Il faut attendre les années 1890 pour que le paysage artistique alsacien, meurtri par le conflit de 1870, amorce son renouvellement générationnel et s’engage dans les courants modernistes de la fin du siècle qui animent les capitales européennes. Cette génération s’épanouit dans un contexte favorable à plusieurs titres. D’une part les autorités allemandes, désireuses de développer les arts décoratifs mais aussi, à travers ceux-ci, d’en diffuser un modèle germanique, créent la « Kunstgewerbes...