Recherche simple :

  •    Tous les mots : Pauvreté
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 2529

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : A partir de photographies, de cartes postales et dans le décor presqu'intact de Saint-Sauveur en Puisaye où est née Colette, Marguerite Boivin, érudite locale, et Alain Brunet, l'un des biographes de Colette, évoquent d'abord longuement la figure maternelle de Sido à travers la chronique villageoise et familiale : son arrivée à Saint-Sauveur, un premier mariage malheureux, l'arrivée du nouveau percepteur Joseph Jules Colette avec son passé glorieux de militaire, le second mariage, la naissance des enfants, les difficultés du couple à s'intégrer dans la bourgeoisie locale. Lorsque Colette, dans "La Maison de Claudine", évoque le paradis perdu de son enfance, sa Puisaye natale, le jardin famailial, les campagnes et les forêts environnantes, sa mère est morte depuis déjà dix ans. L'écrivain Michel de Castillo souligne à quel point Colette, alors au seuil de la maturité, "possède" sa mère en littérature. Elle en fait une déesse-mère dont elle idéalise le portrait. C'est selon lui une "revanche sur tout ce qu'il y a eu avant". Marie-France Berthu-Couvertin, universitaire, évoque ces années où Colette a fui le milieu familial et ses problèmes et a "déserté" sa mère. Claude Pichois et Judith Thurmann, autres biographes, évoquent l'amour fusionnel entre Colette et sa mère mais aussi la révolte contre la pauvreté, les dettes, les rapports empreints de culpabilité, de reproches et de rancune entre mère et fille.

Résumé : Tourné en Italie, ce film rend compte d'une réalité du pays déjà ancienne : l'émigration en masse des forces vives du sud du pays vers le Nord, ici de la Calabre jusqu’à Aoste. Prenant le contre-pied de l'image classique de l'émigré mettant péniblement de côté quelque argent qu'il envoie à sa famille, la réalisatrice aborde la question de la migration italienne vers le Nord par un angle inattendu : celui de la solidarité des familles calabraises envers leurs malheureux exilés. C'est l'occasion pour la réalisatrice de révéler la solidité des liens familiaux dans cette société rurale et de l'importance de l'exil dans son histoire. C'est aussi, à mots couverts, une dénonciation subtile de la responsabilité de la mafia dans l'état de pauvreté permanente de la région. Le film commence par l’évocation des activités traditionnelles de ces familles : ramassage des olives sous les arbres dans les filets tendus par terre, cueillette des oranges, cuisson au four du pain pétri par la mamma, rassemblement des aubergines, piments et autres courgettes, fabrication de la provola … Avec ces produits dont la saveur et l’odeur sont indissolublement liées au pays, sont préparés avec soin des colis qui seront transportés en camion. Et le voyage vers le Nord démarre, comme chaque mois, en passant par Rome, Florence, Orvieto, Arezzo, Gênes, Vercelli et, au bout de ces 1 500 kilomètres, Aoste, où les lettres et les colis trouvent leurs destinataires...

Résumé : Shaïma et Hossein s'aiment depuis l'enfance. Mais Hossein, poussé par la misère et non par conviction, s'est engagé dans la guerre aux côtés des talibans. Une explosion le laisse paralysé des deux jambes, ce qui le maintient, semble-t-il définitivement, dans la pauvreté. Le père de Shaïma force alors sa fille à se marier avec un homme riche, mais polygame. Les deux amants se voient en cachette, sous la menace, en cas de dénonciation, du châtiment que réservent, en ces circonstances, les impitoyables règles tribales locales. Mais le film va bien au-delà de cette histoire d'amour. Hors-champ, la réalisatrice et son interprète afghane ont si bien réussi à établir des relations authentiques avec les filmés, qu'elles évoluent, semble-t-il, en toute liberté et confiance au sein des deux familles. Et la parole des uns comme des autres fuse, révélant en profondeur et sur le vif l'organisation patriarcale régissant les relations entre les hommes et les femmes, au centre de laquelle règne l'argent. Les femmes, qui n'ont pas leur mot à dire sur leur sort, n'ont pas un statut différent de celui du bétail. Le père de Shaïma explique que du fait de la dureté du temps, il ne tire ses revenus que de la vente en mariage de ses filles, y compris sa petite de 13 ans, vendue dernièrement au Pakistan, comme ose le lui reprocher amèrement son épouse.C'est ainsi que , contre sa volonté, Shaïma est la 4ème épouse de son mari. Hossein dévoile aussi le rôle de l'argent dans les alliances politiques, qui changent avec la première offre pécuniaire plus avantageuse. S'interessant , en profondeur, aux rouages de la société afghane traditionnelle, ce film, porté par une réalisation de qualité, s'avère particulièrement précieux.

Résumé : Les Presses Universitaires de France et Frémeaux & Associés proposent cette biographie de François Premier, analysée et expliquée par Pascal Brioist, professeur des universités, spécialiste de l’histoire intellectuelle et scientifique de la Renaissance. L’évocation de François Ier éveille en nous les souvenirs scolaires des portraits de Clouet ou du Titien, de la bataille de Marignan ou du séjour de Léonard de Vinci au Clos Lucé. Mais au-delà des images convenues, qui était précisément ce roi mécène ? Quelles furent ses entreprises politiques ? Pascal Brioist détaille par le menu la biographie du grand homme, son éducation, sa formation, ses pratiques du pouvoir et son inclination pour les arts. Un destin qui prend forme sur fond de construction nationale (l’unification linguistique de la France), d’évènements européens (les guerres d’Italie, les débuts de la Réforme, la rivalité avec les Habsbourg) et d’histoire mondiale (la course au Nouveau Monde).

Explorer les sujets liés :