Résumé : "Ceci n'est pas Einstein" est à la fois un documentaire scientifique et une réflexion ludique sur le désir de connaissance et de compréhension du monde. Un voyage initiatique en compagnie de l'alter ego de la réalisatrice nous est proposé à partir de textes originaux d' Albert Einstein, des passages où le père de la relativité "parle de ce que la science signifie pour lui, des fondements mêmes de la pratique scientifique". S'appuyant sur la physique, discipline scientifique qui tente de comprendre la réalité et les lois de la nature, le film part à la rencontre d'un astronome, d'un ingénieur et d'une physicienne afin de poser les questions fondamentales "Que signifie le temps ?", "Un et un font-ils deux ?. Nulle démonstration cependant ; seules nous guident ici la curiosité du personnage et la poésie des images. "L'imagination est plus importante que la connaissance. La connaissance a ses limites, tandis que l'imagination embrasse le monde". Cette conversation avec les écrits d'Einstein où se côtoient quelques documents d'archives et images assistées par ordinateur au service du questionnement désigne la science comme l'une des fenêtres avec la poésie, les arts, la spiritualité pour voir le monde dans toute sa complexité. Que dire de la mécanique quantique ? ... "On croit comprendre, puis on se rend toujours compte qu'on n'a rien compris" confiera Françoise Balibar, physicienne et traductrice des écrits d'Einstein pour lequel "ce que nous pouvons connaître de plus beau, c'est le mystère"...

Résumé : "Comparés à l'immensité du cosmos les problèmes des Chiliens pourraient paraître insignifiants. Mais si on posait ces problèmes sur une table, ce serait une galaxie de problèmes. En faisant ce film, en me tournant vers le passé, j'ai retrouvé dans ces billes l'innocence du Chili de mon enfance. A cette époque chacun de nous pouvait garder au fond de sa poche l'univers entier. Je suis convaincu que la mémoire a une force de gravité. Elle nous attire toujours. Ceux qui ont une mémoire peuvent vivre dans le fragile temps présent. Ceux qui n'en ont pas ne vivent nulle part. Chaque nuit, lentement, impassible, le centre de la galaxie passe au-dessus de Santiago." Ainsi s'achève "Nostalgie de la lumière" où Patricio Guzmán arpente encore et encore le passé dévasté de son pays, sa mémoire, celle des femmes qui tamise le désert d'Atacama pour y retrouver les restes des disparus, torturés et tués de la dictature de Pinochet. L'Atacama, par la clarté de son ciel est un site exceptionnel pour les astronomes avec ses observatoires grandioses et par sa sécheresse le lieu de conservation de traces humaines ( momies précolombiennes, explorateurs, mineurs, prisonniers/disparus de la dictature). Le réalisateur dans une oeuvre poétique et cosmique à la fois provoque la rencontre entre les corps célestes, les planètes et les corps qui se souviennnet (témoins et victimes de la dictature) et ceux que leurs proches tentent de retrouver par morceaux, par fragments (les disparus) soulignant le paradoxe d'une meilleure connaissance des traces précolombiennes que celles des disparus de la dictature et par là-même l'étrange rapport des chiliens avec leur mémoire récente. Au croisement de tous ces regards sur le cosmos l'histoire personnelle et collective, la souffrance de l'origine et la douleur de(s) origine (s) que la lumière toujours passée provenant de l'espace englobe telle "un courant, une énergie, une matière qui se recycle."

Résumé : Padoue en Italie, 1365 : Giovanni Dondi débute son grand oeuvre, la fabrication de son astrarium, première horloge planétaire mécanique du monde. Il en consigne toutes les étapes dans un journal de bord "le tractatus astraii", manuscrit d'exception aux multiples illustrations qui fascine les historiens des sciences et des techniques. 15 ans de travail seront nécessaires à Giovanni pour achever son horloge qui donnait l'heure, la position de la lune et du soleil ainsi que celles, dans les constellations du zodiaque, des cinq planètes connues : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Ce chef d'oeuvre, outil des astrologues, incarnait la science du ciel des savants du Moyen âge fondée sur le système géocentrique de Ptolémée. Si l'horloge originale a disparu depuis le 16ème siècle, le manuscrit, fut, lui, édité (transcrit, traduit et commenté) par Emmanuel Poulle permettant l'élaboration en 1987, sous la direction de Jean-Pierre Verdet et Yves Zéau, d'une copie fidèle et scientifique de l'astrarium qui sera démontée, nettoyée puis remontée pour l'exposition Galilée organisée en 2009 au Palazzo Strozzi de Florence. Ce sera l'occasion pour Verdet et Zéau de transmettre leur savoir-faire à une nouvelle équipe et génération d'ingénieurs pour qu'il traverse le temps.

Résumé : Troisième volet d'un triptyque consacré à l'histoire de l'astronomie, mère de toutes les sciences, racontée et commentée par Pierre Léna, astrophysicien et Michel Serres, philosophe. "Pour découvrir la terre, le soleil, les planètes, les milliards d'étoiles, notre galaxie, les milliards d'autres galaxies, l'univers, l'espace, le temps, il a fallu construire depuis quelques milliers d'années des observatoires, des observatoires astronomiques. C'est leur histoire et l'histoire de leurs découvertes qui sont ici racontées en 10 tours du monde, 10 tours du ciel". (Incipit du film). Ce troisième volet se compose de : 1."Le messager astral, la lumière [de1743 à 1888]" / 2. "Le visible et ce qui ne l'est pas [de 1880 à 1950]" / 3."Vers les miroirs géants [de 1950 à 1990]" / 4."Les lumières et d'autres messagers"

Résumé : Coursera fournit des cours des principales grandes universités, sur l'informatique, la médecine et la biologie, les sciences sociales et humaines, l'art, les mathématiques et les statistiques, l'économie et la finance.Plus de 960 cours sont actuellement disponibles. L'ajout de cours de l'École polytechnique (théorie des distributions), l'École polytechnique fédérale de Lausanne (programmation et mathématiques) et l'université de Genève (théologie) en français rend Coursera accessible aux francophones. Coursera propose aussi aux utilisateurs de se perfectionner dans un domaine en suivant plusieurs cours rassemblés dans des programmes dits de « spécialisation », de suivre des parcours diplômants ou délivrant des certificats.