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Livre

Laurent Tailhade ou De la provocation considérée comme un art de vivre

Résumé

La vie d'un personnage original dont la carrière s'étend de 1880 à la Première Guerre mondiale, à travers ses oeuvres et de nombreuses lettres faisant référence aux intellectuels, artistes et politiciens de son époque.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2001
  • Notes
    • Bibliogr. p. 761-790. Bibliogr. des oeuvres de L. Tailhade p. 753-758. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 828 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-7068-1526-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Un remarquable travail de recherche sur un personnage hors du commun, mais oublié, de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle : Laurent Tailhade, poète, polémiste, journaliste, dandy, anarchiste, franç-maçon, morphinomane, aficionado, découvreur d'Ibsen et traducteur de Pétrone, dreyfusard, bretteur, adepte du spiritisme, bisexuel et partisan de la libération des femmes, a traversé presque tous les mouvements de la pensée de la république naissante.

      "... J'annonce le mariage du Tigre (sobriquet que j'ai donné à Tailhade) - on rigole - et on plaint la malheureuse jeune femme qui va épouser ce chenapan... Il est tout a la fois : escroc, maître-chanteur, pédéraste, cafard, laid, vieux... syphilitique (mais ça je n'en suis pas sûr), morphinomane, mégalomane, paresseux, haineux, fielleux ; gros, borgne, manchot - joueur, vicieux, noceur, bestial, sans honneur, sans caractère, traître - marlou... C'est un assassin de tempérament, cruel, presque un aliéné - et il va se marier ! Elle est raide celle-là !..."

      (Jehan Rictus, Journal, 7 décembre 1900)

      "... Cela dépasse la mesure des jeanfoutreries, monsieur le torero. Soyez donc restitué à l'estime des "gazetiers qui ont gardé intact le préjugé de l'épée" et recevez l'assurance de mon absolu dégoût..."

      (Lettre de Léon Bloy à Laurent Tailhade du 8 mai 1895, "Le Mendiant ingrat")

      "... On n'a jamais rien écrit de moins bon enfant... On peut tout redouter de cet héroïque pince-sans-rire..."

      (Armand Sylvestre, préface d'Au Pays du Mufle)

      "Dédicace Et j'ai dit qu'il fallait rire Et j'ai dit qu'il fallait chanter Laurent Tailhade, Apollinaire, Je suis venu par les allées..." (Robert Desnos, Prospectus, 1919)


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 840"18" TAIL 5 PI

    Niveau 3 - Langues et littératures