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Résumé : Outil pédagogique de référence, cette 7e édition des Diagnostics infirmiers, interventions et résultats s'impose comme le guide indispensable pour s'initier à la démarche clinique infirmière, en s'appuyant sur les classifications qui fondent aujourd'hui un langage infirmier commun à l'échelle internationale. La première partie présente les concepts de base à connaître pour utiliser les classifications infirmières, leur histoire, leur apport ainsi que les outils méthodologiques tels que les plans de soins guides et les transmissions ciblées. L'ouvrage se compose de quatre autres parties : - Diagnostics et plans de soins : les 267 diagnostics issus de la classification NANDA 2021-2023 sont mis en lien avec une sélection d'interventions pertinentes classées par type de soins puis avec les résultats de soins. - Interventions : les 565 interventions de la classification CISI/NIC 2018 sont listées ; 111 d'entre elles ont été sélectionnées par les auteurs et développées dans leur intégralité. - Résultats : les 540 résultats issus de la dernière classification CRSI/NOC 2018 sont listés ; 84 résultats ont été sélectionnés et sont décrits dans leur intégralité. - Cas concrets et retours d'expérience : cette dernière partie permet de comprendre l'application pratique qui peut être faite des plans de soins. Pour faciliter la recherche, le lecteur trouvera, par ordre alphabétique, la totalité des diagnostics de la classification NANDA 2021-2023, et la liste complète des interventions de la classification NIC et des résultats de la classification NOC. Un index général permet au lecteur de mettre en lien ces trois classifications, ce livre consituant ainsi la seule base de langue française exhaustive et réunie en un seul volume.

Résumé : La publication de Concerto fantastique est un événement, car ce livre vient combler une lacune. Papini nouvelliste n'est pas un inconnu en France - dès novembre 1907 le Mercure de France publiait trois nouvelles du jeune et talentueux écrivain italien - mais pour la première fois le lecteur de langue française dispose de la totalité de ses nouvelles, que Papini lui-même avait rassemblées sous ce titre en 1954, deux ans avant sa mort. L'écriture de nouvelles accompagne Papini pendant toute sa vie, depuis le début de sa carrière - Le tragique quotidien (1906), Le Pilote aveugle (1907) - jusqu'aux années cinquante. Les thématiques de l'étrange, du double, du surgissement du fantastique dans la vie et de la vie quotidienne, l'atmosphère onirique ou d'hallucination que Papini sait admirablement créer, inscrivent sans contredit ses nouvelles dans un contexte européen. Ses derniers recueils, de Portraits imaginaires (1940) à La sixième partie du monde (1950), laissent également apparaître le moraliste et l'utopiste, créateur notamment d'une saisissante galerie de villes invisibles. L'écriture s'oriente vers l'allégorie, l'apologue, le récit philosophique. Papini montre à son lecteur que le fantastique tient plus à l'architecture formelle du récit qu'à un répertoire thématique, d'ailleurs admirablement exploré. Tel que Papini le conçoit, le fantastique n'est pas une évasion, mais une invitation à découvrir le monde secret qui nous habite et la réalité énigmatique dans laquelle nous évoluons. Chaque jour nous côtoyons, à notre insu, des fantômes et des mystères. La tâche de l'écrivain est d'indiquer que monde caché existe. Concerto fantastique, dans la superbe traduction de Gérard Genot, va nous aider à le découvrir. Borgès ne s'y trompait pas, qui considérait les nouvelles de Papini, avec celles de G.K. Chesterton, comme les chefs-d'oeuvre du fantastique européen.

Résumé : «Romain Gary n’est jamais tout à fait devenu un classique. Peut-être est-ce là un indice pour le lire vraiment : parce qu’iconoclaste et inclassable, son œuvre résiste à cette appellation. Bien qu’étant un des auteurs les plus lus, il fait figure de marginal dans les Lettres françaises. Le romancier a cultivé avec constance le mythe de l’affranchi, du cosaque des lettres, en prisant les personnages de parias, de marginaux et de saltimbanques. Éternel insatisfait de soi, éternel écorché vif, il a entretenu le doute sur sa biographie, brouillé les pistes, recouru aux pseudonymes, toisé la bienséance littéraire, choqué par son irrévérence face aux canons du style et de la construction romanesque, par ses déclarations à brûle-pourpoint et son humour noir. Si l’œuvre de Gary n’a pas toujours été perçue comme de premier plan, c’est aussi qu’il est un écrivain dont la vie suscite le plus grand intérêt du public, au détriment parfois d’une lecture attentive de ses textes. Son nom charrie en effet toute une imagerie. Il s’agirait donc de ne pas le réduire à quelques traits biographiques (le séducteur, le mari de Jean Seberg), à quelques prouesses littéraires (l’affaire Émile Ajar, les deux Goncourt) ou à quelques livres fétiches (Les Racines du ciel, La Promesse de l’aube). Car sous la plume de Gary se fait entendre une voix singulière, aux tonalités multiples. La voix d’un écrivain engagé, fidèle à la France Libre et à de Gaulle, celle d’un romancier en révolte contre l’étroitesse des idéologies, qui n’a jamais dérogé aux exigences qui furent les siennes : le refus de désespérer et la poursuite de l’idéal. Un clown lyrique, un mangeur d’étoiles, un enchanteur, comme le disent si bien ses titres.» Maxime Decout.

Résumé : Avec l'avènement de la démocratie, le rire apparaît comme un bien commun, partagé par tous et irriguant la totalité de l'espace public. Ce rire démocratique prend aussi appui sur la puissance de propagation et d'innovation des nouvelles industries médiatiques, qui acquièrent un poids économique et une force de frappe incomparables : acteur majeur de notre culture moderne du loisir et du divertissement, le rire s'est imposé à tous et constitue aujourd'hui l'un des moteurs de la société marchande et du consumérisme. Mais le rire répond aussi à un besoin anthropologique plus large : il soulage face aux angoisses de l'existence, et permet d'expérimenter le plaisir de la connivence sociale et celui de la fantaisie imaginative. Pour lui restituer toute sa richesse, cet ouvrage a choisi de multiplier les angles d'approche, en proposant à la fois une histoire culturelle du rire, une description de ses formes et des techniques utilisées, une réflexion théorique sur ses usages dans l'espace social. Tous les aspects du rire y sont envisagés de façon transdisciplinaire : des catégories du risible aux cibles du rire, de l'esthétique du rire à son usage au service des idéologies - à travers les beaux-arts, la littérature, la caricature, les arts de la scène, la télévision et les médias, la publicité, internet. Dans cette encyclopédie stéréoscopique du rire, abondamment illustrée, on aura encore plaisir à retrouver, au fil des pages et des images, toutes les grandes figures de l'humour depuis près de deux siècles. Il s'agira donc de prendre au sérieux la culture du rire, et de mesurer le rôle capital qu'elle a pu jouer dans l'histoire de notre modernité.

Résumé : Ce manuel est à la fois une synthèse du savoir, un guide pratique et un outil pédagogique, accessible au public le plus large : amateurs et professionnels, profanes et scientifiques chevronnés, étudiants et enseignants, personnes qui inventorient la biodiversité, qui uvrent pour la protection de la nature, agronomes, agriculteurs, vétérinaires, forestiers, naturalistes de terrain, amoureux de la nature et du monde vivant, esprits curieux des véritables trésors qu'offre ce monde. Le premier tome, en noir et blanc, regroupe les textes des 37 chapitres. La morphologie, la phylogénie, les Insectes fossiles, la classification linnéenne, la place des Hexapodes parmi les Arthropodes, les nombres d'espèces connues et d'espèces probables d'Arthropodes et d'Hexapodes, l'effondrement des populations, la sixième extinction et la biogéographie sont l'objet de synthèses dans la première partie de l'ouvrage. Les Hexapoda sont subdivisés en quatre classes (Collemboles, Protoures, Diploures et Insectes), 34 ordres et 1262 familles. Toutes les classes et tous les ordres sont traités. Chaque chapitre comprend une introduction, des généralités sur la biologie, les caractères morphologiques de l'adulte (et des larves dans certains chapitres), la classification assortie d'un tableau de toutes les familles (avec une partie ou la totalité des sous-familles), une ou plusieurs clés pour la détermination des familles (adultes et dans certains chapitres larves), les principaux sites internet et une bibliographie. Les 101 clés de détermination des familles (et dans certains cas des sous-familles) constituent le cur de ce manuel. Le second tome du Delvaberl regroupe les tableaux et les 542 planches en couleurs qui illustrent les 37 chapitres du premier tome. L'illustration étant conçue pour faciliter la compréhension du texte, il est conseillé de placer ce second tome ouvert à côté du premier, de telle manière que le texte et l'illustration correspondante puissent être consultés en parallèle

Résumé : Historiciser le mal propose une analyse critique, une mise en contexte, une déconstruction, ligne par ligne, de Mein Kampf, une des sources malheureusement fondamentales pour comprendre l’histoire du XXe siècle. Nous avons agi en responsabilité en mettant en place un dispositif global afin de respecter l’exigence scientifique et éthique qui s’imposait. La nouvelle traduction présentée dans Historiciser le mal a été confiée à l’un des meilleurs traducteurs de l’allemand en langue française, Olivier Mannoni, qui a ensuite travaillé avec une équipe d’historiens, tous spécialistes du nazisme, de la Shoah et de l’histoire des Juifs. La rédaction d’Historiciser le mal a été menée dans le cadre d’un partenariat signé par Fayard avec l’Institut d’Histoire de Munich, qui a publié en 2016 une édition critique de Mein Kampf en Allemagne, un travail de référence qui a mobilisé une équipe d’historiens allemands. Historiciser le mal a été rédigé par un comité d’historiens, dirigé par Florent Brayard, qui a traduit, adapté, prolongé les 3 000 notes de l’édition allemande et rédigé une introduction générale et 27 introductions de chapitres. Dans la forme, les notes encadrent ainsi la nouvelle traduction et sont indissociables de sa lecture. L’ensemble compte près de 1 000 pages et constitue un jalon historiographique sur la genèse du nazisme. En définitive, l’appareil scientifique inclus dans Historiciser le mal est deux fois plus volumineux que la traduction du texte de Hitler. Il n’est pas question, bien évidemment, que la publication d’Historiciser le mal puisse être lucrative. Ainsi, la Fondation Auschwitz-Birkenau, chargée de la conservation du site du camp de concentration et d’extermination, percevra des droits au premier exemplaire vendu et la totalité des bénéfices qui pourraient être issus de la vente d’Historiciser le mal. Pour savoir où l’on va, il est indispensable de comprendre d’où l’on vient. Nous sommes convaincus que le travail des historiens est nécessaire pour lutter contre l’obscurantisme, le complotisme et le refus de la science et du savoir en des temps troublés, marqués par la montée des populismes. C’est le sens de notre démarche d’éditeur. - Note de l'éditeur

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