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Contenu : Le tourbillon. Juste un fil de soie. Les voyages. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Notre île, ton île, mon île. Errante du coeur. Aimer. On dit que je ne suis pas sage. Quelle merveille ton coeur. L'enfant que j'étais. La célébrité, la publicité. Je monte sur les planches. Tout ce que je veux. Les ennuis du soleil. Aimez-moi mieux. Débarrassée de vous. Je suis vous tous qui m'écoutez. Je suis à prendre ou à laisser. Rossignol. Quelle histoire. Jamais. India song. Au verso de ce monde. Le vrai scandale c'est la mort

Résumé : « Ici, on a tous du sang indien et quand ce n'est pas dans les veines, c'est sur les mains. ». Le 11 juin 1981, trois cents policiers de la sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour s'emparer des filets des Indiens mig'maq. Émeutes, répression et crise d'ampleur : le pays découvre son angle mort. Une adolescente en révolte disparaît, un agent de la faune démissionne, un vieil Indien sort du bois et une jeune enseignante française découvre l'immensité d'un territoire et toutes ses contradictions. Comme le saumon devenu taqawan remonte la rivière vers son origine, il faut aller à la source... Histoire de luttes et de pêche, d'amour tout autant que de meurtres et de rêves brisés, Taqawan se nourrit de légendes comme de réalités, du passé et du présent, celui notamment d'un peuple millénaire bafoué dans ses droits.

Résumé : L'intégriste n'aime pas la vie. Pour lui, il s'agit d'une tentation, un éloignement de Dieu et une perte de temps avant le paradis céleste et ses fleuves de lait au goût inaltérable, ses rivières de vin, ses délices et ses vierges. La vie est le produit d'une désobéissance et cette désobéissance est l'oeuvre de l'artiste. L'islamiste en veut à l'artiste qui donne vie à la matière et éloigne les bonnes âmes du paradis par des idées malsaines, un dessin diabolique, un chant envoûtant, une danse maléfique... L'artiste est donc le diable et pour pouvoir le tuer, l'intégriste le déclare ennemi d'Allah. Jadis insouciant, le monde arabo-musulman est devenu l'épicentre d'un intégrisme obtus et souvent violent. La pression des intégristes rend inaudible celle des modérés. La voix de la raison peine à se faire entendre. Face à ce constat désolant qui menace nos libertés les plus basiques, Jawad Rhalib interroge le fascisme islamiste et donne la parole à la voix de la raison pour briser le désormais : "Sois artiste et tais-toi !".

Résumé : "L'année de mes 17 ans, en 1993, mon père est mort d'un mésothéliome, cancer de la plèvre, cancer de l'amiante. J'en ai gardé une incurable inquiétude. J'ai retrouvé récemment son journal intime. Ce sont les matières premières du film. Faire la part du feu, c'est sacrifier ce qui semble négligeable pour sauver l'essentiel. L'amiante protégeait de presque tout, à moindre coût, pour un profit maximum, c'était l'essentiel. Les risques pour la santé étaient connus mais négligés. Son utilisation massive a entretenu un feu bien plus terrible, moins immédiat, moins visible, insidieux. C'est ce feu refoulé, qu'on ne peut plus ignorer, que le film explore. Mon père n'est qu'une victime parmi d'autres. Mon inquiétude m'entraîne à la découverte des contrecoups personnels, concrets, quotidiens, de cette histoire collective. J'ai voulu regarder l'amiante au présent, au plus près, à hauteur d'homme." Tel est le projet d'Emmanuel Roy dans ce film qui aux images de zones industrielles à l'abandon, de sites en expertise et/ou en chantier mêle le fil du récit du père en voix off. Les témoignages sont graves et tous ramènent à la volonté de former et d'informer car l'interdiction en France de l'amiante en 1997 ne signifie pas qu'elle a disparu : la menace est présente, parfois tapie, difficile à éradiquer. Les témoins sont filmés au plus près et dans le même temps sans intrusion. Les lieux également sont rendus à leur invisible dangerosité, à cette menace qu'ils abritent ou risquent de diffuser dans le paysage, les rivières et parmi les riverains.

Résumé : En Inde, le Sâdhu ("ayant atteint son but, homme de bien, saint homme ») renonce à la société pour se consacrer à la libération de l'illusion, l'arrêt du cycle des renaissances et la dissolution dans le divin, la fusion avec la conscience cosmique. "C’est à Gangotri, aux sources du Gange à 3200 mètres dans l’Himalaya, que j’ai rencontré Suraj Baba. Depuis huit ans, ce sâdhu vivait là, de méditation et de yoga. La première fois que je l’ai vu, il réparait le chemin qui menait de sa grotte au Gange. Je l’ai aidé à porter des pierres, il m’a porté un thé au lait avant de s’en retourner à son yoga sur les berges du fleuve sacré. Au fil des semaines, je me suis installé dans la grotte voisine, et au fil des mois, je suis devenu son ami. Le premier depuis huit ans. J’ai compris qu’il se sentait piégé par son érémitisme et n’osait plus retourner au monde après tant d’isolement.Lorsque je lui ai parlé de mon projet de rencontrer des sâdhus parmi les 70 millions de pèlerins de la Kumbha Mela, il m’a demandé si je pouvais l’y guider. Et on est partis pour ce pèlerinage qui, au fil des péripéties, est devenu le plus long de notre vie. Durant ces 18 mois de tournage, on dormait au bord des rivières, se nourrissait de ce que les pèlerins nous donnaient. Lui avançait avec sa petite besace, et moi je le suivais avec ma caméra, dans les plaines gangétiques, en Inde, à travers les cols de l’Himalaya, au Népal, au Mustang, vers le Tibet. Au fil du tournage, Suraj s’est avéré ne pas être un sâdhu comme les autres. Il ne cherchait pas une doctrine, mais son propre chemin. En doutant même de son statut de saint homme, il est devenu pour moi le vrai sage. Un homme en quête." Gaël Métroz.

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