Ces études, qui résultent d'une rencontre véritablement pluridisciplinaire entre historiens et historiens de la culture, partent de la constatation que l'exil politique est un phénomène fondamental dans l'histoire de l'Italie médiévale et renaissante.

Cet exil et ses conséquences sont mesurés par les intervenants tantôt au niveau d'un individu, tantôt à celui d'une famille, tantôt à celui d'un parti, tantôt encore à celui d'un groupe social ou professionnel.

Que ses effets soient négatifs ou (paradoxalement) positifs, l'exil est en tout cas un révélateur institutionnel, psychologique, politique, culturel... essentiel pour la compréhension de l'Italie dans la période prise en considération.

Etudes de Jacques Hecrs (Université de Paris-Sorbonne). L'Exil politique, facteur de transferts économiques (Italie centrale. XIII^e-XIV^e siècle) ; Catherine Guimbard (Université de Paris-Sorbonne). Exil et institutions du Comune à Florence dans la seconde moitié du XIII^e siècle : Pierre Racine (Université des Sciences Humaines de Strasbourg). Un fuoruscito de l'Italie septentrionale au XIII^e siècle : Uberto Landini, Pierre Blanc (Université de Savoie). Le discours de l'intellectuel comme parole d'exilé : psycho-poétique de l'exil chez Dante et chez Pétrarque : Emilio Cristiani (Université de Pise). I fuorusciti toscani di parte bianca; tra il secolo XIII^e il XIV ; Charles M. de la Roncière (Université de Provence). L'exil de Philippa et Lorenzo di Matteo Strozzi d'après les lettres de Monna Alessandra Macinghi negli Strozzi, leur mère (1441-1466) ; Christian Bec (Université de Paris-Sorbonne). De Dante à Alamanni : exil et écriture en Italie ; Marco Tangheroni (Université de Pise). Esilio ed esiliati a Pisa (secoli XIII-XIV) : Cesure Vasoli (Université de Florence). Le Commentationes de exilio di Francesco Filclfo.