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Contenu : Annuaire français des psychothérapeutes

Résumé : A 22 ans Wolfgang Fasser, musicien, thérapeute et chercheur de sons, perdit la vue suite à une rétinite pigmentaire. Très jeune il a dû se confronter à un monde fait pour les voyants. D'abord physiothérapeute en Suisse, il prit la route de la musicothérapie en s'installant dans un village du Casentino en Toscane près de Poppi où il fonde un atelier "Il trillo" ouvert aux enfants lourdement handicapés, atteints de lésions cérébrales ou de troubles psychiques, paralysés ou autistes. Le film montre Wolfgang Fasser chasseur de sons dans la campagne toscane et Wolgang Fasser thérapeute lors de séances de travail avec les enfants où le dialogue s'intaure grâce aux instruments de musique, aux sons et aux bruits en étroite corrélation avec des exercices tactiles. "J'aimerais aider les enfants à devenir ce qu'ils sont dans leur fort intérieur. J'aimerais aider les enfants à devenir aussi sûrs d'eux qu'ils connaîtront beaucoup de joie dans leur vie, qu'ils auront confiance en eux et qu'ils ressentiront la dignité au travers de toutes les cellules de leur corps."

Résumé : Comment l'art-thérapie, approche par stimulation cognitive, prise en charge non médicamenteuse peut aider des patients qui présentent la maladie type Alzheimer. S'appuyant sur la plasticité neuronale, l'art-thérapie peut redonner un bien-être physique, psychique et corporel au malade tout en s'inscrivant dans une démarche humaniste qui vise à faire vivre jusqu'au bout des moments inouis aux patients.

Résumé : Sedina, Jasmina, Senada, trois femmes, trois jeunes villageoises européennes. Au cours de la guerre de Bosnie (1992-1995), leur univers s'est effondré. Leur mari et plusieurs dizaines d'hommes de la famille ont disparu. Maison, terre, village, pays ont été emportés dans la tourmente. Le cours de la vie lui-même s’est comme arrêté. Quelques années après pourtant, un automne, elles emménagent avec leurs enfants dans une maison appartenant à l'association Vive Zene à Tuzla (Bosnie). Elles y entreprennent pour quatre saisons une psychothérapie et entament ainsi un processus vital pour se reconstruire, tenter de devenir sujets de leur destin, sortir de la prostration. Au coeur de ce projet, la rencontre avec la psychothérapeute, Fika, passeuse et médium qui permet à la victime d'être reconnue dans son intégrité.

Résumé : "De tout temps, les hommes se sont infligés les uns les autres des violences destructrices, individuelles ou de masse. Quand elle n'y perd pas la vie, chaque victime en est profondément traumatisée. Lorsqu'il est possible d'y recourir s'engage alors parfois une thérapie où chacun va tenter de comprendre, de surmonter cette violence qui est entrée en lui avec fracas... La violence extrême intentionnelle ou organisée provoque des effets qui vont au-delà de l'effroi et de la douleur. Les repères qui soutenaient jusque-là l'individu sont détruits, les fondements de l'humanité même sont touchés". Le film suit le travail de thérapeutes qui, face à des victimes et des agressions très diverses se retrouvent confrontés au visage universel du traumatisme. Ainsi assistons-nous à quelques moments des séances de musicothérapie de Mya, 14 ans, avant le procès qui doit reconnaître son statut de victime d'abus sexuels de la part de son demi-frère. Le recours au son et au rythme dans la thérapie est une aide pour accéder à la parole lors du procès et se reconstruire. Christian Lachal, psychanalyste et ethnopsychiatre, responsable des programmes de santé mentale de MSF (Médecins sans frontières) visite des enfants rescapés, Ahmed Ala et Barra, de Raffah dans la Bande de Gaza lors de séances de thérapies familiales avec traducteur. "Quelquefois on est surpris parce qu'on a l'impression que les gens sont souriants. On les voit dans des maisons et on a presque l'impression que tout va bien ; alors qu'il y a des tirs à côté, des trous dans le mur. Il s'agit déjà d'une hyperadaptation par rapport à une situation anormale qui est une situation de guerre. Dans de telles situations les gens tentent de maintenir coûte que coûte la vie quotidienne. Cette nécessité permet aux populations de supporter l'insupportable." Christian Lachal souligne et interroge le fait que les enfants puissent grandir avec la violence (sans cesse réactivée par les événements, la guerre) sans qu'elle devienne le noyau de leur être, de leur personnalité. Stéphanie, 29 ans, violée à Paris, une après-midi, a décidé de suivre une psychothérapie avec Carole Damiani de l'association Paris Aide aux Victimes. Ce travail de reconstruction repose également sur le corps, comment la victime a vécu l'agression dans son corps, comment le corps a réagi, comment retrouver du plaisir. "Le travail est non seulement intellectuel (la thérapie) mais aussi un travail de sensations (retrouver des émotions corporelles) pour ensuite pouvoir les lier à des mots" (Carole Damiani). Pour Jean, survivant du génocide du Rwanda, réfugié puis adopté par une famille québécoise en 1999, la thérapie s'est engagée à l'hôpital de Montréal avec deux psychologues, Cécile Rousseau et Déogratias Bagilishya d'origine rwandaise. Ces quatre témoignages et le point de vue des différents thérapeutes montrent qu'après un traumatisme le retour comme avant est impossible, qu'il y a perte et deuil nécessaires d'une identité antérieure et émergence d'une nouvelle identité qui peut être fragmentée. "L'histoire de la violence humaine dans ses formes les plus extrêmes porte le jamais plus et la répétition. La conscience de notre côté lumière et de notre côté ombre suppose un position d'ambivalence par rapport à nous-mêmes et aux autres et nous permet, je pense, de devenir de meilleurs humains." (Cécile Rousseau)

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