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Résumé : Accompagnement jusqu'au bout de la vie de Michèle par son frère, le réalisateur. Michèle, chercheur, artiste et féministe atteint depuis 10 ans d'un myélome incurable témoigne de son "métier de malade" et de son combat pour une fin de vie dans la dignité.

Résumé : "Prix Sakharov 2014, le docteur Mukwege est internationalement connu comme l’homme qui répare ces milliers de femmes, violées durant vingt ans de conflits à l’est de la République démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche. Sa lutte incessante, pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables, dérange. Il est l’objet d’une nouvelle tentative d’assassinat auquel il échappe miraculeusement. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu sous la protection des Casques bleus. Mais il n’est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, assoiffées de justice. " (Source éditeur)

Résumé : La consultation se trouve à l'intérieur de l'hôpital Avicenne de Bobigny. C'est un îlot qui semble abandonné au fond d'un couloir. Une grande pièce obscure et vétuste où atterrissent des hommes malades, marqués dans leur chair, et pour qui la douleur dit les peines de l'exil. S'ils y reviennent, c'est qu'ils ne désespèrent pas de trouver ici le moyen de tenir debout, de résister au naufrage.

Résumé : Depuis la loi Veil du 17 janvier 1975 sur l'interruption volontaire de grossesse réaménagée par celle du 4 Juillet 2001, prolongeant le délai légal d'accessibilité à l'avortement de deux semaines (passant ainsi de 10 à 12 semaines) qu'en est-il de l'organisation du système médical face à la demande et aux difficultés d'y répondre ? Utilité, limites des lois, évolution des mentalités, compréhension de l' organisation du corps médical face à l'avortement constituent l'objectif de ce documentaire.

Résumé : Six mois durant le réalisateur a suivi trois sages-femmes à Genève en Suisse, Sarah, Natalie et Odile, dans les relations privilégiées qu'elles instaurent avec les couples qui ont décidé d'un suivi différent pendant la grossesse, l'accouchement et le post-partum. Cette importance accordée à la sage-femme va de pair avec un accompagnement de la naissance moins médicalisé pour des femmes dont la grossesse ne présente rien de pathologique . L'accouchement cependant se fait avec la sage-femme en milieu hospitalier et le retour à la maison le plus rapidement possible.

Résumé : "L'objet de la médecine, ce n'est pas d'empêcher la mort à tout prix. C'est de soigner les gens, de s'en occuper. Il y a un moment où il faut reconnaître que chacun est arrivé au bout de son chemin." Ces paroles du Pr Jean-Michel Bolse, chef du service de réanimation médicale à l'hôpital de Brest, nous mettent d'emblée face à la réflexion sur les soins intensifs que soulève ce documentaire. Dans ce service la mort n'est pas considérée forcément comme un échec. Etre attentifs à répondre aux besoins des mourants, aux attentes des proches, s'occuper du patient jusqu'au bout telle est l'éthique de l'équipe médicale à l'oeuvre ici. Bernard Martino à la fois discret et présent filme le travail quotidien des soignants, leurs échanges où se disent les doutes, les familles au chevet de leurs proches face à l'irrémédiable ou l'espoir, l'espace de l'entretien entre les médecins et l'entourage des malades où l'accompagnement se fait grâce à l'écoute, l'hésitation, l'acceptation car accepter de voir s'en aller un patient fait partie du soin. L'objectif de la caméra, délibérément pudique, ne s'attache pas à nous montrer des corps en fin de vie. Elle filme des visages dans la réflexion, au travail et surtout les appareils dont la médecine moderne se dote pour "forcer la mort à concéder quelques pouces de terrain" soulignant à la fois le déni de la mort dans la société et l'importance des relations humaines dans cet hôpital du bout de l'Europe dans le Finistère où la fin de vie, le bout de la vie est la préoccupation, la terre de combat quotidienne des équipes soignantes.

Résumé : Le vieillissement de la population pose un nombre toujours croissant de problèmes aux acteurs du système de santé comme aux familles. L'organisation des soins et des prises en charge autour des personnes âgées est le moteur de ce documentaire qui vise à donner la parole à tous ceux qui se préoccupent de l'âge et du grand âge : assistants sociaux, gériatres, infirmiers, assistants de vie, directeurs de maisons de retraite ainsi qu'à ceux et celles qui sont au centre de ce système de santé : les personnes âgées elles-mêmes, qu'elles soient valides et actives, aidées à domicile ou résidantes en maison de retraite.

Résumé : Le grand âge abordé par les visites quotidiennes de deux aide soigants, Céline et Jean-Marc, à Denise (qui mourra au lendemain de ses 100 ans), Théodora et Daniel restés à domicile dans leur quartier de la banlieue lilloise. Le film montre les difficultés des aînés, le réseau de solidarité du voisinage qui les entoure dans la situation de dépendance à laquelle ils sont confrontés, la vie au jour le jour avec ses moments de doute, de désespoir, de petites satisfactions, de combat ou de résignation. La question du vieillissement, de la perte d'autonomie et de la détresse qui l'accompagne est au coeur de ce documentaire où sourd sans cesse la question du rapport de notre société avec le grand âge fait de déni, de rejet et d'abandon.

Résumé : Depuis quatre ans, à l'hôpital gériatrique "Les Magnolias" à Balainvilliers dans l'Essonne, tous les lundis pendant une heure et demie, Pilar Garcia, musicothérapeute, anime un atelier en direction des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer. Expérience exceptionnelle où la vocalisation, le chant, l'intimité avec des instruments de musique permet à des patients de retrouver le sens de la communication. Le film s'articule autour des séances, de l'énergie qui y est donnée et dépensée. Cinq portraits de malades sont esquissés dont celui d'une femme aphasique pour laquelle les mots déferlent en cascades incompréhensibles pour nous mais porteurs d'intenses émotions pour elle. Par son approche de l'autre, Pilar, permet aux patients la redécouverte de leur corps et par là même une reconnaissance comme individu. Expérience singulière dont le poids d'humanité est une matière vivante, le chant, qui offre ce présent (cadeau et instant de vie à la fois) : garder sa voix.

Résumé : Toronto, au coeur de l'hiver. Des infirmières engagées dans leur travail à la limite du sacerdoce suivent des femmes enceintes aux prises avec la toxicomanie. Le film est la chronique de cet accompagnement empathique entre aide sociale et thérapie.

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