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Leçon d'histoire sur l'Entreprise de l'Antiquité à nos jours

Résumé

Des repères indispensables pour comprendre l'évolution des modes d'organisation de l'entreprise.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2002
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • XIII-336 p. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-13-052519-9
  • Indice
    • 651.9 Entreprises et hommes d'affaires, monographies d'entreprises
  • Quatrième de couverture
    • Il manquait en France une véritable histoire de l'entreprise. L'ouvrage de Michel Drancourt comble cette lacune.

      Grâce à lui, les étudiants de classe préparatoire et de faculté aborderont leur programme d'économie sous un angle original et en même temps essentiel. Les dirigeants et cadres d'entreprises y trouveront les repères indispensables pour comprendre l'évolution des modes d'organisation. Tous seront séduits par cette véritable fresque de l'entreprise qui réussit à être autant synthétique et pédagogique que vivante et précise.


  • Tables des matières
      • Leçon d'histoire sur l'Entreprise de l'Antiquité à nos jours

      • Michel Drancourt

      • Presses Universitaires de France

      • Introduction1
      • Première partie La lente gestation de l'entreprise
      • Chapitre 1 - Des entrepreneurs hardis dans des économies statiques - La préhistoire de l'entreprise19
      • I. Les activités liées aux échanges : la police des mers et la banque20
      • 1. D'abord le commerce....20
      • 2. Déjà la banque...25
      • II. Les productions : les mines, les bateaux et les armes26
      • 1. L'entreprise de production en Grèce est composée de très petites unités27
      • 2. L'entreprise de production à Rome est étouffée par l'interventionnisme d'Etat28
      • 3. Les civilisations antiques se révèlent extrêmement vulnérables29
      • Chapitre 2 - L'épanouissement de l'entreprise marchande (XIe-XIVe) - Les villes ou «l'air rend plus libre»33
      • I. L'environnement des entreprises : de la «barbarie» au renouveau33
      • 1. Le haut Moyen Age est une période de contraction des échanges33
      • 2. Une première «Renaissance» se produit du XIe au XIVe siècle35
      • II. «Ce qui fait l'homme, c'est l'horizon» : entrepreneurs et entreprises38
      • 1. Certains marchands préfigurent l'entrepreneur industriel38
      • 2. La banque fait des progrès décisifs42
      • 3. L'entreprise est alors essentiellement commerciale et financière46
      • Chapitre 3 - «Une pensée qui ne se contente jamais...» - Les signes précurseurs de l'entreprise moderne (XVIe-XVIIIe siècle)49
      • I. Un environnement favorable51
      • 1. L'Occident s'ouvre au monde51
      • 2. Les techniques se perfectionnent et surtout se diffusent largement58
      • 3. Le plus décisif est sans doute l'évolution des idées60
      • II. La «proto-entreprise»62
      • 1. De nouvelles formes juridiques apparaissent, mais restent minoritaires62
      • 2. Les «proto-entreprises» sont déjà des entreprises modernes63
      • 3. La révolution industrielle se produit en Angleterre66
      • III. Les germes de l'avenir68
      • 1. Dans la période qui va du début de la Renaissance au démarrage de l'entreprise industrielle, qui a besoin de banquiers et des banques ?68
      • 2. Alors que l'Europe s'engage progressivement dans la société industrielle naissent les Etats-Unis qui la marqueront profondément70
      • 3. La conquête de l'univers par la science rend possible la société industrielle71
      • Chapitre 4 - L'entreprise, «richesse des nations» - L'entreprise technique et la révolution industrielle (1780-1848)73
      • I. Le démarrage : l'innovateur et l'entrepreneur74
      • II. Les premiers industriels76
      • 1. Les artisans spécialisés restent, en général, de petits industriels77
      • 2. Les «inventeurs» et les pionniers forment une véritable classe nouvelle d'entrepreneurs78
      • 3. De nombreux entrepreneurs sont nobles, ce qui permet de parler d'une noblesse d'affaire83
      • III. L'éclosion progressive du marché85
      • 1. L'augmentation de la population européenne accroît le nombre de consommateurs85
      • 2. Les salariés touchent des revenus réguliers qui leur permettent d'acheter86
      • 3. Les marchés nationaux se constituent87
      • 4. Le progrès technique s'autoentretient, ce qui stimule la demande88
      • Deuxième partie L'entreprise technique
      • Chapitre 5 - «L'hydre d'airain, de foudre et de fumée» - La grande poussée des entreprises (1848-1908)95
      • I. Les chemins de fer, entreprises structurantes95
      • 1. Les chemins de fer suscitent de nombreux progrès technologiques97
      • 2. Les chemins de fer imposent l'émergence de l'entreprise organisée97
      • 3. Les chemins de fer entraînent de nombreuses activités complémentaires99
      • II. Le développement des entreprises lourdes102
      • 1. Les de Wendel traversent les crises103
      • 2. Krupp s'impose par la qualité104
      • III. Les entreprises à forte croissance106
      • 1. Les entreprises chimiques se développent à partir de 1850106
      • 2. Les entreprises électromécaniques et de télécommunication apparaissent dans le dernier tiers du siècle108
      • 3. Le pétrole n'a pas encore d'usage énergétique112
      • Chapitre 6 - Le droit et l'argent - La naissance des structures modernes113
      • I. La lente création de la société anonyme113
      • 1. Au XIXe siècle, trois types de sociétés coexistent en France114
      • 2. La création des sociétés anonymes modifie le comportement des entreprises115
      • II. Le financement des entreprises116
      • III. Le roman des banques118
      • 1. Les Banques centrales imposent leur autorité en matière monétaire118
      • 2. Les banques d'affaires organisent l'économie119
      • 3. Les banques commerciales et mixtes financent l'économie121
      • IV. L'«invention» de la direction générale126
      • V. La consécration des documents comptables de base127
      • Chapitre 7 - «Le client est la personne la plus importante» - L'élargissement du marché131
      • I. Les grands magasins132
      • 1. A. Boucicaut «invente» les grands magasins132
      • 2. Les Etats-Unis ont été l'autre pôle de la première révolution commerciale au XIXe siècle134
      • II. Presse et publicité135
      • III. L'industrialisation de l'alimentation137
      • 1. Borden invente le lait condensé137
      • 2. Les Etats-Unis rationalisent le ravitaillement des villes en viande138
      • Chapitre 8 - «Grâce à MM. Schneider» et à Bismarck... - L'industrialisation du travail141
      • I. Le choc des techniques et du travail141
      • II. Les mouvements sociaux144
      • III. Les lois sociales145
      • Chapitre 9 - Vers une «philosophie de l'inattendu» - Du modèle anglais au «système américain»149
      • I. L'entreprise anglaise150
      • II. L'entreprise française151
      • III. L'entreprise allemande152
      • IV. L'entreprise japonaise153
      • V. L'entreprise américaine155
      • 1. Les Etats-Unis simplifient les modes de production156
      • 2. Le recours à la mécanisation est systématique156
      • 3. La grande taille des entreprises permet des économies d'échelle157
      • 4. L'homme d'affaires occupe une place exceptionnelle158
      • Troisième partie L'entreprise organisée (1908-1973)
      • Chapitre 10 - «Au-delà de la voix et du geste» - Les débuts du taylorisme et du management (1908-1929)165
      • I. Les débuts du management165
      • II. L'effet automobile167
      • 1. L'impulsion décisive est donnée par Henry Ford168
      • 2. Le plan Sloan signe le début de l'ère de l'organisation171
      • III. L'effet Taylor177
      • 1. Le progrès technique permet la maîtrise du temps177
      • 2. F. W. Taylor économise le temps178
      • 3. Appliquées systématiquement les méthodes de Taylor n'aboutissaient pas nécessairement au résultat attendu179
      • IV. L'effet concentration181
      • 1. Restructurations et regroupements concernent tous les secteurs, le camembert comme la chimie181
      • 2. Les entrepreneurs français s'efforcent de rattraper le temps perdu185
      • Chapitre 11 - Entre crise et guerre - L'entreprise brimée (1929-1945)187
      • I. La crise vue sous l'angle général : retour à l'«égoïsme sacré»187
      • II. La crise vécue par les entreprises : chacun pour soi189
      • 1. Citroën, Renault, Peugeot développent trois stratégies différentes190
      • 2. Les entreprises textiles sont les plus touchées par la crise194
      • 3. Le «savoir vendre» devient marketing196
      • 4. La publicité naît de la «réclame»197
      • III. Les politiques dramatiquement «gribouille» de sortie de crise : le dirigisme et la guerre198
      • IV. L'effet de la guerre sur les entreprises : l'ère des organisateurs201
      • 1. La guerre accélère le progrès technique201
      • 2. La logistique et l'industrie d'armement permettent de faire progresser les techniques d'organisation203
      • 3. Le social : bond en avant205
      • 4. La victoire est celle de l'organisation et des organisateurs206
      • Chapitre 12 - «Born in the USA» - Le modèle américain, la force du marché (1945-1973)209
      • I. L'environnement politico-économique : la bataille du marché contre la planification à la soviétique210
      • II. L'environnement technique et humain : accélération et mutation des dimensions212
      • III. La découverte de l'entreprise américaine après la guerre214
      • IV. Les «usines à vendre»216
      • 1. Le commerce s'industrialise216
      • 2. Les «grandes surfaces» généralisent les nouvelles méthodes de vente217
      • V. Les relais de la consommation219
      • 1. Le crédit à la consommation accélère la vente219
      • 2. La publicité stimule la consommation220
      • VI. Les modes d'organisation222
      • VII. Géographie de la modernisation des entreprises224
      • 1. La France entre entreprises et technostructure224
      • 2. L'Allemagne : après la guerre, le marché228
      • 3. Le Japon se lance à la conquête du monde229
      • Quatrième partie L'entreprise déstabilisée (depuis 1973)
      • Chapitre 13 - «Le changement est-il terminé ? Non, il ne fait que commencer» - Un nouvel environnement pour l'entreprise235
      • I. Ruptures et mutations235
      • 1. Les changements de mentalité235
      • 2. Les changements géopolitiques236
      • 3. Les changements dans les rapports de forces économiques et sociaux237
      • 4. Les changements chez les acteurs238
      • 5. Les changements de repères239
      • II. La «troisième révolution industrielle»240
      • III. La déréglementation245
      • IV. Le travail et l'emploi en pleine mutation247
      • Chapitre 14 - Défi japonais et réaction américaine - Les ruptures entrepreneuriales253
      • I. La fin de l'ère du «comment faire»253
      • 1. Le «comment faire» du Boston Consulting Group253
      • 2. La fin des certitudes du Boston Consulting Group254
      • II. A la recherche d'un nouveau «modèle»256
      • 1. Le toyotisme complète et remplace le fordisme257
      • 2. Face au défi japonais, les entreprises du reste du monde se restructurent et se réorganisent259
      • 3. Les «petits» redressent la tête266
      • Chapitre 15 - De la pyramide à la tente de Bédouin (depuis 1990)269
      • I. De la cheminée d'usine à Internet269
      • 1. La conduite des entreprises269
      • 2. L'organisation de l'entreprise «cheminée d'usine»270
      • 3. La logique du système de masse271
      • 4. La fin des certitudes272
      • 5. L'entreprise Internet273
      • 6. Les crises de croissance de la nouvelle économie275
      • II. Mondialisation et retour de l'entreprise américaine276
      • 1. Un monde pluriel277
      • 2. America is back278
      • III. Le nouveau capitalisme286
      • 1. Les actionnaires et la Bourse286
      • 2. Les entreprises sont jaugées et jugées288
      • IV. Les marchés et produits mondiaux289
      • V. La grande vague des fusions291
      • 1. Les raisons des fusions291
      • 2. Secteur par secteur291
      • 3. La destruction créatrice292
      • VI. A la recherche de nouveaux modes d'organisation299
      • 1. Virtuel : qu'est-ce à dire ?299
      • 2. Funky business300
      • 3. Le point d'inflexion stratégique302
      • 4. Retour aux réseaux304
      • Conclusion - Changements et permanences307
      • I. Les entreprises meurent aussi307
      • 1. Le changement, état normal de l'entreprise307
      • 2. Les activités se renouvellent sans cesse309
      • 3. Quand on change de métier311
      • 4. Quand IBM mue312
      • 5. Les usines et les bureaux ne cessent de bouger314
      • II. Les règles ne meurent pas : les invariants de la vie des entreprises317
      • 1. Les disciplines nécessaires317
      • 2. Un management sans cesse renouvelé mais toujours nécessaire322
      • 3. Une nouvelle entreprise type326
      • 4. Quand l'esprit d'entreprise est vaillant...328
      • Ouvrages ou documents cités331
      • Bibliographie générale335

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 651.9 DRA

    Niveau 3 - Gestion