Résumé

"Les danseuses de la mer suit la même veine que "Oursins", avec des échinodermes connus, l'étoile de mer, et d'autres moins, comatules, ophiures, etc. Dans ce film, dont l'esthétisme est souligné par la musique rimsky-korsakovienne de Pierre Comté, sur l'étalage des motifs symétriques persans des coupoles d'ophiures, Painlevé met les pieds dans le plat de la zoologie. Grassé, grand caïd de la zoologie et qu'il fallait ménager car les subventions venaient de lui, décrétait dans ses annales que l'ophyotrix fragilis donnait naissance à deux petits, à vingt minutes d'intervalle. Le film établit qu'après vingt-quatre heures il sort encore trois petits de la mère, ou que la calotte sautait, libérant les cinq petits d'un coup... A la fin du film, une comatule dansait, montant et descendant dans l'eau, guidée par une des antennes d'un crustacé chef d'orchestre. Sarcasmes des spécialistes : "Les comatules ne dansent pas !", confortés dans l'idée que "Painlevé est un fantaisiste"." (Hélène Hazéra, Positif, 1990).