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Résumé : Au cours de leurs réunions, les pratiquants du soufisme, principalement chiites, écoutent les poèmes chantés par leurs maîtres “les Qhawali”. Cette musique traditionnelle enrichie de nou­veaux éléments littéraires et musicaux est devenue le genre le plus populaire du Pakistan. Aujourd’hui, des maîtres tels que Nusrat Fateh Ali Khan ou Pataney Khan sont les plus grands héri­tiers de cette tradition. Ces artistes chantent principalement des louanges au Prophète et à ses saints. Au cours de notre voyage, qui nous a conduit des campagnes aux villes, du Sind au Penjab, nous avons pu les surprendre entourés de la ferveur de tout un peuple, non seulement dans les mausolées, mais à l’occasion de mariages, de fêtes publiques ou privées, dans toute la spontanéité de leur art.

Résumé : Jaguar : trois jeunes Nigériens décident de partir à l'aventure en Gold Coast ( nom ancien du Ghana actuel) pour en ramener des belles marchandises inconnues dans leur village du Niger. Moi, un Noir : trois jeunes quittent leur village du Niger pour trouver du travail à Abidjan (Côte d'Ivoire). Ces deux films appartiennent à l'Histoire du Cinéma. Jean Rouch y expérimente le genre cinématographique documentaire dit "de fiction".

Résumé : "Élégante et inventive structure jouant avec un matériau insolite - le carton -, la halle de l’architecte japonais Shigeru Ban à Pouilly-en-Auxois est un hommage à l’audace d’un dispositif créé au XIXe siècle afin que les péniches traversent souterrainement le village. Au fil des rencontres avec les acteurs et les témoins, on assiste à la mise en œuvre de la halle qui abritera l’élément clé de l’ancien système de transit : le toueur. Dans ce "tramway" fluvial, les chalands se garaient au sein d'une péniche plombée qui les lestait pour limiter l’encombrement sous tunnel. Il incombait alors au toueur, le bateau tracteur électrique, de tirer le tout dans un vacarme assourdissant. La nouvelle halle s’inscrit dans un projet local de mise en valeur patrimoniale du transport fluvial sur le canal de Bourgogne. Réalisée avec peu de moyens, elle est le fruit d’un défi : celui pour Shigeru Ban de rendre permanente une structure légère, semblant tenir du château de cartes, et dont il a inventé le principe pour le pavillon japonais de l’exposition universelle de Hanovre. Mais ici, les rouleaux tubulaires de carton et de plastique étanche viennent, grâce à des tenons, s’insérer en étoile dans une rotule d’acier, pour un juste équilibre entre solidité et souplesse. Ce module répété permettra de déployer au-dessus du toueur une sorte de cerf-volant, protecteur et suggestif. " (Annick Spay © Images de la culture Copyright & Crédits). Au sortir de la Halle, véritable prouesse technologique, à l'angle du canal et d'un bassin, se situe un petit musée de la batellerie conçu comme une boîte en verre à toit plat réalisé en association avec l'architecte Jean de Gastines. Shigeru Ban est né à Tokyo en 1957. Un précédent film de Michel Quinejure "Shigeru Ban architecte de l'urgence" produit en 2000 montrait son parcours engagé dans une architecture répondant aux situations extrêmes de populations déplacées par les guerres (remplacement de tentes insalubres par des cabanes en bois au Rwanda en 1994) ou meurtries par des catastrophes naturelles (après les tremblements de terre de Kobé en 1995 et d'Istanbul en 1999 il réalise des maisons en carton avec des matériaux recyclables. Ainsi apparaîtront dans le langage architectural mondial paper loghouse et paper tube structure (PTS) comme des lieux nouveaux et dignes pour continuer à vivre après l'horreur et la tragédie vécues. Depuis Shigeru Ban est intervenu, entre autres, au Sri Lanka après le tsunami de 2005 , en Chine et à l'Aquila dans les Abruzzes en Italie ( après le séisme du 6 avril 2009) où il devrait conduire le projet d'édification d'un auditorium temporaire " Aquila Temporary Hall" avec la participation d'élèves ingénieurs et architectes, auditorium participant d'un lien social et moral à reconstruire. Shigeru Ban est l'architecte avec Jean de Gastines du Centre Pompidou-Metz inauguré le 11 mai 2010

Résumé : Le Noma est une maladie, une gangrène, qui se développe dans la bouche, ravageant les os et les tissus mous du visage qui se nécrosent et sont rapidement détruits. Touchant principalement les enfants de moins de 6 ans, elle est associée à l'extrême pauvreté, la malnutrition et le manque d'hygiène. Le plus souvent mortelle elle frappe environ 100.000 enfants par an en Afrique, en Amérique du sud et en Asie du Sud. Les enfants atteints meurent dans 80 % des cas. Pour ceux qui survivent les séquelles sont terribles et très invalidantes. De plus l'apparence physique interdisant toute socialisation provoque la marginalisation des victimes de cette maladie sur lesquelles pèse le poids d'une malédiction jetée sur la famille et tout le village. Tourné au Niger, ce film pudique et très respectueux des enfants, montre le travail de "Sentinelles" (ONG basée à Lausanne) qui lutte contre le développement de cette maladie en coopération avec les équipes locales. En 2007, Christian Lajoumard poursuivant son travail sur le Noma et les enfants qui en sont atteints a suivi durant leur hospitalisation trois enfants transférés en Europe pour y être "reconstruits".

Résumé : Dans l'enceinte de l'hôpital psychiatrique de Klosterneuburg, en Autriche, la "Maison des artistes" abrite 14 pensionnaires schizophrènes : douze peintres et deux poètes. Certains sont célèbres, comme Oswald Tchirtner, Johann Hauser, August Walla. La caméra suit chaque malade dans sa vie quotidienne, dans l'exercice de son art. Un film qui permet d'approcher un univers hors normes et de s'interroger sur la schizophrénie et ses liens avec le processus de création.

Résumé : Ville de Fenige, vallée des Trois Gorges, en amont du plus grand barrage du monde. Sam Ming fait le voyage dans la région pour retrouver son ex-femme et sa fille qu'il n'a pas vu depuis seize ans. AUjourd'hui, l'immeuble, la rue, le quartier où elles ont vécu ne sont plus qu'une tâche verte engloutie sous les eaux du barrage. Dans la même ville, Shen Hong cherche son mari disparu depuis deux ans. Au coeur d'un gigantesque chantier qui entraine la destruction de villages entiers et le déplacements de population, un homme et une femme partent à la recherche de leur passé, en quête de leurs amours perdues. Lion d'or au 63 ème Festival de Venise, ce film majeur de Jia Zhang Ke, cinéaste engagé, témoigne de la réalité et des bouleversements de la Chine d'aujourd'hui.

Résumé : Les médecins choisis pour ce portrait habitent trois villages proches les uns des autres et à quelques kilomètres du Puy-en-Velay. Ils apparaissent un peu comme le dernier recours à la désertification médicale face au vieillissement des médecins généralistes et à la crise des vocations des jeunes praticiens français, réticents à aller exercer à la campagne. Ce film se propose de revenir sur leur histoire mais aussi de les suivre dans leur quotidien, auprès de leurs patients, de leurs amis, dans leur installation durable en France.

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