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Résumé : Les éléphants : "Crime et châtiment", "L'Idiot", "Les Démons", "L'Adolescent" et "Les Frères Karamazov" sont cinq œuvres de Dostoïevski. Svetlana Geier, décédée en 2010, les a traduits du russe vers l'allemand. La vie de cette femme, née en 1923, est digne d'un roman. Son portrait, avec ses zones d'ombre, épouse les soubresauts les plus sombres de l'histoire… Le réalisateur tisse un portrait subtil de cette femme âgée aujourd'hui de 85 ans, née en Ukraine et installée en Allemagne, qui s'est adonnée corps et âme dans son pays d'adoption à l'enseignement de la littérature russe et à sa traduction.

Résumé : Méthode pour francophones qui contient 116 leçons basées sur le dialogue et la grammaire, ces leçons écrites en alphabet latin, puis en alphabet cyrillique assurent une assimilation progressive du serbo-croate. Un appendice grammatical et une liste des verbes les plus utilisés complètent la méthode, pour l'étude du serbo-croate, langue nationale de la Serbie, et, avec quelques variantes, du Montenegro, de la Croatie et de la Bosnie-Herzegovine.

Résumé : "Dans la nouvelle qui ouvre le recueil intitulé "Le sanatorium au croque-mort", Bruno Schulz parle du livre : "Jadis, au petit matin de mon enfance, à la première aube de ma vie, sa douce lumière éclairait l'horizon. Il reposait glorieux sur le bureau de mon père qui, plongé en lui, frottait en silence, patiemment, d'un doigt humecté de salive, le dos des feuillets jusqu'à ce que le papier aveugle s'embrumât, se brouillât, réveillât le troublant pressentiment." Nous avons donc filmé les livres eux-mêmes. Nous avons montré le "papier aveugle", l'architecture typographique des mots (polonais), parfois démesurément grossis et déformés, comme ces objets quotidiens que la mémoire transforme en mausolées grandioses et obsédants : Schulz a l'art de ces déformations. De temps en temps, un cafard traverse le texte et s'enfonce dans l'obscurité. Entre le bruit sec que font ses pattes sur le papier et la typographie du texte, s'établit alors un étrange dialogue... Deux voix se disputent l'espace sonore. Deux voix qui lisent Schulz. L'une, la polonaise, pour nous donner la musique. L'autre, la française, pour libérer les images [...] Une dernière image : celle d'une carte de la Pologne sur laquelle tombe de la farine blanche. Voix du commentateur : "Le 19 novembre 1942, un coup de feu rompt le fil de la métaphore... Il neige sur la Pologne..." Sans doute Schulz aurait-il eu un sourire complice devant cette image bricolée qui simule la neige avec un peu de farine. Lui qui a bien su explorer la richesse polysémique de ce qu'il appelait la camelote : la neige, la farine, la folie, le livre... et le temps !" (André S. Labarthe)

Résumé : Pierre Dumayet retrace brillamment la vie de Dostoïevski à travers sa correspondance, notamment les lettres à son frère Mikhaïl. Au centre de cette correspondance une coupure de quatre ans, entre Noël 1849 et février 1854, les quatre années de travaux forcés que Dostoïevski a passées au bagne en Sibérie et dont le témoignage apparaît dans le "Journal d'un écrivain" (1876) et les lettres postérieures. De nombreux extraits des lettres de Dostoïevski et du "Journal d'un écrivain" sont lus par Denis Lavant. Le commentaire de Pierre Dumayet, lu par lui en voix off, est illustré d'images évocatrices de la Russie et d'extraits de films ("Nostalgiya" de Tarkovski).

Résumé : Une horde de chevaux à moitié sauvages, des historiens qui chantent des chants de la guerre coloniale contre l’Empire russe, des jeunes qui dansent sur la place publique, des villageois qui se bricolent leur musée : tout un peuple qui se souvient dans une petite république du Caucase. Et tout au long, le peintre Rouslan Tsrimov nous guide dans la manière de vivre et la forme de pensée des Nartes, ancêtres mythiques, telles que les rapporte leur épopée.

Résumé : Site Web gratuit, en français, pour l'étude de la langue croate de base. On y trouve des pages consacrées à l'alphabet, à la prononciation, aux mots et expressions de la vie courante.

Résumé : Consacré à la poétesse russe, Anna Akhmatova (1889-1966), "reine de la poésie russe" oubliée de son vivant par son peuple, coupée de ses lecteurs et comme enterrée vivante, ce film est triste, prévient le réalisateur, mais "il est impossible de trouver en Russie un poète au destin plus tragique." Après avoir publié ses premiers recueils, Anna Akhmatova avait fondé avec Ossip Mandelstam et son mari Nikolaï Goumilev le mouvement "acméiste" en réaction contre l'idéalisme romantique des symbolistes. L'exécution pour "antisoviétisme", en 1921, de Nikolaï Goumilev, dont elle avait divorcé trois ans plus tôt, mais dont elle avait un fils, va lui fermer pendant vingt ans toute possibilité d'être publiée. Son second mari meurt en 1930, son fils Lev est arrêté en 1937 et son troisième mari, critique et historien d'art meurt dans un camp en 1953. Son fils n'aura connu, de 1937 à 1956, que deux années de liberté après la guerre : pour lui, elle passe des mois à attendre devant les portes des prisons de Leningrad et c'est pour lui qu'elle compose le "Requiem", un chant funèbre sur le martyre des mères pendant la grande terreur. Les poèmes d'Anna Akhmatova étaient transmis oralement à des dépositaires fidèles qui répéteront, inscriront dans leur mémoire ces lignes qu'on ne peut même pas copier sans risque. Le film est composé de photos d'archives et de témoignages sur une vie mêlée aux bouleversements de la première moitié du XXème siècle. Parmi ces témoignages, celui de Lev Goumilev. Le commentaire du film est composé de fragments de lettres, de carnets, de souvenirs d'Anna Akhmatova. Un enregistrement réalisé en 1965 à Londres nous restitue la voix d'Anna Akhmatova.

Résumé : Figure tragique et mystérieuse de l’histoire littéraire du XXème siècle, Vladimir Maïakovski est resté le poète officiel de l’époque stalinienne : cet anarchiste rebelle et futuriste est associé au totalitarisme et aujourd’hui on tente d’effacer son nom. Pour évoquer l’homme caché derrière cette figure emblématique, Pavel Lounguine adopte un point de vue à la fois biographique et historique qui rappelle le contexte politique et culturel mouvementé. En 1915, Vladimir Maïakovski fait la connaissance de Lili Brik, sœur d’Elsa Triolet. Maïakovski aimera Lili « du premier coup, à jamais, sans retour jusqu'à la mort ». Son talent lyrique se déploie alors véritablement. C’est cette période fertile que Pavel Louguine met en valeur, en essayant de retrouver le Maïakovski humain, vivant, drôle, amoureux et paradoxal, tout en montrant comment le poète a été obligé de sacrifier son don poétique à la discipline du pouvoir soviétique. Avec des interventions de Benedikt Sarnov, critique littéraire et écrivain, Bengt Jangfeld, biographe de Maïakovski, Vassili Katanian, fils du dernier mari de Lili Brik, Claude Frioux, traducteur, et des extraits de : "Octobre"d’Eisenstein, "Hymne au travail" de Dziga Vertov, et "La Demoiselle et le voyou" où Maïakovski et Lili Brik interprètent les rôles principaux.

Résumé : Portrait d'Alexandre Soljenitsyne, né en 1918, prix Nobel de Littérature en 1970, dernier des grands écrivains engagés, à qui l'on doit l'universalité du mot goulag. Après vingt années d'exil aux Etats-Unis, où il fut forcé d'émigrer après la publication à l'étranger de "L'Archipel du Goulag", l'écrivain dissident est rentré en Russie en 1994. Alexandre Sokourov fut le premier, avec une équipe de tournage réduite, à être accueilli dans la datcha des Soljenitsyne, près de Moscou, pour converser avec l'écrivain et son épouse. Le film qui en résulte est un poème sur le monde intérieur du grand auteur et sa philosophie. Dans son environnement le plus familier : son jardin, la forêt où il aime se promener, le bureau où il écrit, sa bibliothèque, la pièce où travaille son épouse, de grandes discussions naissent et se développent autour de la question du mal, de l'harmonie avec la nature, de la littérature russe, de la cruauté, de la perfection de l'homme et de la morale chez Dostoievski... C'est aussi la rencontre de deux fortes personnalités qui nous parlent ici avec une simplicité troublante des joies et de la beauté du monde.

Résumé : C'est l'histoire d'un manuscrit qui a fait trembler le Kremlin. Un livre "arrêté" en octobre 1961, au petit matin, et enfermé dans les sous-sols de la Loubianka, le siège du KGB. "Pourquoi ajouterions-nous votre livre aux bombes que nos ennemis préparent contre nous ?", avait écrit Mikhaïl Souslov, l'éminence grise de Staline, à Vassili Grossman qui plaidait la cause de son livre. Sauvé de la disparition grâce au courage d'un réseau de dissidents, parmi lesquels le physicien Andreï Sakharov et l'écrivain Vladimir Voïnovitch, "Vie et destin" ne paraît en France qu'en 1983. "J'ai été stupéfait comme peu de livres m'ont stupéfait, raconte l'écrivain Olivier Rolin. Pour moi, c'est l'un des monuments du XXe siècle."

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