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Résumé : Dans l’école improvisée du camp de réfugiés de Dunkerque, Chloé et Claire, les "Mamosta", Mohamed, Abdulrahim et Abdulla les «élèves» nous parlent de leur situation et expriment leurs réflexions avec espoir et lucidité. Dans cet abri fragile et éphémère, élèves et professeurs apprennent les uns des autres.

Résumé : A la veille de la IIème Guerre Mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l'Indochine française. Ils suppléèrent dans les usines d'armement les ouvriers français partis au front. Pris à tort pour des soldats, bloqués en France après la défaite de 1940, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons français collaborateurs , ces ouvriers civils menaient une vie de parias sous l'Occupation. Ils racontent aujourd'hui le colonialisme vécu au quotidien et témoignent de l'opprobre qui a touché jusqu'à leurs enfants. Le film met en lumière une page de l'Histoire entre la France et le Viet-Nam occultée de la mémoire collective, tant en France qu'au Viet-Nam.

Résumé : "Les enfants d'Erasmus" suit, sur une période de deux à douze mois, le périple de cinq jeunes qui quittent leur ville d'origine pour la première fois afin de participer au programme de mobilité Erasmus+. Ils vont ainsi mettre à l'épreuve leurs idées, leur identité et leurs valeurs au contact d'une réalité différente, dans un autre pays européen. Le documentaire part également à la rencontre de la première génération de diplômés Erasmus (1987-1997), qui expliquent en quoi cette expérience a changé durablement leur vie. Le contraste entre les deux générations permet de comprendre le processus et les difficultés que représente le fait de "devenir plus européen".

Contenu : Sur le site de l'association Accès culture vous trouverez des informations sur les spectacles accessibles aux personnes aveugles, malvoyantes, sourdes, malentendantes ou déficientes mentales, dans les 50 théâtres, opéras et festivals partenaires en France.

Résumé : Le film aborde frontalement des questions rarement posées : comment vivent les travailleurs immigrés, souvent en situation précaire, les événements politiques majeurs qui frappent leur pays d'accueil comme, par exemple, en mai 1968 en France, lorsque, du fait de la grève générale, les entreprises fermaient les unes après les autres ? Comment sont-ils alors traités tant par les autorités locales que par les émissaires politiques de leur pays d'origine, en l'occurence, dans le film, ceux du dictateur portugais Salazar ? Partant de son histoire personnelle (ses jeunes années dans le bidonville de Massy, en région parisienne) et de celle de ses parents portugais immigrés ayant fui la misère de leur pays, en passant par les témoignages très éclairants d'autres anciens travailleurs portugais en France, José Vieira élargit, par ces questions politiques, le champ de l'étude des migrations de travailleurs.

Résumé : Depuis 1996 et 2002, les Etats-Unis et le Canada mènent une politique de rapatriement systématique de tout résident étranger ayant commis un délit sur leur sol. Cela va des crimes de sang à de simples condamnations pour conduite en état d'ébriété ou de petits vols... Ce film suit le retour en Haïti de ces hommes, délinquants nord-américains, expulsés vers leur pays d'origine, un pays qu'ils ne connaissent pas et qui leur est hostile."A travers une série de portraits, ce documentaire donne la parole à des "déportés", ces résidents légaux des Etats-Unis ou du Canada condamnés pour des délits plus ou moins graves, et qui, à l'issue de leur détention dans les prisons d'Amérique du Nord, sont expulsés vers leur pays d'origine, Haïti. De retour à Port-au-Prince, qu'ils ont pour la plupart quitté enfant, une nouvelle vie commence pour ces "américains", abandonnés dans un environnement qui leur est, non seulement inconnu, et plus généralement hostile. Le film est construit autour d'allers retours entre Haïti, où vivent désormais ces "déportés" et l'Amérique du Nord où leurs familles, éloignées voir coupées d'eux, sont partagées entre inquiétudes, reproches et regrets. Après un moratoire d'un an, suite au tremblement de terre meurtrier du 12 janvier 2010, les déportations ont repris en janvier 2011. Haïti, comme de nombreux petits Etats de la Caraïbe, subit fortement le poids de cette ré-immigration forcée d'une population non préparée à ce retour." (Jaquette )

Résumé : Portrait documentaire de la gare du Nord. On y passe, on la traverse qu'on vienne de banlieue, de province ou de l'étranger. C'est un voyage immobile dans la gare en compagnie de l'ami Simon Mérabet, Varois d'origine algérienne. Rencontres éphémères où chacun nous dit sa vie en quelques mots avant de prendre son train et de disparaître. Soudain, la foule des passagers s'incarne en histoires, une vie puis une autre, qui se croisent, et la mondialisation fabrique des destins, soumis à la géographie, à l'économie. Le film comme un livre recueille ce que chacun y écrit : ses derniers mots avant de disparaître. Et Simon traversant tout cela se souvient qu'il est fils d'immigré.

Résumé : Durant l'intervention soviétique en Afghanistan (1979-1989), Amir, musicien originaire de Hérat, a dû se réfugier au Pakistan. Entre 1973 et 1977, John Baily , le réalisateur, mène une enquête de terrain ethnomusicologique sur les musiques urbaines d'Afghanistan, en particulier à Hérat. En 1985, il se rend à Peshawar (Pakistan) pour filmer les musiciens afghans réfugiés et retrouve son vieil ami Amir. Le film dépeint la vie d'Amir en tant que réfugié, mais aussi sa vie de musicien professionnel. Les réfugiés afghans expriment leurs aspirations à travers des chansons politiques qui ont pour thème la guerre civile en Afghanistan, l'exil, le nationalisme et la révolution islamique.

Résumé : Avant que l'immigration économique étrangère en France ne se trouve sous les feux de l'actualité des médias, le pays a connu d'autres migrations économiques de population, intérieures celles-là. Le film aborde celle de la population féminine de la Bretagne, qui, il n'y a pas si longtemps, au début de la deuxième partie du XXème siècle voyait ses fillettes, considérées par leurs parents trop pauvres comme des bouches en trop à nourrir, envoyées sans ménagement ni sécurité d'aucune sorte dans un Paris totalement inconnu d'elles, pour servir de "bonnes à tout faire", dans les maisons bourgeoises. Thierry Compain a retrouvé, à Paris, ou en Bretagne, un certain nombre d'entre elles, aujourd'hui à la retraite, mais qui n'ont rien oublié de la rudesse de leurs conditions de vie et de travail de leurs débuts. Corvéables à merci, confinées dans des chambres exiguës, elles durent se battre pour ne pas être humiliées.Toutes ne gagnèrent pas ce combat inégal.

Résumé : ̕Marseille, un habitant sur dix vient des Comores et entretient une vie communautaire très riche et des liens vivaces avec son île d'origine. Un poids parfois lourd à porter pour les jeunes qui ont grandi en France et qui nourrissent d'autres aspirations que le sacro-saint "grand mariage" comorien et le respect des traditions. Fatima, Anzui et Faiswal, quant à eux, tentent de tisser au quotidien des liens entre les différentes parts de leur identité, entre les cultures et les générations. Reflets d'une société métissée, ils inventent de nouveaux modèles, cultivant tout à la fois leur indépendance et l'attachement à leurs origines.

Résumé : Claudio est né en Grèce, élevé à Venise, marié à Tarente, et c’est à New-York qu’il fut assassiné après y avoir poursuivi le rêve américain pendant vingt-ans. Giacomo Abbruzzese reconstitue l’histoire de son grand-père en nous plongeant dans le New-York des années soixante sur les notes de Billy Joel et une ambiance de film de gangster. A travers les témoignages et les souvenirs de ses proches, des deux côtés de l’océan, on découvre un personnage mystérieux, complexe, en perpétuelle fuite. C’est le portrait d’un homme que personne n’a jamais vraiment connu.

Résumé : Des femmes de la diaspora malienne, vivant à Montreuil (Seine-Saint-Denis), s'adressent dans une lettre filmée à une personne de leur choix. Des femmes de Bamako et de Kayes au Mali s'en inspirent ensuite librement, pour réaliser à leur tour leur "lettre filmée". Chacune était invitée à parler de son travail, chacune a saisi l'occasion pour dire ce qui est important pour elle. Toutes ont participé aux étapes successives de la fabrication de ces courts-métrages. L'ensemble forme un film qui enjambe les distances, fait résonner les voix qui expriment les passions, les humiliations, la force de ces femmes.

Résumé : Le film s'ouvre sur le désert tchadien que fait découvrir à la réalisatrice qui filme, un de ses habitants parmi les plus attachés à ses ressources naturelles : un éleveur nomade, .tandis que se fait entendre un grondement sourd qui se rapproche peu à peu : une large route bitumée est en construction, par une société française, dans ce paysage a priori tranquille. Le cadre change alors, pour passer, comme en glissant, du campement pastoral nomade, aux travailleurs de la route et à leur habitat , qui , pour être ,lui aussi, provisoire, se révèle, selon la catégorie de personnel, pourvu de tout le confort et des plaisirs annexes qu'il procure, ou rudimentaire : bâtiments en dur , protégeant bien du soleil écrasant , pour les Blancs, containers climatisés pour les cadres africains, parfois venus d'autres pays francophones, et simples baraquements bricolés pour les autres. La route attire les populations limitrophes ou lointaines qui s'installent à proximité, dans l'espoir qu'elle leur fera connaître un avenir meilleur. Attentive à tout et à tous, respectueuse de chacun, la réalisatrice donne à voir, tout en douceur, une Afrique embarquée dans le grand chambardement de la mondialisation économique, aux résultats hypothétiques pour sa population.Comme le dit l'une des personnes filmées : "Ce chantier ne change rien pour nous, mais il est beau à voir..". Le film aussi.

Contenu : "Le Centre d'Information et de Documentation Jeunesse a pour mission d'informer les jeunes sur tous les sujets qui les concernent : initiatives, projets, études, métiers, formation en alternance, orientation, emploi, formation continue, stages en entreprise, jobs d'été, séjours linguistiques, bourses, logement étudiant, mobilité internationale…"

Résumé : "J'ai l'impression de leur voler leur jeunesse. Ils n'ont pas de temps pour jouer." Dans cette ferme, comme dans beaucoup d'autres en Moldavie, la femme est partie travailler à l'étranger, pour combler les dettes, payer les études des enfants, réparer la maison, laissant le père seul avec les enfants. Costica Arhir met un point d'honneur à bien élever ses enfants. Il surveille leurs études, leur coupe les cheveux, leur fait la lecture et les mobilise pour les travaux de la ferme, le ménage, la cuisine. L'éloignement de la mère est pallié par une organisation collective du travail. Mais "Podul de fiori" est plus qu'une chronique de la vie en autarcie de cet homme seul avec ses enfants, au jour le jour, il est aussi un film pédagogique. Pas une de ses actions que le père n'explique à ses enfants, pas un ordre dont il ne donne les raisons. Il fait de sa vie une pièce de théâtre où les corvées se muent en jeux, et dont ses enfants sont à la fois les spectateurs et les acteurs. La mère se rappelle à sa famille de multiples façons : par l'arrivée d'un colis, par la brièveté d'une communication téléphonique, par un dessin au coin d'une porte la représentant avec une robe et un grand chapeau noirs sous un soleil flamboyant, par la durée même du film étalé sur plusieurs saisons. Parfois, Costica parle seul devant la caméra, tirant le bilan des actifs et des passifs de la journée. Le film change alors de statut et nous donne la clé : si, pour le réalisateur, il est initialement une description émouvante de la dégradation de la situation des paysans en Moldavie, pour Costica, c'est le moyen le plus astucieux d'écrire à sa femme et de lui donner des nouvelles des siens. Le film s'inverse alors : vu par la mère, il est tout ce qui lui manque. Yann Lardeau, extrait du catalogue du festival Cinéma du réel 2008.

Résumé : Le réalisateur, né en Ethiopie, qu'il a quittée pour Israël à l'âge de 6 ans, dans le cadre de l'opération Moïse des Nations-Unies, n'a pu être rejoint par sa famille que 6 ans après. Après le traumatisme de la séparation et de l'intégration dans une nouvelle société, c'est alors à la redécouverte de son identité culturelle et familiale d'origine qu'il a dû faire face. Mais c'est à son frère adoptif Sisaï, lui aussi né en Ethiopie et arrivé en Israël avec la famille du réalisateur, qu'il consacre son film. Sisaï, au moment du film, est en train de terminer son service militaire dans l'armée israélienne, va lui-même devenir père, et apprend que son père biologique, resté en Ethiopie, et qu'il n'a jamais vu, est retrouvé...La rencontre avec ce père, chrétien pratiquant, dans son pays natal, est un grand moment qui aide Sisaï à recoller tous les morceaux de son identité, malmenée entre l'Ethiopie, la guerre qui y a fait rage et a été à l'origine du départ en Israël, Israël, le judaïsme, la chrétienté et la laïcité. Le lien entre tous ces éléments est constitué par le père et la mère du réalisateur, également parents adoptifs de Sisaï, également déracinés dans leur pays d'accueil, mais porteurs et transmetteurs, à leur manière discrète mais indestructible, de ces valeurs universelles que sont l'amour des parents pour leurs enfants, la bienveillance envers ses semblables humains, quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent et quoi qu'ils aient pu faire (le père biologique de Sisaï a disparu un jour sans explication, en abandonnant la mère et l'enfant à naître -il s'est avéré, lors des retrouvailles, qu'il avait lui-même été victime de la guerre en cours).

Résumé : En 1985, le réalisateur filme Farid, Naguib et Abdel Ouab, trois frères âgés d'un peu plus de 20 ans, qui vivent à Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis) avec leur famille originaire de Kabylie (Algérie) où le père voudrait bien qu'ils retournent définitivement. Mais les trois jeunes ont tous grandi en banlieue parisienne. Farid milite dans une agence de presse, Naguib fait de la boxe, et Abdel ouab est étudiant en première année d'université.

Résumé : La Suisse a connu, dans les années 1950 et 1960, un essor économique sans précédent. Pour faire face à un besoin de main-d'oeuvre accru, elle est allée chercher dans le Sud de l'Europe près d'un million de travailleurs étrangers, italiens, portugais et espagnols surtout. "Album de famille" relate l'émigration de la famille du réalisateur, dont la particularité est d'être semblable à des milliers d'autres familles espagnoles venues s'établir en Suisse dans l'espoir de refaire leur vie.

Résumé : L'Atelier, un espace situé au coeur de la Bibliothèque publique d'information (Centre Pompidou), où se déroulent quotidiennement depuis plusieurs années des conversations en français langue étrangère (FLE).

Résumé : Vrej et Kevork sont nés en Syrie. Ils sont les descendants d'exilés arméniens qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle pour fuir le génocide. En 2011, la guerre civile syrienne les contraints à quitter Alep pour revenir sur la terre de leurs ancêtres. C'est une terre rêvée qui devient palpable, mais le retour de Vrej et Kevork va révéler une image contrastée de l'Arménie.

Résumé : Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a trente ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violence et dans la honte de son milieu. Entre démons de l'extrémisme et déterminisme social, comment vivent ceux qui sont restés ? Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l'avenir à l'heure où la peur semble plus forte que jamais.

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