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Résumé : "Crise dans le monde capitaliste. Des usines sont fermées, abandonnées. Des millions de prolétaires ont faim." C'est sur ces mots de manifeste et de révolte que s'ouvre ce film fondateur du cinéma belge et une des références les plus importantes du film documentaire. En 1932, suite à la rapacité de leurs employeurs, une grande grève des mineurs avait paralysé les charbonnages de Wallonie, et la réponse patronale et policière avait été sans pitié, le tout dans la sous-information et l'indifférence de la majorité du pays. Indignés, les cinéastes décidèrent de témoigner de cette misère avec leur arme à eux, la caméra. "Nous avons filmé avec fougue", raconte Henri Storck, "clandestinement, et avec la collaboration bénévole des ouvriers...Nous vivions pratiquement dans l'illégalité, découvrant le vrai visage de l'injustice sociale, la générosité du peuple et son indignation." Si le film est devenu aujourd'hui un document historique, sa force cinématographique, intacte, le rend incontournable à ceux que la crise de ce début de notre XXIème siècle intéresse.

Résumé : Avant que l'immigration économique étrangère en France ne se trouve sous les feux de l'actualité des médias, le pays a connu d'autres migrations économiques de population, intérieures celles-là. Le film aborde celle de la population féminine de la Bretagne, qui, il n'y a pas si longtemps, au début de la deuxième partie du XXème siècle voyait ses fillettes, considérées par leurs parents trop pauvres comme des bouches en trop à nourrir, envoyées sans ménagement ni sécurité d'aucune sorte dans un Paris totalement inconnu d'elles, pour servir de "bonnes à tout faire", dans les maisons bourgeoises. Thierry Compain a retrouvé, à Paris, ou en Bretagne, un certain nombre d'entre elles, aujourd'hui à la retraite, mais qui n'ont rien oublié de la rudesse de leurs conditions de vie et de travail de leurs débuts. Corvéables à merci, confinées dans des chambres exiguës, elles durent se battre pour ne pas être humiliées.Toutes ne gagnèrent pas ce combat inégal.

Résumé : Portrait de l'écrivain Howard Melvin Fast, filmé en août 2000 dans sa maison d'Old Greenwich à New York et en 2001, quelques semaines après l'attentat contre le World Trade Center. Il avait alors 87 ans, était encore animé par les idéaux de sa jeunesse et restait très précis dans ses souvenirs. Dans ces entretiens, il raconte son enfance dans une famille pauvre, la misère sordide du ghetto de New York, le travail dès l'âge de douze ans. Dès son plus jeune âge, il se sent attiré par les idéaux socialistes. Il adhère au parti communiste américain en 1945 et le quitte en 1956. Il s'est engagé dans toutes les causes soutenues par la gauche dans le monde : la guerre d'Espagne, la lutte contre le nazisme, contre l'impérialisme, le colonialisme, le racisme, ce qui lui vaudra de connaître la prison et les persécutions au temps du maccarthysme. Des images d'archives évoquent les années 30, la grande dépression, la misère, la guerre froide, ainsi que les étapes marquantes des luttes auxquelles il a participées. Parallèlement à cet engagement politique, Howard Fast a rénové le roman historique américain en racontant le destin des humbles et des opprimés. Plusieurs de ses ouvrages, notamment "Spartacus" publié en 1950, ont été adaptés au cinéma. Rachel Fast évoque la forte personnalité de son père, son intégrité et son courage face à ses juges ou ses détracteurs.Avec des lectures d'extraits de "Sylvia", "Freedom Road", "L'Ange déçu" "Spartacus".

Résumé : "Après la vision de "Misère au Borinage" de Storck et Ivens, je décide de retourner au Borinage, lieu de mon enfance, pour écrire une lettre-film à Henri-Storck à propos de la misère sociale qui s'est perpétuée jusqu'à mon époque. Jour après jour, la lettre fait découvrir une réalité de plus en plus brutale, parfois insoutenable. Elle tente de lever le voile sur un système social et économique qui justifie la misère totale, ou pire, la dissimule." Patric Jean

Résumé : De novembre 2003 à décembre 2004, le réalisateur suit le quotidien de très vieux paysans chinois du Shanxi (à l'Ouest de Pékin), obligés, à bientôt 90 ans, de continuer à travailler la terre pour survivre. A l'âge de 7 ans, selon la coutume de l'époque, Madame Bai a eu les pieds bandés. Mariée, mère de famille, veuve, elle s'est remariée il y a 40 ans avec Liu. Ils ont élevé ensemble leurs 5 enfants, dont certains ont aussi déjà maintenant atteint l'âge de la vieillesse et sont, comme leurs parents, rattrapés par la misère. Alors chaque yuan compte, chaque pas coûte, et il faut résister à la douleur pour travailler.Seule la solidarité passagère de quelques voisins les soulagent provisoirement. Dans ce complet dénuement, Liu, cependant, revendique haut et fort la place privilégiée réservée aux hommes dans la société traditionnelle chinoise et, alors qu'on est venu chercher Madame Baï¨pour l'accompagner au mariage d'un de ses propres petits-enfants,il ne l'autorise pas à y aller, pour qu'elle puisse continuer à le servir.Il s'insurge très violemment lorsque le cinéaste veut filmer la réalité de ce qu'est un pied bandé : la souffrance des femmes doit continuer à être niée.La cruelle pratique qui soumettait les femmes à la coutume des hommes fait le lien entre les douleurs du passé et celles du présent.

Résumé : Sur plus de trois ans, saison après saison, le réalisateur filme l'installation difficile de l'électricité dans le petit village isolé d'Ifri (région de Beli Mellal) dans le Haut-Atlas marocain.Les habitants qui vivent depuis toujours sans lumière ni eau courante, ni quelque service public que ce soit, préfereraient qu'on leur construise une route dans cette montagne , qui amènerait avec elle une modernité plus diversifiée. Ils ne sont pas entendus.Pire, ils doivent construire eux-mêmes, gratuitement, et avec des moyens dérisoires, au moins une partie de cette route pour que soient acheminés les pylones et les câbles., qui font finalement arriver l'éléctricité.La vie du village en est définitivement transformée, pour le meilleur et pour le pire.

Résumé : "J'ai l'impression de leur voler leur jeunesse. Ils n'ont pas de temps pour jouer." Dans cette ferme, comme dans beaucoup d'autres en Moldavie, la femme est partie travailler à l'étranger, pour combler les dettes, payer les études des enfants, réparer la maison, laissant le père seul avec les enfants. Costica Arhir met un point d'honneur à bien élever ses enfants. Il surveille leurs études, leur coupe les cheveux, leur fait la lecture et les mobilise pour les travaux de la ferme, le ménage, la cuisine. L'éloignement de la mère est pallié par une organisation collective du travail. Mais "Podul de fiori" est plus qu'une chronique de la vie en autarcie de cet homme seul avec ses enfants, au jour le jour, il est aussi un film pédagogique. Pas une de ses actions que le père n'explique à ses enfants, pas un ordre dont il ne donne les raisons. Il fait de sa vie une pièce de théâtre où les corvées se muent en jeux, et dont ses enfants sont à la fois les spectateurs et les acteurs. La mère se rappelle à sa famille de multiples façons : par l'arrivée d'un colis, par la brièveté d'une communication téléphonique, par un dessin au coin d'une porte la représentant avec une robe et un grand chapeau noirs sous un soleil flamboyant, par la durée même du film étalé sur plusieurs saisons. Parfois, Costica parle seul devant la caméra, tirant le bilan des actifs et des passifs de la journée. Le film change alors de statut et nous donne la clé : si, pour le réalisateur, il est initialement une description émouvante de la dégradation de la situation des paysans en Moldavie, pour Costica, c'est le moyen le plus astucieux d'écrire à sa femme et de lui donner des nouvelles des siens. Le film s'inverse alors : vu par la mère, il est tout ce qui lui manque. Yann Lardeau, extrait du catalogue du festival Cinéma du réel 2008.

Résumé : Natalie Bookchin, artiste et vidéaste américaine, s'intéresse aux conséquences du numérique sur l'esthétique, le travail, les loisirs et le discours politique.

Résumé : "A 190 miles au sud-est de Los Angeles et 120 pieds en dessous du niveau de la mer, près de Salton Sea, en plein désert, sur le site désaffecté d'une ancienne base militaire et à proximité d'un centre de tirs aériens, s'étend Slab City, vaste camp de caravanes, de tentes, de mobil-homes, d'autobus déglingués, de pick-up et de quelques cabanes. Là vit une communauté de marginaux sans eau ni électricité, c'est à dire sans police ni gouvernement. Ces hommes et ces femmes sont venus chercher dans le désert une paix intérieure que la société leur refusait. Ils ne sont pas venus en quête d'un autre monde, mais du désert lui-même. La solitude est le terme de leur voyage. The Doctor, Cindy, Insane Wayne, Water Guy, Bulletproof, les personnages du film de Gianfranco Rosi n'ont pas de noms, juste des surnoms. Si le nom renvoie chacun à une histoire familiale et sociale avec laquelle il est en rupture, le surnom fait table rase de ce passé. Mais il suffit de quelques photos, d'un portable, d'un mot malheureux pour que, par bribes, entre beaucoup de silences, quelques verres, quelques morceaux de guitare et de poésie, ce passé enfoui ressurgisse, que la douleur afflue de nouveau. Du coup, l'image de Slab City s'inverse. Ce n'est plus un monde en rupture avec le nôtre, mais une image ultime de notre monde, l'image de sa fin, tel qu'il abandonne chacun à soi-même, dans une décharge au coeur d'une nature devenue désert, sous le contrôle permanent d'engins militaires volants." (Yann Lardeau, extrait du catalogue Cinéma du réel 2009)

Résumé : De Bruay (Nord-Pas-de-Calais) à Marseille, de Charleroi (Belgique) à Genève (Suisse), dans les paysages de la désindustrialisation et des banlieues, le réalisateur a rencontré, en 1990, des jeunes, orphelins des rêves de leurs pères, des sidérurgistes sans lendemains, une sage-femme... qui parlent de ce qui les a faits, d'un monde perdu et d'une vie à s'inventer dans un monde qui soit désirable, en dépit des difficultés.

Résumé : Le film s'ouvre sur le récit, ému, d'une femme à sa nièce, la réalisatrice, du choc que fut pour elle la demande des autorités publiques qu'elle reçut un jour , de se rendre à l'intitut médico-légal local, pour reconnaître le corps d'un sans-abri, récemment décédé de froid dans la rue. C'était son frère, que ses autres frères et sœurs et elle-même eurent du mal à reconnaître tellement il avait changé après des années d'éloignement volontaire de ses proches, et que chacun avait fini par oublier. Tentant de démêler les fils de ce drame, la réalisatrice interroge les membres de sa famille : des photos, des films familiaux, des témoignages, rendent son identité au disparu. Son suivi sur plusieurs années, dans les rues de la ville, du parcours d'autres naufragés de la vie a su lui faire dévoiler les êtres humains qu'ils étaient et qu'elle a su rendre avec pudeur et sensibilité dans ce film délicat.

Résumé : Rio de Janeiro, août 2016. Les Jeux Olympiques d’été battent leur plein. À quelques pas du stade Maracanã, mais bien loin de l’attention internationale, une communauté de déshérités s’invente un quotidien dans un immeuble désaffecté. Malgré la misère, la violence des gangs et la militarisation du quartier, les occupants survivent avec ingéniosité et résilience. Ignorée par les reportages sensationnalistes, leur parole digne et généreuse témoigne d’un monde de béton et de lumière, où la réalité d’aujourd’hui s’estompe derrière les aspirations pour demain. (jaquette)

Résumé : Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a trente ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violence et dans la honte de son milieu. Entre démons de l'extrémisme et déterminisme social, comment vivent ceux qui sont restés ? Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l'avenir à l'heure où la peur semble plus forte que jamais.

Résumé : Au milieu des années 1950, le film révèle brutalement le New York de la crasse, de la misère et des oubliés de l'après-guerre. Pour son premier film, Lionel Rogosin entremêle réalité documentaire et fiction minimaliste, se plonge dans le monde des laissés pour compte, tout en s'attachant à saisir le rythme et les cycles de la vie du quartier. Somptueusement photographié en noir et blanc, "On the Bowery" est un repère culturel, historique et esthétique pour le cinéma .

Résumé : La Zambie possède l'une des plus importantes réserves de cuivre au monde. Un métal dont le prix n'a jamais été aussi élevé. Mais la Zambie ne perçoit presque rien des exportations. Le secteur minier a été privatisé depuis plus de dix ans, suite aux programmes d'ajustements structurels préconisés par le FMI et la Banque Mondiale en Afrique. Le plus puissant négociant de matières premières au monde, Glencore, exploite la deuxième mine du pays. La multinationale suisse y a développé une technique d'extraction extrêmement dangereuse pour l'environnement, mais très rentable...avec des fonds européens pour l'aide au développement. Un groupe d'habitants souhaite porter plainte contre Glencore et mettre fin à la pollution qui ravage leur lieu de vie. Ils ont créé une association pour organiser leur résistance, tandis qu'un économiste zambien et une militante française vont les aider à réunir les preuves pour permettre l'ouverture d'un procès. Ce faisant, ils vont découvrir pourquoi la filiale de Glencore ne paie aucun impôt sur ses bénéfices en Zambie. Sur fond d'enquête, de l'Afrique à la Suisse, en passant par le Luxembourg, le film permet de comprendre un processus de pillage des matières premières et les conséquences des privatisations massives dans un pays du Sud.

Résumé : Kwabita Kasongo et Lydie Kasongo, jeiune couple de paysans congolais, ont des rêves d'avenir et de vie meilleure. Pour réaliser ces rêves, construire et équiper une maison pour la famille, Kabwita n'épargne pas sa peine.

Résumé : "Game Girls" suit Teri et son amie Tiahna dans le monde chaotique de Skid Row, quartier de Los Angeles connu pour être la “capitale des sans-abris des États-Unis.” Un dilemme attise les tensions entre les deux femmes: s’il semble que Tiahna accepte de faire partie de l’économie souterraine de Skid Row, Teri est animée par une puissante volonté d’en sortir. Avec d’autres femmes du quartier, elles participent chaque semaine à un atelier d’expression artistique, lieu de réflexion, de rêve et de guérison.

Résumé : Aujourd'hui, 215 millions d'enfants entre 5 et 17 ans exercent une activité économique, dont 115 millions toujours soumis aux pires formes de travail. Au cours des 15 dernières années, le travail des enfants dans le monde a globalement régressé. Mais depuis 2005 ces progrès se sont beaucoup ralentis :esclaves dans des ateliers en Inde, petits mineurs dans les sites aurifères du Burkina-Faso, mendiants dans les rues de Ouagadougou ou main d'oeuvre migrante corvéable sur des exploitations agricoles aux Etats-Unis, etc...Quel avenir ont ces enfants privés d'éducation? Comment rompre ce cercle vicieux de la pauvreté? Dans le film, l'enquête révèle un grand nombre de situations critiques dans lesquelles sont parfois mêlées des mafias ou d'autres situations dont certaines entreprises multinationales tirent bénefice. Avec l'activiste Kalaish Satyarthi, il montre aussi qu'une mobilisation mondiale est une des rares forces capables d' éradiquer le fléau.

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