtures, postes de contrôle.« La nature changeante du fleuve – qui déborde périodiquement, change de cours et creuse de nouveaux sillons –, va à l’encontre de la fonction politique qu’il est censé remplir », commente l’artiste. Al río / To the River est structurée en trois parties, dont un Prologue et une Coda. Chacune d’entre elles engage une réflexion sur le langage photographique, passant, de manière fluide, de l’abstraction à l’image documentaire, puis aux images numériques de caméras de surveillance. Travaillant avec un appareil argentique tenu à la main, Zoe Leonard assume une position physique par rapport au fleuve. Bien que toujours subjectif, le regard qu’elle porte sur lui n’est jamais figé. Passant fréquemment d’un côté à l’autre du cours d’eau (et donc d’un pays à l’autre), l’artiste évite d’adopter un point de vue unilatéral au profit d’une suite de perspectives mobiles et changeantes. Dans Al río / To the River, Zoe Leonard va à l’encontre des images réductrices de la frontière véhiculées par les médias. Elle rend au contraire tangible la multiplicité des forces et des influences qui traversent le fleuve, qu’il s’agisse des intérêts commerciaux et industriels, des histoires culturelles, ou des liens familiaux qui se tissent par-delà la frontière. Elle s’intéresse aussi aux animaux et aux plantes de la région, qui subissent une pression accrue en raison de la sécheresse et du changement climatique, mais aussi des conceptions humaines souvent contradictoires appréhendant le fleuve tout à la fois comme un cours d’eau « sauvage et pittoresque », un réservoir d’eau et une frontière politique.

Résumé : Une analyse du courant rationaliste des poétiques italiennes de la fiction dans l'oeuvre théorique de D. Heinsius et dans celle du poète J. Chapelain. L'essai montre que ces théories, antérieures aux modèles qui fondent la ségrégation entre systèmes fictionnels et véridiques, mettent en évidence la place que la fiction tient dans la représentation vraisemblable qu'une société a d'elle-même.

Résumé : Contributions transversales sur le thème des candidats au voyage dans les Etats dictatoriaux de l'entre-deux-guerres. Plusieurs profils de voyageurs se dégagent, des intellectuels mais aussi des experts, dont la découverte sur place d'un modèle politique a pu impacter leur prise de position. ©Electre 2018

Résumé : "La mesure du temps est à la base de l'invention des plus anciens instruments mathématiques du monde. Déjà dans des temps reculés, le besoin de prévoir les phases lunaires, porta à la création de calendriers. Cependant, les premiers vrais systèmes mathématiques se développeront au sein des grandes civilisations anciennes : Babyloniens, Egyptiens et Grecs. Les mathématiques babyloniennes se basaient sur un système sexagésimal babylonien que nous utilisons encore aujourd'hui pour mesurer le temps. Les Babyloniens étaient déjà à même d'appliquer le théorème de Pythagore, formulé effectivement seulement mille années plus tard. Les Egyptiens, quant à eux, utilisaient des méthodes particulières pour la multiplication et la division. La civilisation grecque, enfin, est la patrie de l'un des géants de la mathématique : Pythagore."

Résumé : Ces réflexions de N. Scott Momaday illustrent ce dont il est question dans ces dialogues : langage, littérature, esthétique, spiritualité. Elles reflètent le climat et la pertinence des échanges entre l'écrivain kiowa et Charles L. Woodard. La voix de Momaday résonne à notre entendement et nous met en contact direct avec son oeuvre. Nous sommes alors aux sources de sa création artistique, au coeur de son univers. De ces conversations vivantes et passionnées, riches et joyeuses, sérieuses mais jamais graves, viennent à nous les voix enfermées dans les livres, dans les replis de l'esprit et les ressacs de l'Histoire. En exprimant la quintessence de son monde mythologique, en nous faisant part de certains aspects de son histoire person - nelle liée à celle des Indiens d'Amérique du Nord, Momaday replace l'individu au centre du processus de création artistique, de son identité propre, dans son environnement originel et de son émotion unique.

Résumé : "Notre Dame de Paris, ouvrage mythique de Victor Hugo malgre son retentissement reste un livre inconnu. Cette uvre traduite dans le monde entier est devenu un mythe repris par le cinema et la bande dessinee. Pourtant la lecture de cet ouvrage de six cent quarante pages est demeuree, jusquÐa ce jour, superficielle et incomplete. Serge Pey nous livre dans cet ouvrage critique un nouvel aspect de lÐuvre hugolienne. Le jeune Hugo a redige a travers cette fresque reconstituee dÐun moment de la societe de la fin du Moyen Age, un livre souterrain. Pour Serge Pey, les heros de ce livre sont des personnages conceptuels et codes, repondant chacun a un moment du processus du Grand-uvre alchimique, avec en toile de fond le mythe de la Toison dÐor. La demonstration de cette etude, etayee par de nombreuses annees de recherche etablit une hypothese troublante sur lÐoeuvre hugolienne et une mise en perspective de la spiritualite de la societe du XIXe. Convoquant dans cette etude alchimie, esoterisme, histoire, sociologie, litterature comparee et ethnologie, ce livre decrit lÐaventure dÐun lecteur permettant de lire un livre mythique aujourdÐhui non lu par le public du XXIe siecle, mais qui a erige ses personnages en heros absolus de cinema. Notre Dame de Paris se transmutant en Notre Ame des Paris demontre eloquemment que cÐest toujours une epoque qui cherche ses yeux pour se lire et que toute uvre echappe en partie a celui ou celle qui lÐecrit. Ce livre est aussi une piste decryptant le langage de lÐalchimie et nous donnant une nouvelle definition de la Pierre-philosophale." -- [editeur]

Explorer les sujets liés :