École nationale supérieure des beaux-arts
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Disponible - 7.1 MIC
Niveau 3 - Arts
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Niveau 3 - Arts
Pose les questions d'ordre moral relatives à l'interprétation d'oeuvres d'art et se demande s'il existe toujours de la place pour la notion même d'oeuvre, alors que l'art est devenu marchandise, et se fait virtuel, à l'ère numérique de reproductibilité indéfinie ?
Le monde est saturé d'images. Mais nous ne les voyons pas : nous sommes aveugles. Et tout est fait pour nous empêcher de les voir : la violence disciplinaire de la vieille scolastique, l'ultraconservatisme de la sphère culturelle, et l'intégrisme latent de l'appareil d'Etat, que parasite l'obsession de l'audimat. Dans cette régression massive du discours critique, y a-t-il encore place pour le travail de l'interprétation, qui consiste, chez Nietzsche, à faire tomber le masque : procès des valeurs, analyse des forces, repérage des stratégies ? Y a-t-il encore place pour la notion même d'œuvre, encombrée de métaphysique (origine, auteur, sens), quand l'art devenu marchandise, se fait virtuel, à l'ère numérique de sa reproductibilité indéfinie ? Retour au politique : sous la diversité de ses approches et l'aveu de ses incertitudes, cet ouvrage collectif balise les voies étroites d'un nouveau radicalisme.
On traite ici d'enjeux centraux du débat sur l'image : la femme, les fous, le cinématographe, Manet, les Lumières, la pornographie, l'histoire, le musée (entre autres). Nul ne s'étonnera que les auteurs y soient étrangers, fussent-ils notoires, ni que les femmes y soient majoritaires : ce livre a pour ambition d'aller voir ailleurs, où s'élabore activement le discours de la critique.
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