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  •    Sujet : responsabilité sociétale des entreprises
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Résumé : Le film va à la rencontre d'entrepreneurs et de travailleurs qui ont choisi de s'investir dans des entreprises où la finalité n'est pas le seul profit, mais la réelle satisfaction de tous : gestionnaires, travailleurs et clients, en privilégiant, à la place, comme valeur, le projet de vie que chacun peut en retirer. Cette démarche relève d'une voie économique en rupture tant avec le capitalisme hégémonique qu'avec le système qui a pu exister dans l'ex-URSS, on l'appelle "troisème voie", il s'agit de l'économie sociale. Le film enquête dans plusieurs pays et dans tous les secteurs : industrie, commerce, artisanat, services, agriculture etc...Partout les maîtres mots : primauté du travail sur le capital (répartition équitable des bénéfices, et réinvestissement du surplus dans l'entreprise), démocratie participante, respect. Le film se clot sur un exemple de vrai bonheur économique : celui d'un garage dont la gestion selon ces critères de l'économie sociale satisfait à ce point les clients que pour permettre au garage de s'agrandir , ces derniers n'ont pas hésité à 'investir collectivement, à fonds perdus (mais avec toujours à leur disposition le savoir-faire et les conseils bienveillants qu'ont toujours prodigué à leur clientèle-réparatrice-amateur les employés du garage) la somme qui manquait à cet effet.

Résumé : Dans la région du lac Naivasha, au Kenya, pullulent les fermes horticoles produisant chaque année pour plus de 400 millions (chiffres de 2009, indiqués dans le film) d'Euros de fleurs vendues ensuite aux enchères aux Pays-Bas, employant , dans le pays de production, plus de 300 000 personnes.Mais à quel prix le Kenya est-il un des maillons les plus productifs de la filière de l'industrie mondialisée des fleurs? Sur place, en 2009, le réalisateur découvre des conditions de travail d'un autre âge : la plupart des directeurs et chefs d'équipe sont des hommes, la plupart des employés sont des femmes, travaillant de 7 h du matin parfois jusqu'à 11 h du soir, recrutées pour leur jeune beauté , et contraintes de coucher avec leur supérieur si elles veulent garder leur emploi, quant elles ne sont pas licenciées dès qu'elles tombent malades, contaminées par les produits chimiques employés sans protection dans les fermes. Les petits pêcheurs locaux souffrent de la pollution du lac dans les eaux duquel se déversent directement les eaux usées des fermes, faisant se raréfier les ressources halieutiques, tandis que les employés revendicatifs de l'application de la législation du travail ne voient pas leurs contrats renouvelés et sont contraints soit au chômage non indemnisé, soit à la pratique de rudes travaux dans le secteur informel, comme celui de founir de l'eau (du lac!) , transportée en bidons à dos d'ânes, à la population locale, l'Etat n'assumant pas ce devoir de service public.Et , comme l'indique un des employés , ce ne sont pas les films publicitaires tournés par les sociétés propriétaires des fermes pour attirer les touristes et les investisseurs qui rendront compte de cette réalité cachée. Le film , lui, y parvient admirablement.

Résumé : Aujourd'hui, 215 millions d'enfants entre 5 et 17 ans exercent une activité économique, dont 115 millions toujours soumis aux pires formes de travail. Au cours des 15 dernières années, le travail des enfants dans le monde a globalement régressé. Mais depuis 2005 ces progrès se sont beaucoup ralentis :esclaves dans des ateliers en Inde, petits mineurs dans les sites aurifères du Burkina-Faso, mendiants dans les rues de Ouagadougou ou main d'oeuvre migrante corvéable sur des exploitations agricoles aux Etats-Unis, etc...Quel avenir ont ces enfants privés d'éducation? Comment rompre ce cercle vicieux de la pauvreté? Dans le film, l'enquête révèle un grand nombre de situations critiques dans lesquelles sont parfois mêlées des mafias ou d'autres situations dont certaines entreprises multinationales tirent bénefice. Avec l'activiste Kalaish Satyarthi, il montre aussi qu'une mobilisation mondiale est une des rares forces capables d' éradiquer le fléau.

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