Recherche simple :

  •    Sujet : Amérique latine
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 824

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : Le 22 avril 1500, l'équipage portugais de Cabral accoste sur une côte peuplée d'Indiens. Il vient de découvrir le Brésil. De cette rencontre naissent d'innombrables écrits précis comme des photos d'anthropologue pour témoigner de ce qu'ils voient et qui est à peine croyable. Le film propose de revivre cette découverte en confrontant ces textets inédits aux témoignages oraux des Indiens d'aujourd'hui, descendants de ceux qui ont rencontré les colons.

Résumé : En octobre 1967, une nouvelle venant de Bolivie parcourt le monde : le légendaire guérillero Ernesto Che Guevara est mort. L'armée bolivienne annonce qu'il a été tué les armes à la main et présente, lors d'une conférence de presse, le journal qu'il a écrit pendant les onze mois de la guérilla bolivienne. Du départ mystérieux du Che de Cuba à son arrivée à La Paz, des premières embuscades tendues à l'armée jusqu'à la dernière journée du Che, le film suit celui-ci pas à pas et fait renaître sa voix éteinte à travers son Journal. Avec les paysages, les témoins et les documents, il raconte les événements de Bolivie et reconstruit surtout les vingt derniers jours de la guérilla, l'encerclement du Che par l'armée et son assassinat dans la petite école de Higuera.

Résumé : "Comparés à l'immensité du cosmos les problèmes des Chiliens pourraient paraître insignifiants. Mais si on posait ces problèmes sur une table, ce serait une galaxie de problèmes. En faisant ce film, en me tournant vers le passé, j'ai retrouvé dans ces billes l'innocence du Chili de mon enfance. A cette époque chacun de nous pouvait garder au fond de sa poche l'univers entier. Je suis convaincu que la mémoire a une force de gravité. Elle nous attire toujours. Ceux qui ont une mémoire peuvent vivre dans le fragile temps présent. Ceux qui n'en ont pas ne vivent nulle part. Chaque nuit, lentement, impassible, le centre de la galaxie passe au-dessus de Santiago." Ainsi s'achève "Nostalgie de la lumière" où Patricio Guzmán arpente encore et encore le passé dévasté de son pays, sa mémoire, celle des femmes qui tamise le désert d'Atacama pour y retrouver les restes des disparus, torturés et tués de la dictature de Pinochet. L'Atacama, par la clarté de son ciel est un site exceptionnel pour les astronomes avec ses observatoires grandioses et par sa sécheresse le lieu de conservation de traces humaines ( momies précolombiennes, explorateurs, mineurs, prisonniers/disparus de la dictature). Le réalisateur dans une oeuvre poétique et cosmique à la fois provoque la rencontre entre les corps célestes, les planètes et les corps qui se souviennnet (témoins et victimes de la dictature) et ceux que leurs proches tentent de retrouver par morceaux, par fragments (les disparus) soulignant le paradoxe d'une meilleure connaissance des traces précolombiennes que celles des disparus de la dictature et par là-même l'étrange rapport des chiliens avec leur mémoire récente. Au croisement de tous ces regards sur le cosmos l'histoire personnelle et collective, la souffrance de l'origine et la douleur de(s) origine (s) que la lumière toujours passée provenant de l'espace englobe telle "un courant, une énergie, une matière qui se recycle."

Explorer les sujets liés :