par Jeismann, Michael (1958-....)
CNRS éd.
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Disponible - 944-73 JEI
Niveau 2 - Histoire
par Jeismann, Michael (1958-....)
CNRS éd.
Disponible - 944-73 JEI
Niveau 2 - Histoire
Depuis 1792, comment s'est développée en France et en Allemagne la notion de l'ennemi, qui a contribué à la naissance du sentiment national.
A bien des égards, l'histoire des relations entre la France et l'Allemagne demeure exemplaire pour l'Europe. La haine, la violence, la fabrication de l'émotionnel, le retour à la barbarie, tout ce qui était inscrit au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle au c£ur de l'Europe réapparaît aujourd'hui de manière effroyable à sa lisière. Alors même que disparaît l'antagonisme des systèmes, où deux blocs s'affrontaient, resurgit avec une brutalité extrême l'antagonisme des peuples, phénomène immuable auquel rien ne semble devoir mettre un terme. Mais, nous dit l'auteur, en voulant abolir ce phénomène funeste, on ne ferait que le renforcer, car rêver de la fin de tout antagonisme, c'est toujours vouloir la fin de l'ennemi. En prenant systématiquement en compte ce qui se rattache au domaine politique, à l'histoire des mentalités et à l'anthropologie, l'auteur analyse, depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu'aux premières décennies du XXe siècle les conditions d'émergence du sentiment national et de la représentation de l'ennemi. Le lecteur découvre alors le rôle et la fonction assumés par l'ennemi dans la construction de l'identité des peuples.
Disponible - 944-73 JEI
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