par Narbel, Nathalie (1967-....)
Labor et Fides
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Disponible - 284(490) NAR
Niveau 2 - Religions
par Narbel, Nathalie (1967-....)
Labor et Fides
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Disponible - 284(490) NAR
Niveau 2 - Religions
Retrace l'attitude des Eglises réformées vaudoises entre 1933 et 1945 à l'égard des personnes fuyant le nazisme et qui trouvèrent refuge dans le canton de Vaud. D'après les archives et les témoins, les instances officielles ne furent pas très généreuses, alors que les initiatives paroissiales et individuelles permirent à des victimes de trouver salut et réconfort.
A la suite de l'affaire des fonds en déshérence, qui révéla un aspect peu glorieux de l'attitude de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Eglise réformée vaudoise a souhaité faire la lumière sur son comportement d'alors, afin d'en tirer les enseignements nécessaires pour aujourd'hui. Ce texte, préfacé par André Lasserre, est le résultat de deux ans de recherche. Il montre que, sans l'engagement courageux de certains pasteurs, les autorités des deux Eglises protestantes qui existaient à l'époque dans le canton de Vaud ne se seraient certainement pas intéressées aux réfugiés arrivant dans le canton. En effet, la commission synodale de l'Eglise nationale, majoritaire, s'est plutôt illustrée par une prudence excessive, une retenue politique, un silence pesant et une quasi-indifférence face aux événements qui se déroulaient aux frontières du pays et à leurs conséquences dramatiques. Or, en 1942 déjà, un pasteur de Leysin écrivait : «L'Eglise ne peut se taire sans perdre de son autorité.»
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