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Résumé : Les médecins de brousse sont les médecins militaires durant l'époque coloniale française en Afrique (plus particulièrement au Congo, au Cameroun et au Gabon) qui secouraient les troupes et soignaient les autoctones. Cette pratique de la médecine a certes jugulé les grandes épidémies (peste, lèpre, maladie du sommeil) avec le Docteur Jamot au Cameroun, mais son humanisme et sa générosité reposent sur le "fardeau de l'homme blanc" , à savoir apporter en Afrique la civilisation et affirmer la supériorité de l'homme blanc. Cette ambiguïté s'inscrit dans l'oeuvre coloniale française.

Résumé : Etre humain en devenir, le grand prématuré chemine au début de sa vie sur un fil entre la vie et la mort. Fragile, respirant à grand peine et en proie à toutes sortes d'agressions extérieures qui mettent sa survie en péril, il se fraye avec difficulté un chemin vers un avenir incertain, entre expériences et traumatismes. Pour la famille également, il s'agit d'une expérience marquante. Une équipe a suivi le parcours hautement médicalisé de ces nourrissons, ex-utero, pour tenter de comprendre un des plus grands mystères de l'humanité : les premiers signes de l'éveil de la conscience chez ces petits êtres funambules.

Résumé : A destination des soignants régulièrement ou occasionnellement en contact avec des personnes polyhandicapées... Le Dr Combe, pédiatre, a mis au point avec son équipe une grille d'hétéroévaluation qui permet d'identifier très sûrement les douleurs chez les polyhandicapés, une douleur sous-estimée voire ignorée...

Résumé : Marcel Pouchelet, chercheur au CNRS et directeur depuis 1986 du service microciné à l'INSERM, s'inscrit dans la lignée de Jean Painlevé et de Jean Comandon. Avec "Intimes ennemis" il nous offre une oeuvre microcinématographique en 5 actes où macrophages et leishmanies s'affrontent sans merci. Ce théâtre des opérations biologiques entre la première ligne de défense (macrophages) et des parasites véhiculés par la mouche des sables (leishmanies) existe depuis des millions d'années. Filmer cette guerre dura plus de 10 ans, décennie pendant laquelle les comportements observés influèrent parfois sur les recherches menées à l'Institut Pasteur par Michel Rabinovitch ou Jean-Claude Antoine.

Résumé : Dix-huit mois durant les deux réalisateurs ont suivi la lutte contre la maladie (de l'annonce du diagnostic à l'issue du traitement) de quatre enfants, Axelle, Hugo, Kareem et Victor, atteints de cancer et soignés dans le service du Professeur Eric Sariban à l'Hôpital pour enfants Reine-Fabiola à Bruxelles. Sans commentaire ni voix off le film laisse affleurer l'émotion dans les regards, dans la lourdeur des traitements subis, dans l'espoir, le découragement des enfants comme des parents. L'humanité et le charisme du Professeur Sariban est le fil rouge de cette expérience humaine faite de révolte, de tendresse, du recours à une médecine de pointe, très sophistiquée et qui ne peut pas tout. Eric Sariban sait parler, trouver les mots pour dire le mal, sa complexité, les récidives toujours possibles et en même temps l'espoir. L'équipe médicale, les réunions de soignants, les débats autour des différents traitements avec les décisions à prendre, car le risque vital est toujours engagé, sont une part importante du film qui nous renseigne sur la difficulté de métiers à très haute responsabilité.

Résumé : 7000 maladies rares ou orphelines touchent 25 millions de personnes en Europe et 27 millions en Amérique du Nord. La lymphangioléiomyomatose (ou LAM) est l’une d'entre elles.Affectant seulement quelques milliers de femmes dans le monde elle apparaît souvent lors de la première grossesse, entraîne la formation de kystes dans les poumons et altère les capacités respiratoires des patientes ; les seuls traitements possibles à l'heure actuelle sont l'utilisation d'oxygène et la transplantation pulmonaire. Enigme pour les chercheurs la LAM provoque un tsunami dans la vie des patientes. Trois femmes, Amy, Havi et Corine affectées par la maladie témoignent et décrivent leur parcours.

Résumé : Depuis plus de trente ans Richard Dindo « cherche à réfléchir sur la mémoire au cinéma, sur la question : Comment fabriquer de la Mémoire avec un film ? » Ce « Travailleur de la mémoire » s’intéresse ici à une des pathologies de la mémoire, la maladie d’Alzheimer, maladie encore très mystérieuse. Pour ce faire il est allé à la rencontre de patients, chez eux, dans une maison de retraite ou des lieux de soins et de diagnostic comme la consultation de la mémoire du service de gériatrie des Hôpitaux universitaires de Genève. Le film présente très peu de commentaires pédagogiques ou de discours médical. Il nous permet pourtant d’appréhender la gravité de la maladie, peut-être parce que le cinéaste a choisi de montrer les relations entre les malades et leurs proches avec une attention toute particulière donnée aux témoignages des proches : une femme qui cherche à garder son mari le plus longtemps possible même si le quotidien devient de plus en plus difficile à supporter, une malade vivant encore chez elle qui ne reconnaît plus sa fille et l'identifie comme sa sœur. Une femme, ancien médecin, témoigne de la maladie de son mari. Richard Dindo saisit à la fois la lutte des malades contre le néant et la souffrance des familles face à ce qu’un des témoins décrit comme un « deuil blanc». A chaque nouvel oubli constaté c’est un deuil qu’il faut faire. Les paroles recueillies s’ancrent dans la souffrance et la perte. Le film nous aide à comprendre et l’évolution de la maladie et le changement relationnel brusque, total qu’elle induit. Car comme l’énonce avec tant de détresse un jeune homme que son grand-père ne reconnaît plus : « Quand tous les souvenirs se sont évadés, tout s’efface, il ne reste qu’une enveloppe vide ; les souvenirs, c’est tout ce qui fait un être ».

Résumé : Elever un enfant handicapé est toujours un chamboulement pour les parents. Elever seul un enfant dans cette situation est une épreuve bien plus grande encore. Comment gérer le fragile équilibre entre le besoin de le protéger et le désir de le voir s'autonomiser le plus possible en dehors de la poche familiale ? D'où le titre de ce documentaire. "Quand un bébé kangourou atteint une certaine maturité, il quitte la poche de sa mère pour découvrir le monde. Avoir un enfant handicapé c'est faire l'expérience d'un corps à corps sans frontière", explique Sarah Moon Howe. Comme si le petit grandissait dans une poche devenue trop étroite. Elle est donc partie à la rencontre de quatre mères dans cette situation, voulant savoir comment elles composent avec cet aller-retour entre la nécessité de prendre soin, de faire grandir et celle de ne pas se laisser complètement entraîner vers une situation de totale abnégation. "Leur expérience à elles m'aideraient peut-être pour ma vie avec Jack" dit-elle.

Résumé : Juillet 1992. Jérôme, vingt ans, voit sa vie basculer suite à un accident de voiture. De multiples fractures, une jambe en miettes, le coma pendant deux jours. A son réveil, un chirurgien lui annonce qu'il va l'amputer mais il refuse radicalement le diagnostic. Le chirurgien accepte de tenter l'impossible : après trente-neuf opérations en cinq ans, Jérôme parvient à remarcher et à reprendre le fil de sa vie. Au cours de sa rééducation, il découvre sa vocation et devient orthoprothésiste pour se mettre au service de ceux qui n'ont pas eu sa chance... Mais aujourd'hui, Jérôme a décidé d'affronter l'inéluctable : l'amputation. Car depuis vingt ans, la douleur ne le quitte jamais. A travers son portrait, ce film propose un renouvellement du regard et une réflexion profonde sur l'amputation et le handicap.

Résumé : Gérard Legrand, aventurier, journaliste et écrivain est mort de la Maladie de Charcot, une maladie neurologique dégénérative à l'issue fatale. Petit à petit en moins de trois ans, il est devenu prisonnier de son corps tout en restant lucide. Le film est la promesse de son ami, le réalisateur Philippe Labrune, de raconter la vie et le combat de son camarade qui s'est refusé toute faiblesse devant ses proches et eut le projet fou de reprendre la mer pour à nouveau sentir "le mouvement musclé de l'eau" comme ultime réponse à la maladie qui d'étape en étape invalide jusqu'à l'immobilité totale et l'assistance respiratoire. En voix off sont lus des extraits du livre "L'île de l'oubli" qu'il écrivit avec l'aide de sa femme où sont consignées ses réflexions, sa peur de la mort et son angoisse de la déchéance. Ces lectures rythment le film qui laisse une grande place à la parole de sa femme, Ineka, ainsi qu'à celle de son frère et de ses deux enfants. Ineka surtout revient sur le voyage dans le Pacifique Sud qui selon elle relève d'une tentative de "marier la vie et la mort". Ce voyage, cette dernière traversée, Ineka l'a très mal vécue car elle n'eut à aucun moment la possibilité de se livrer au désespoir, ce sentiment profond qu'il fallait taire parce qu'"interdit de pleurer" était la règle, règle suivie jusqu'à feindre la joie.

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