Recherche simple :

  •    Tous les mots : Relations entre frères
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 19

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : Le réalisateur, né en Ethiopie, qu'il a quittée pour Israël à l'âge de 6 ans, dans le cadre de l'opération Moïse des Nations-Unies, n'a pu être rejoint par sa famille que 6 ans après. Après le traumatisme de la séparation et de l'intégration dans une nouvelle société, c'est alors à la redécouverte de son identité culturelle et familiale d'origine qu'il a dû faire face. Mais c'est à son frère adoptif Sisaï, lui aussi né en Ethiopie et arrivé en Israël avec la famille du réalisateur, qu'il consacre son film. Sisaï, au moment du film, est en train de terminer son service militaire dans l'armée israélienne, va lui-même devenir père, et apprend que son père biologique, resté en Ethiopie, et qu'il n'a jamais vu, est retrouvé...La rencontre avec ce père, chrétien pratiquant, dans son pays natal, est un grand moment qui aide Sisaï à recoller tous les morceaux de son identité, malmenée entre l'Ethiopie, la guerre qui y a fait rage et a été à l'origine du départ en Israël, Israël, le judaïsme, la chrétienté et la laïcité. Le lien entre tous ces éléments est constitué par le père et la mère du réalisateur, également parents adoptifs de Sisaï, également déracinés dans leur pays d'accueil, mais porteurs et transmetteurs, à leur manière discrète mais indestructible, de ces valeurs universelles que sont l'amour des parents pour leurs enfants, la bienveillance envers ses semblables humains, quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent et quoi qu'ils aient pu faire (le père biologique de Sisaï a disparu un jour sans explication, en abandonnant la mère et l'enfant à naître -il s'est avéré, lors des retrouvailles, qu'il avait lui-même été victime de la guerre en cours).

Résumé : "Suite à une loi israélienne stipulant que les Palestiniens n'ont le droit de vivre que dans la ville où ils sont nés, Rashid Masharaoui, réalisateur, né à Gaza, ne peut rentrer chez lui, à Ramallah. Il décide alors de faire un film, d'interroger Arafat : Qu'est ce qu'il compte faire pour lui, pour eux ? Que sera l'avenir de la Palestine ? Assiégé à Ramallah, Arafat est difficile d'accès. Rashid se tourne vers le Dr. Fathi Arafat, le frère de Yasser, président du Croissant rouge palestinien, atteint d'un cancer qu'il soigne à Paris. Peu à peu, une relation particulière naît entre Rashid et lui. C'est le journal intime de cette relation qui devient la matière du film." (film-documentaire.fr

Résumé : "De tout temps, les hommes se sont infligés les uns les autres des violences destructrices, individuelles ou de masse. Quand elle n'y perd pas la vie, chaque victime en est profondément traumatisée. Lorsqu'il est possible d'y recourir s'engage alors parfois une thérapie où chacun va tenter de comprendre, de surmonter cette violence qui est entrée en lui avec fracas... La violence extrême intentionnelle ou organisée provoque des effets qui vont au-delà de l'effroi et de la douleur. Les repères qui soutenaient jusque-là l'individu sont détruits, les fondements de l'humanité même sont touchés". Le film suit le travail de thérapeutes qui, face à des victimes et des agressions très diverses se retrouvent confrontés au visage universel du traumatisme. Ainsi assistons-nous à quelques moments des séances de musicothérapie de Mya, 14 ans, avant le procès qui doit reconnaître son statut de victime d'abus sexuels de la part de son demi-frère. Le recours au son et au rythme dans la thérapie est une aide pour accéder à la parole lors du procès et se reconstruire. Christian Lachal, psychanalyste et ethnopsychiatre, responsable des programmes de santé mentale de MSF (Médecins sans frontières) visite des enfants rescapés, Ahmed Ala et Barra, de Raffah dans la Bande de Gaza lors de séances de thérapies familiales avec traducteur. "Quelquefois on est surpris parce qu'on a l'impression que les gens sont souriants. On les voit dans des maisons et on a presque l'impression que tout va bien ; alors qu'il y a des tirs à côté, des trous dans le mur. Il s'agit déjà d'une hyperadaptation par rapport à une situation anormale qui est une situation de guerre. Dans de telles situations les gens tentent de maintenir coûte que coûte la vie quotidienne. Cette nécessité permet aux populations de supporter l'insupportable." Christian Lachal souligne et interroge le fait que les enfants puissent grandir avec la violence (sans cesse réactivée par les événements, la guerre) sans qu'elle devienne le noyau de leur être, de leur personnalité. Stéphanie, 29 ans, violée à Paris, une après-midi, a décidé de suivre une psychothérapie avec Carole Damiani de l'association Paris Aide aux Victimes. Ce travail de reconstruction repose également sur le corps, comment la victime a vécu l'agression dans son corps, comment le corps a réagi, comment retrouver du plaisir. "Le travail est non seulement intellectuel (la thérapie) mais aussi un travail de sensations (retrouver des émotions corporelles) pour ensuite pouvoir les lier à des mots" (Carole Damiani). Pour Jean, survivant du génocide du Rwanda, réfugié puis adopté par une famille québécoise en 1999, la thérapie s'est engagée à l'hôpital de Montréal avec deux psychologues, Cécile Rousseau et Déogratias Bagilishya d'origine rwandaise. Ces quatre témoignages et le point de vue des différents thérapeutes montrent qu'après un traumatisme le retour comme avant est impossible, qu'il y a perte et deuil nécessaires d'une identité antérieure et émergence d'une nouvelle identité qui peut être fragmentée. "L'histoire de la violence humaine dans ses formes les plus extrêmes porte le jamais plus et la répétition. La conscience de notre côté lumière et de notre côté ombre suppose un position d'ambivalence par rapport à nous-mêmes et aux autres et nous permet, je pense, de devenir de meilleurs humains." (Cécile Rousseau)

Résumé : Etude d'anamorphose. Cette technique picturale, inventée au 16e siècle, joue sur la relation complexe entre l'oeil et ce qu'il voit.

Résumé : C'est l'histoire d'un enfant différent, toujours allongé, aux yeux noirs qui flottent, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C'est l'histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l'aîné, qui, dans sa relation fusionnelle avec l'enfant, s'abandonne et se perd. Celle de la cadette, dans la colère et le dégoût de celui qui a détruit l'équilibre. Celle du petit dernier qui a la charge de réparer, tout en vivant escorté d'un frère fantôme. Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l'aîné qui aime follement, de la cadette révoltée. Du dernier qui saura réconcilier les histoires. La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie. Ce roman magnifique et lumineux sonne juste.

Explorer les sujets liés :