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Résumé : 100 000 morts en France d'ici 2025. Peut-être beaucoup plus... L'amiante a tué, tue et tuera encore... Pourtant on aurait pu éviter cette hécatombe, car on sait depuis fort longtemps que ce matériau est cancérogène, donc mortel. Comment le lobby de l'amiante a-t-il pu être plus fort que l'Etat ?

Résumé : Le Docteur Alexandre Yersin (1863-1943) aurait pu avoir une grande carrière de chercheur, être un homme de laboratoire brillant aux côtés de Louis Pasteur. Mais non, son rêve est ailleurs. Engagé comme médecin de bord dans les Messageries maritimes, il part à la rencontre du Vietnam dont il s'éprend, s'y installe, le parcourt en montant des expéditions topographiques. En 1894 il découvre le Bacille de la Peste à Hong-Kong où l' épidémie fait rage. De retour en France il mettra au point un sérum antipesteux avec les Docteurs Roux, Borrel et Calmette. Puis il s'attaquera à la peste bovine sachant combien l'élevage est essentiel pour les populations vietnamiennes. Il introduisit l'hévéa en Indochine en 1899. Scientifique aux multiples savoirs, médecin humaniste, Yersin eut le souci de la transmisssion en fondant l'Ecole de médecine de Hanoi en 1902. "Je n'ai pas vu Jésus-Christ, je n'ai pas vu Bouddha, mais j'ai vu le Dr Yersin" : telles sont les paroles d'un vieil homme qui connut dans son enfance ce héros de la science en action et de l'humanisme en marche. Elles soulignent le respect et l'admiration que lui vouent les Vietnamiens plus de 60 ans après sa mort.

Résumé : 7000 maladies rares ou orphelines touchent 25 millions de personnes en Europe et 27 millions en Amérique du Nord. La lymphangioléiomyomatose (ou LAM) est l’une d'entre elles.Affectant seulement quelques milliers de femmes dans le monde elle apparaît souvent lors de la première grossesse, entraîne la formation de kystes dans les poumons et altère les capacités respiratoires des patientes ; les seuls traitements possibles à l'heure actuelle sont l'utilisation d'oxygène et la transplantation pulmonaire. Enigme pour les chercheurs la LAM provoque un tsunami dans la vie des patientes. Trois femmes, Amy, Havi et Corine affectées par la maladie témoignent et décrivent leur parcours.

Résumé : Utilisé dès les années 1970 comme myorelaxant et prescrit pour soigner la sclérose en plaques, le baclofène s'avère, à fortes doses, supprimer l'envie irrésistible de boire et donc avoir un pouvoir potentiel de sevrage dans la maladie alcoolique. Tout d'abord interdit puis autorisé temporairement dans les prescriptions contre l'alcoolisme, le baclofène fait débat parmi les addictologues. Doit-on balayer les causes psychiques à l'addiction ? Peut-on guerrir sans réel travail sur soi ? Et les effets secondaires de cette prise massive ? La réalisatrice filme le premier essai clinique destiné à tester l’efficacité du médicament.

Résumé : A travers 8 documentaires, la maladie d'Alzheimer est abordée du point de vue de ce qu'il est encore possible de vivre et de ressentir pour la personne atteinte afin d'améliorer sa qualité de vie. "Je me souviens mieux quand je peins" montre l'impact positif des pratiques artistiques (peinture, poterie, collage,...) et des activités créatrices comme la danse, la poésie, les visites au musée pour ralentir les effets de la maladie. S'appuyant sur des découvertes scientifiques soulignant que la maladie s'attaque en dernier aux parties du cerveau qui régissent les émotions et la créativité, le film met en valeur des approches thérapeutiques différentes et novatrices de ce fléau.

Résumé : Quatre années durant, les réalisateurs ont suivi trois patients engagés dans l'"essai hippocampe" mené à la Pitié-Salpétrière, haut lieu de la recherche mondiale contre la maladie d'Alzheimer. Il s'agit de montrer l'effet d'un médicament sur la maladie. Produit-il une réduction de l'atrophie de l'hippocampe, région stratégique dans les phénomènes de mémorisation ? La molécule peut-elle empêcher la destruction de l'hippocampe ? Le film nous immerge dans le quotidien du service de neurologie du grand hôpital parisien nous faisant coudoyé deux temps différents : celui de la science qui n'est pas celui des malades.

Résumé : Un accident cardio-vasculaire laisse Jean-Dominique Bauby totalement paralysé, sans l'usage de la parole tandis que son cerveau, lui, est intact. Atteint du "locked in syndrom", Jean-Dominique Bauby communique avec l'extérieur par un battement de paupière. Il écrira, grâce à l'écoute de Claude son assistante et d'un alphabet ingénieux, "Le Scaphandre et le papillon". Avec des extraits du livre Beineix nous fait appréhender l'univers intérieur de Jean-Dominique Bauby et sa condition de "prisonnier de son corps". Le quotidien de l'hôpital de Berck-sur-mer est filmé ainsi que les séances d'écriture et d'orthophonie. Jean-Dominique Bauby est mort en 1997.

Résumé : Au détour d'un travail de réflexion sur le désert et l'imaginaire occidental, Bruno Hadjih, photographe algérien, explore avec son appareil une zone du hoggar qui s'avère avoir servi aux essais nucléaires français de 1962 à 1967 après les accords d'Evian. Son investigation le conduit sur les lieux de l'explosion de la bombe Béryl qui se produisit à In Ekker (Sahara algérien), à environ 150 km au nord de Tamanrasset. Ce second essai en galerie souterraine provoqua le 1er mai 1962 le plus grave accident nucléaire du Sahara. Le film d'Elisabeth Leuvrey porté par les images arrachées au silence de Bruno Hadjih s'attache non seulement à montrer les traces dramatiques laissées par l'explosion dans le site encore très radioactif mais aussi à donner la parole aux populations sacrifiées, aux victimes, témoins âgés pour la plupart, habitants du village agricole de Mertoutek situé à 60kms de là, survivants de la catastrophe qui ignoraient tout de l'extrême dangerosité de l'explosion, de ses conséquences et de ses retombées. Le respect des personnes interviewées est manifeste dans le choix de la voix off pour dire le traumatisme du tremblement de la montagne de Twarirt, "la calamité qui venait de la fumée", le bruit de la mort qui arrive, ce "dez, dez, dez" qu'Aïcha, 85 ans, ne peut oublier. De même que la terre et l'eau "sont tombées malades", des villageois sont morts sans que les autres comprennent d'"où venait cette mort". Des enfants sont nés avec des handicaps, là aussi inexpliqués. Les Algériens ne savent rien de ce village abandonné qui crie sa souffrance mais que personne n'entend. Quittant le hoggar pour les faubourgs d'Alger le film continue son enquête auprès d'ex-internés des Camps de sûreté. Dans ces camps irradiés notamment celui du site contaminé d'Aïn M'Guel, lieu de l'accident de Béryl, furent détenus 24.000 citoyens algériens de 1992 à 1995. La guerre civile algérienne, la "décennie noire" (1991-2002) est convoquée selon les mêmes modalités à savoir des photographies comme animées de l'intérieur par la voix off des témoignages. Ainsi "At(h)ome" après avoir dénoncé la responsabilité de l'état français dans l'accident de Béryl met-il en lumière celle de l'état algérien dans son histoire plus contemporaine.

Résumé : A partir de témoignages de parents d'enfants autistes, du travail menés par des associations et des difficultés rencontrés par les professionnels le film propose de montrer la situation de la prise en charge dans les pays du nord de l'Europe, comme la Suède qui est très en avance, et en Afrique, au Maroc ainsi qu' au Cameroun qui n'en sont qu'au commencement.

Résumé : Aymeric a trois ans et demi lorsque ses parents, Lydie et Marc, apprennet qu'il est atteint d'autisme sévère. On dit à Lydie et à Marc qu'il faut faire le deuil de leur enfant, qu'Aymeric ne parlera jamais, n'ira pas à l'école et ne vivra pas parmi les autres. Malgré ce terrible diagnostic Lydie et Marc luttent, s'informent et se forment aux thérapies comportementales importées des Etats-Unis et du Canada, comme le PECS, le TEACCH, l'ABA. Ils filment leur enfant. Huit ans d'archives, soit une matière exceptionnelle, nous permettent de suivre les progrès et les apprentissages d'Aymeric qui à dix ans, parle, écrit, est scolarisé en CM1 dans une école ordinaire. L'espoir est là, dans tout ce travail accompli au long des années malgré les difficultés. Le film s'attache à montrer que l'autisme qui toucherait un enfant sur 150 n'est pas une maladie mais un handicap dont on ne guérit pas. Par ailleurs la France est très en retard en ce qui concerne les thérapies comportementales sur lesquelles reposent les apprentissages qui améliorent la qualité de vie des autistes et peuvent réduire leurs troubles du comportement. Le parcours d'Aymeric est exemplaire. Pour décrire à la fois les difficultés et les raisons d'espérer, pédopsychiatres, psychologues, parents d'enfant et d'adulte autistes témoignent..

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