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Larmes et consolations en France au [17e] XVIIe siècle

Résumé

Le XVIIe siècle a une double attitude à l'égard des larmes. Les larmes selon la nature, les larmes "de faiblesse" devant les deuils et les chagrins humains sont considérées comme le signe de pusillanimité et condamnées par la sensibilité religieuse. Elles doivent être réprimées, "retenues" au nom d'une condamnation du monde : le chrétien doit se faire stoïque pour ne pas se laisser détourner de son salut. Parallèlement, l'art, la musique sont emplies de scènes de déplorations, de souffrances et de larmes. Dans l'art, Marie-Madeleine repentante est l'image la plus fréquente au XVIIe siècle. Les "bonnes" larmes, autorisées, louées par la littérature religieuse sont des larmes de piété liées au repentir et à la pénitence.


  • Disponible - 944-64 ROT

    Niveau 2 - Histoire