Résumé : Bouleversé par l'injustice et la misère sociale que lui avait fait découvrir, en 1933, le tournage de son film "Misère au Borinage", Henri Storck entreprend, en 1937, une enquête approfondie sur le quart-monde et les taudis, dans un bidonville wallon : "Les Maisons de la misère". Ainsi montre -t -il la promiscuité des familles nombreuses, les femmes qui meurent en couche, la hantise des huissiers, les usuriers et les propriétaires rapaces, les expulsions, les enfants sans enfance, le chômage, l'inceste, la tuberculose, l'impossibilité d'apprendre, mais aussi la solidarité entre voisins. Quant à la forme du film, Il explique : "La formule du film est de dérouler sur l'écran un reportage authentique et construit et, par le truchement d'une série de scènes jouées, donner à certains moments du film un aspect et une forme dramatiques. Je crois qu'il est utile et même fécond de mêler ainsi étroitement le documentaire au drame."

Résumé : Ce livre raconte Bruxelles et son eau. Il parle de cours d’eau disparus, de rivières voûtées, de luttes et de conquêtes sociales, d’égouts, d’inondations, de bière, du canal et de son port, des autorités publiques et de leurs actions, d’intercommunales, du “prix” de l’eau de robinet...La deuxième partie est dédiée aux métiers, aux femmes et aux hommes qui, en surface ou en sous-sol, assurent toutes les fonctions nécessaires pour que l’eau de la ville soit le “miracle” quotidien qui nous permet d’avoir accès à l’eau à un coût public (comprenant eau potable et assainissement) d’1 euro les 500 litres ! C’est un reportage, présentant des biographies, des anecdotes, le travail au quotidien.Le projet éditorial qu’il exprime fait partie de la Campagne européenne “L’eau bien commun pour la vie”, initiée par l’IERPE (Institut Européen de Recherche sur la Politique de l’Eau) et l’association d’éducation à l’environnement KREATIVA.

Résumé : En ces temps de crise, il faut lire et relire cette chronique de l’Amérique de la Grande Dépression. Ce livre clé, « d’une critique impitoyable et d’une grande tendresse » (Jorge Semprun), a marqué les esprits dès sa sortie en 1938. Dans un genre littéraire qui lui est propre, qui tient autant du reportage que de la forme romanesque, Pozner observe et décrit un pays, les États-Unis, alors en pleine détresse spirituelle et matérielle, mais qui ne cesse de fasciner. Ce peuple, l’auteur en sonde l’âme par un puissant montage de détails : la vie quotidienne de Harlem, les briseurs de grève de l’agence Pinkerton, la guerre des journaux à Chicago, les héros déchus de Hollywood, les grèves violentes dans les mines de Pennsylvanie, John Dos Passos et Waldo Frank, le courrier du cœur et les écrivains publics, le marchand de lacets de Wall Street, les gangsters et les croque-morts…

Résumé : Tout pour réussir les épreuves de géographie dans un ouvrage 3 en 1 ! Ce manuel, parfaitement en phase avec les épreuves des concours, comprend : - 48 commentaires complets de cartes topographiques ; - une géographie régionale de la France (243 extraits de cartes et plus de 1 350 toponymes utilisés) ; - une géographie générale, à jour des derniers concepts géographiques et scientifiques ; - des cours à travers neuf grands thèmes (les littoraux, les montagnes, les territoires agricoles, les territoires du vide, la forêt, les territoires urbains et périurbains, les territoires de la vigne, l'industrie, l'Outre-mer) ; - des questions types et encarts pour se préparer efficacement aux épreuves écrites et orales ; - un lexique complet de plus de 700 définitions et notions indispensables. Préface de Daniel Oster, Président de l'association "Les cafés géographiques". + Offert en ligne - Pour chaque chapitre, une fiche "le + concours" permettant de réfléchir aux notions abordées à travers un autre angle ou média (vidéo, reportage, étude d'une photographie, quizz interactif...).

Résumé : No árido arraial de Canudos, no sertão baiano, organizou-se, em meados da década de 1890, uma comunidade de pessoas pobres, seguidoras do líder religioso Antônio Conselheiro. Estima-se que tenham chegado a 25 mil indivíduos. Era uma sociedade à margem do Estado baiano e da jovem República brasileira. O descumprimento de pequenas leis e o descontentamento com questões relativas a impostos provocaram a ira do governo, que respondeu enviando tropas – estaduais e a seguir federais – para esmagar o povoado.Euclides da Cunha (1866-1909) visitou o palco do conflito em 1897 como correspondente do jornal O Estado de S.Paulo. Até então, a notícia que se tinha do longínquo embate era de sertanejos selvagens, fanáticos religiosos e antirrepublicanos. Após retornar ao centro do país, Euclides redigiu a maior parte do que viria a ser Os sertões, publicado pela primeira vez em 1902. Decorrido mais de um século de sua publicação e da Guerra de Canudos, esta obra peculiar e grandiosa, misto de reportagem de guerra, ensaio documental-histórico e libelo político, continua sendo um texto fundamental para se entender o Brasil de ontem e de hoje.©éditeur

Résumé : La 4e de couv. indique : "À mi-chemin entre le carnet de notes et le catalogue classique, le présent ouvrage ne se contente pas de décrire l'histoire de la Halle au musée ni de relater la vie des deux architectes, Pierre Marnotte (1797-1882) et Louis Miquel (1913-1986), qui ont contribué à cette évolution. Cette publication, richement illustrée, alterne contributions de spécialistes de l'architecture et du patrimoine, textes d'historiens d'art et témoignages. Des artistes contemporains tels Estelle Fredet et Aurélien Imbert ont eu la mission de faire vivre cette exposition. Ils ont rendu perceptibles la spécificité du sujet et ses paradoxes par la production de dispositifs visuels, archives, maquettes et objets disparus. De même que l'exposition Maîtres carrés n'est pas une exposition d'architecture au sens strict, le catalogue est pensé comme un véritable documentaire qui n'hésite pas à livrer les questionnements, les doutes des chercheurs qu'il a ainsi pu réunir. Il revient aussi sur les points saillants qui relèvent autant du reportage que de la poésie, autant du descriptif que de l'enquête imaginaire."

Résumé : As milícias são apresentadas ao lado de policiais, traficantes, bicheiros, matadores, justiceiros, torturadores, deputados, vereadores, ativistas, militares, líderes comunitários, jornalistas e sobretudo vítimas de uma cena criminal tão revoltante quanto complexa. O livro se constrói a partir de depoimentos de protagonistas dessa batalha. São entrevistas que chocam pela franqueza e riqueza de detalhes, em que assassinatos se sucedem e as ligações entre policiais, o tráfico, o jogo do bicho e o poder público se mostram de forma inequívoca. Num cenário em que o Estado é ausente e as carências se multiplicam, a violência se propaga de forma endêmica, mas deixa no ar a questão: qual a alternativa? A resposta está longe de ser simples. Sobretudo num país de urbanização descontrolada e cultura política permeável ao autoritarismo. Dos esquadrões da morte formados nos anos 1960 ao domínio do tráfico nos anos 1980 e 1990, dos porões da ditadura militar às máfias de caça-níquel, da ascensão do modelo de negócios miliciano ao assassinato de Marielle Franco, este livro joga luz sobre uma face sombria da experiência nacional que passou ao centro do palco com a eleição de Jair Bolsonaro à presidência em 2018. Mistura rara de reportagem de altíssima voltagem com olhar analítico e historiográfico, A república das milícias expõe de forma corajosa e pioneira uma ferida profundamente enraizada na sociedade brasileira. - Note de l'éditeur

Résumé : In 1983, a small group of Mexicans traveled to the Lacandón Jungle in Mexico's southern state of Chiapas, with the dream of organizing a national revolution. For the next ten years they lived with the indigenous Mayan communities there, listening, learning and blending with them. This was the beginning of the Zapatista movement, which made its dramatic public debut on January 1, 1994, when thousands of armed indigenous people occupied seven Chiapas towns and declared war on the Mexican government. Their demands -- not just for the oppressed and poverty-stricken indigenous communities, but for all Mexicans -- were clear: equality, democracy, liberty, justice, independence, employment, land, food, housing, health, education and peace. The Fire and the Word tells the story of the Zapatista movement, from its clandestine birth in the jungle of Chiapas, to its impact on Mexico and its ongoing influence around the world. Gloria Muñoz lived for years in remote Mayan villages and interviewed some of the group's organizers. Their first-person accounts are woven throughout the text, along with reportage and contextual history. The result is a story composed of "the little pieces of mirrors and crystals that make up the various moments" (Subcomandante Marcos) of the Zapatistas' years of open struggle, the reflections of a history that is still being made, one which continues to inform and inspire activists and intellectuals around the globe. - Note de l'éditeur

Résumé : Dès sa construction, la villa Cavrois fut un objet, un terrain d’exploration pour les photographes. C’est Robert Mallet-Stevens lui-même qui en lança la mode en publiant dès 1932 au sein de la revue L’Architecture d’aujourd’hui les photographies d’Albin Salaün, lesquelles donnèrent lieu deux ans plus tard au livre Une demeure 1934, petit recueil de 28 pages composé de splendides photographies en noir et blanc. Les images de la villa font alors le tour du monde et sont publiées dans de nombreux journaux et magazines.Dans les années 1980, le Centre Georges Pompidou confia à Véra Cardot et Pierre Joly un ultime reportage avant que la famille Cavrois ne disperse le mobilier et ne vende son "château moderne". Suivirent 10 ans d’abandon et de vandalisme au cours desquels maints photographes et artistes se glissèrent derrière les palissades pour rapporter des clichés qui, pour être souvent d’une grande beauté plastique, n’en témoignent pas moins de l’extrême dégradation de la villa. En 2015, la villa enfin restaurée et restituée dans son état de 1932 fut sans doute la construction moderne la plus photographiée et la plus publiée de l’année.Aujourd’hui, cette monographie en images entraîne le lecteur à travers plus de 80 ans d’une aventure architecturale unique.. Prix Beaux livres (Nuit du livre 2017). Edité une première fois en 20016.

Résumé : Depois de receber diversos prêmios e vender mais de 2,5 milhões de exemplares no Brasil, em Portugal e nos Estados Unidos com a série 1808, 1822 e 1889, o escritor Laurentino Gomes dedica-se a uma nova trilogia de livros-reportagem, desta vez sobre a história da escravidão no Brasil. Resultado de seis anos de pesquisas e observações, que incluíram viagens por doze países e três continentes, este primeiro volume cobre um período de 250 anos, do primeiro leilão de cativos africanos registrado em Portugal, na manhã de 8 de agosto de 1444, até a morte de Zumbi dos Palmares. Entre outros aspectos, a obra explica as raízes da escravidão humana na Antiguidade e na própria África antes da chegada dos portugueses, o início do tráfico de cativos para as Américas e suas razões, os números, os bastidores e os lucros do negócio negreiro, além da trajetória de alguns de seus personagens mais importantes, como o Infante Dom Henrique, patrono das grandes navegações e descobrimentos do século XV e também um dos primeiros grandes traficantes de escravos no Atlântico. Esta é uma história de dor e sofrimento cujos traços ainda são visíveis atualmente em muitos dos locais visitados pelo autor, como Luanda, em Angola; Ajudá, no Benim; Cidade Velha, em Cabo Verde; Liverpool, na Inglaterra; e o cais do Valongo, no Rio de Janeiro.Os dois volumes seguintes, a serem publicados até as vésperas do bicentenário da Independência Brasileira, em 2022, serão dedicados ao século XVIII, o auge do tráfico de escravos, e ao movimento abolicionista que resultou na Lei Áurea de 13 de maio de 1888, chegando até o persistente legado da escravidão que ainda hoje assombra o futuro dos brasileiros. - Note de l'editeur