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La France et les origines de l'Union européenne 1944-1952 : intégration économique et compétitivité internationale

Résumé

Relate l'histoire de la construction européenne en mettant en évidence l'importance des industries de transformation en France, notamment l'automobile et la mécanique. C'est avec leur soutien que Jean Monnet a imposé sa vision d'une Europe concurrentielle contre les groupes de pression des sidérurgistes ou la politique des ententes.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2002
  • Notes
    • Bibliogr. p. 367-395 Index
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Allemand
  • Description matérielle
    • VII-411 p.- 4 pl. : ill. ; 23 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-11-091056-9
  • Indice
    • 944-87 Gouvernement provisoire et 4e République (1945-1958)
  • Quatrième de couverture
    • A l'heure de l'euro et de la perspective d'un élargissement de l'Union européenne vers l'Est, pourquoi revenir en arrière et examiner en détail l'origine de l'Union européenne : le 9 mai 1950 quand Robert Schuman propose une mise en commun des industries charbonnières et sidérurgiques de la France et de l'Allemagne fédérale ?

      Matthias Kipping donne une nouvelle perspective à cette étape déterminante de la construction européenne en mettant en évidence l'importance des industries de transformation - automobile et mécanique - en France, industries directement concernées par la Communauté européenne du Charbon et de l'Acier (CECA). Avec leur soutien, Jean Monnet, véritable instigateur de la proposition française, peut ainsi imposer sa vision d'une Europe concurrentielle contre les résistances des sidérurgistes, des fédérations industrielles et d'hommes politiques qui auraient préféré la solution d'ententes directes entre les producteurs, comme dans l'entre-deux-guerres.

      Par l'histoire d'une rupture, confirmée et complétée lors des étapes suivantes de l'intégration européenne, l'auteur contribue aux débats actuels sur les facteurs déterminants de l'avantage concurrentiel, le rôle des Etats-Unis et de leurs entreprises comme modèle économique et organisationnel. Enfin, il éclaire le processus complexe de décision au sein d'un Etat industriel moderne.

      Comme le souligne dans sa préface Raymond Barre : «Voici un livre qui devrait passionner toute personne qui s'intéresse à l'Europe, mais aussi quiconque cherche à comprendre comment des décisions mûrissent, sont prises et passent dans les faits».


  • Tables des matières
      • La France et les origines de l'Union européenne 1944-1952

      • Intégration économique et compétitivité internationale

      • Matthias Kipping

      • Comité pour l'histoire économique et financière de la France

      • PréfaceV
      • Avant-proposIX
      • Introduction
      • I. La première des Communautés européennes3
      • II. L'Etat de la recherche historique sur le plan Schuman5
      • III. Problématiques Générales12
      • A. Concurrence et compétitivité internationale13
      • B. L'influence du modèle américain.16
      • C. Processus de décision et groupes concernés19
      • IV. Méthodologie, sources et structure de l'ouvrage21
      • A. Approche méthodologique21
      • B. Sources et travaux antérieurs utilisés23
      • C. Structure de l'ouvrage28
      • Première partie La reconstruction économique de la France dans le contexte européen29
      • I. Le point de départ31
      • II. Le plan Monnet de 1946 : la modernisation inachevée34
      • A. L'acier : une concentration insuffisante37
      • B. La querelle du train continu à larges bandes40
      • C. L'approvisionnement en charbon44
      • III. Le plan Marshall de 1947 : L'accroissement de la concurrence49
      • A. Le rôle clef de l'Allemagne en Europe51
      • B. Ouverture des marchés et extension du commerce57
      • IV. Le plan Mayer de 1948 : une libéralisation jonchée d'obstacles60
      • A. La préparation à la concurrence internationale61
      • B. D'un dirigisme d'Etat à un dirigisme professionnel63
      • Deuxième partie La marche vers le plan schuman : crise et tentatives de solution67
      • I. La compétitivité : premières divergences69
      • A. Augmentation de la productivité69
      • B. Une loi anti-cartels73
      • C. Des accords entre industriels78
      • D. L'échec de l'Union douanière franco-italienne85
      • II. 1949, année de crise : l'acier comme cœur du problème91
      • A. Pression croissante sur les consommateurs d'acier91
      • B. Nouvelle dispute autour du train à bandes95
      • C. Les inconvénients des prix élevés de l'acier en France98
      • D. La critique des pratiques de la sidérurgie103
      • E. La revendication d'une ouverture des marchés de l'acier106
      • F. Les difficultés de la sidérurgie française109
      • G. Autres problèmes posés par les efforts à l'exportation113
      • H. La crise de la politique française de la Ruhr118
      • III. Propositions de solution : de nombreuses alternatives123
      • A. L'OECE : coordination des investissements123
      • B. Le plan Petsche : une union économique régionale127
      • C. La suppression des discriminations de prix134
      • D. La reconstitution du cartel international de l'acier139
      • E. L'industrie lourde, base de l'union européenne145
      • F. André Philip : autorité de l'acier et contrôle des cartels152
      • G. Jean Monnet : sortir de l'impasse159
      • Troisième Partie Les négociations : conflits d'intérêt et coalitions169
      • I. Les réactions immédiates : des opinions partagées171
      • A. La portée politique de la proposition française171
      • B. Un cartel sidérurgique sous le contrôle de l'Etat172
      • C. La coordination par le pilotage des investissements176
      • D. Prise de position de Monnet contre les cartels179
      • E. Les mises en garde contre l'éventualité du dirigisme183
      • F. L'approbation unanime des industries de transformation187
      • G. Une critique plus ouverte contre la sidérurgie191
      • II. Les éléments d'un conflit en puissance194
      • A. Boom de l'acier et pénurie de charbon195
      • B. Les plaintes des industries transformatrices197
      • C. Querelles autour d'un cartel de l'acier en France201
      • D. Divergences entre producteurs sur le plan Schuman207
      • III. La rédaction des clauses équonomiques du traité210
      • A. Un accord dans l'intérêt des utilisateurs211
      • B. Des transformations inattendues en faveur des cartels215
      • C. Retour à la position d'hostilité aux cartels218
      • D. La mise en place de l'interdiction des cartels226
      • IV. Les résistances au projet de traité228
      • A. La Ruhr et le gouvernement fédéral contre le démantèlement228
      • B. La CSSF refuse la communauté du charbon et de l'acier231
      • C. Un contre-projet des confédérations patronales européennes234
      • V. Formation d'une coalition en faveur du plan Schuman239
      • A. Le jugement de Monnet sur la situation239
      • B. L'isolement de la Chambre syndicale de la sidérurgie243
      • C. Une coalition contre les cartels248
      • D. L'intervention des Américains253
      • Quatrième partie La ratification du traité en France263
      • I. Les divergences au sein de l'industrie265
      • A. Des divergences manifestes au sein de la sidérurgie265
      • B. Les positions divergentes de la CSSF et du CNPF269
      • C. Changements dans les industries transformatrices272
      • D. L'échec d'une solution de conciliation275
      • E. Le poids économique des consommateurs de l'acier279
      • F. Les Chambres de commerce en faveur de la CECA282
      • II. Arguments et mesures en faveur du plan Schuman286
      • A. La préparation de la ratification286
      • B. Taille du marché et utilisation des capacités289
      • C. Les avantages de la concurrence291
      • D. La compétitivité de la sidérurgie294
      • E. Garantir l'approvisionnement en charbon299
      • F. Déconcentration et contrôle de la Ruhr302
      • G. Des aides supplémentaires pour les producteurs d'acier304
      • III. La décision en faveur de la CECA307
      • A. Un soutien gouvernemental sans ambiguïté308
      • B. La sidérurgie divisée et isolée311
      • C. La réserve du CNPF316
      • D. Du changement à la tête de la CSSF320
      • E. Derniers obstacles et réconciliation326
      • F. La première loi antitrust européenne332
      • IV. Epilogue : le succès de la communauté334
      • A. La sidérurgie française dans la CECA334
      • B. Le destin ultérieur des cartels de l'acier.337
      • Conclusion343
      • I. Le plan Schuman, solution à un problème345
      • A. Les causes de la crise de 1949345
      • B. La conjoncture sans effet347
      • C. Le choix du 9 mai 1950349
      • II. Le processus de décision350
      • A. Les alternatives possibles350
      • B. Conflits et coalitions d'intérêts352
      • III. Le rôle du modèle américain354
      • A. Une rupture avec la tradition européenne des cartels355
      • B. L'influence américaine : réalité ou discours ?357
      • Annexe361
      • Index des abréviations365
      • Sources et bibliographie367
      • Index des noms de personnes397
      • Index des institutions et sociétés401
      • Table des tableaux405
      • Table des matières407

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 944-87 KIP

    Niveau 2 - Histoire