Recherche simple :

  •    Tous les mots : Langues, littératures > Littératures de langue française > Littérature française du 20ème siècle > Auteurs, de O à R
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 26

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : Portrait de celui qui a été, des années 20 jusqu'à sa mort, « l’éminence grise de la NRF », l’éditeur, le correspondant, le critique et parfois l'ami des écrivains publiés alors chez Gallimard : André Breton, Louis Aragon, Paul Eluard, Henri Michaux, Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Jacques Audiberti, Francis Ponge, ... Écrivain lui-même, auteur d’une œuvre d’une ampleur insoupçonnée de son vivant (cinq tomes publiés de 1966 à 1970), Jean Paulhan était, semble-t-il, un personnage déconcertant : « Ceux qui ont rencontré Paulhan disent leur fascination pour le personnage, le contraste entre sa carrure d'athlète et sa voix toute fragile, sa brusquerie déconcertante, son goût du jeu comme du danger, ses calculs, ses feintes, ses volte-face, son ambiguïté perpétuelle, son sens de la contradiction et son esprit d’escalier. » Plusieurs témoignages, ceux de Jacqueline Paulhan, sa belle-fille, de Christian Liger, d’André Berne Joffroy, de Roger Judrin, de Pierre Oster, de Jean-Claude Zylberstein, de Michel Cournot, de Claude Tchou, tous filmés dans les arènes de Lutèce, à côté de la maison de Jean Paulhan, évoquent la vie et l’œuvre de cette personnalité indéfinissable. Le commentaire est écrit et dit par Jérôme Prieur, qui a retrouvé, avec de nombreuses autres archives photographiques et télévisées, un entretien inédit, filmé en 1966, où Jean Paulhan est interrogé par Marguerite Duras. Extraits de : "Braque le patron", "Le Bonheur dans l’esclavage" (préface à "Histoire d’O"), "Mort de Groethuysen à Luxembourg", "La Vie est pleine de choses redoutables", "Les Fleurs de Tarbes", "Lettre aux Directeurs de la Résistance", "Le Clair et l’obscur".

Résumé : "C'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en écrivant qu'on devient écriveron". Après cet inaugural proverbe quenellien, Dumayet expédie la biographie obligatoire — cahier des charges oblige — en deux minutes de montage photo enlevé sur un commentaire lacunaire jouant de l'œuvre ouverte par Queneau — entre deux guerres, son mariage et sa propre mort — œuvre dont il va être question dans la suite du film. Nous voici invités, en compagnie de Jacques Roubaud, compagnon de Queneau en l'Oulipo (Ouvroir de Littérature potentielle), à lire la vie de Queneau comme celle de ses personnages, art de la langue parlée écrite, art d'inventer des questions auxquelles tout le monde se fait un plaisir de répondre à côté, l'auteur le premier, par le calembour notamment qui permet de ne pas prendre les mots au mot mais de leur faire prendre la tangente. Le film est une lecture à la Queneau de Queneau. Y joue à plein, tout en déliés, l'affinité humoristique de Dumayet avec Queneau, qu'il interviewa par trois fois ("Zazie dans le métro", "Les Fleurs bleues", "Le Chien à la mandoline") à Lectures pour tous, régal ! Dumayet et Bober nous entraînent à la lecture des signes de vie et des livres de Queneau comme à un parcours énigmatique avec jeu de correspondances insolites ou amusantes : des signes se répondent qui balisent les histoires de Queneau et dont l'histoire de Raymond Queneau fut balisée.

Résumé : De 1969 à 1975, Georges Perec se rend chaque année dans la rue Vilin, à Ménilmontant et dans le cadre d'un livre en cours, provisoirement intitulé « Lieux », en entreprend la description. C'est la rue où il vécut les six premières années de son enfance. Cette rue, classée îlot insalubre a depuis disparu. Elle est aujourd'hui remplacée par un jardin. Robert Bober a retrouvé près de 600 photographies qui racontent la vie tranquille de cette rue et sa démolition lente et systématique. La rue Vilin se reconstitue alors devant nous comme dans un puzzle. Le film est tout à la fois la reconquête d'un espace de vie, une réflexion sur le regard et un hommage de Robert Bober à son ami Georges Perec. Textes de Georges Perec dits par Marcel Cuvelier.

Résumé : Dumayet et Bober nous convient à une nouvelle lecture de Perec enrichie des clefs que le lecteur pourra trouver dans deux livres «Georges Perec Images» de Jacques Neefs et Hans Hartje et le «Cahier des charges de La Vie mode d'emploi». Avec des entretiens avec Jacques Neefs et Bernard Magné.

Résumé : Trois éléments président à la conception de ce portrait de Romain Rolland (1866-1944) proposé par Patrick Chaput : un enregistrement sonore datant de 1926, des citations autobiographiques extraites des "Mémoires" et du "Voyage intérieur", dites par François Périer, et un commentaire biographique. Le film est donc composé de ce récit à trois voix, sur fond musical, ainsi que de témoignages divers : Catherine Massip, responsable du département de la Musique à la Bibliothèque nationale de France, Marie-Laure Prévost, du département des Manuscrits, Maryse Mathé, professeur de Lettres, Gérard Ponthieu, journaliste, et Maria Khondacheva-Rolland, seconde épouse de Romain Rolland. Il est centré sur la passion de Romain Rolland pour la musique et sur son engagement pacifiste avant la Première Guerre mondiale. Archives, photographies et images tournées sur les lieux qui ont marqué la vie de l’écrivain illustrent les différents témoignages.

Résumé : Le texte d’"Espèces d'espaces", réflexions de l'auteur sur les lieux - la chambre, l'appartement, les escaliers, le mur, l'immeuble, la rue, le quartier, la ville, la campagne, le monde - sert de fil conducteur à ce portrait de Georges Perec. Aucun des lieux du film ne sont des lieux de Georges Perec, sauf un, le moulin d'Andé. « Je n'ai pas voulu, écrit Bernard Queysanne, marcher dans les traces de Perec, ouvrir ses placards, fouiller dans ses affaires. On ne fait pas ça avec ses amis. C'est mal élevé. » En contrepoint au texte lu en voix off sur des images de lieux divers, des amis de Georges Perec se prêtent au jeu du Je me souviens : Marcel Benabou, Ela Bienenfeld, Pierre Getzler, Eugen Helmlé, Jacques Lederer, Suzanne Lipinska, Harry Matthews, Paulette Perec, Maurice Pons, Sylvia Richardson. Le réalisateur s'est efforcé de « donner l'image la moins institutionnelle possible, la plus amicale, la plus proche du Georges Perec qu'[il] a connu et aimé ».Textes extraits également de : "Je suis né", "L'arbre" (inédit), "Cher, très cher, admirable et charmant ami...", correspondance Perec-Lederer.

Explorer les sujets liés :