La plume dans la plaie : les écrivains journalistes et la guerre d'Algérie

Résumé

Ces contributions analysent comment, dès novembre 1954 et les premières insurrections algériennes, des intellectuels français comme Mauriac, Camus, Sartre ont réagi face à la guerre d'Algérie, à coups de manifestes, de pétitions, de comités et de meetings, dans une dernière grande bataille.

Contributeur(s)
- Baudorre, Philippe. Éditeur scientifique
Éditeur(s)
- Presses universitaires de Bordeaux
Date
- 2003
Langues
- Français
Description matérielle
- 302 p. 25 cm
Collections
- Sémaphores
Sujet(s)
Epoque
- Algérie -- 1954-1962 (Guerre d'Algérie)
- 1900-1945
Lieu
- Algérie -- 1954-1962 (Guerre d'Algérie)
- France
ISBN
- 2-86781-310-7
Indice
- 840(091)"19" Littérature française. Histoire. 20e siècle
Quatrième de couverture
- 1^er novembre 1954, l'insurrection éclate en plusieurs points de l'Algérie. La France, sans le savoir, bascule dans la guerre. Dans son Bloc-notes de L'Express, François Mauriac, le premier, l'a compris : «L'horreur de ce qui va se déchaîner doit être tout de suite adoucie par une offensive concertée contre les bas salaires, le chômage, l'ignorance, la misère et par les réformes de structure qu'appelle le peuple algérien. Et, coûte que coûte, il faut empêcher la police de torturer.» Les intellectuels français livrent alors leur dernière grande bataille, à coup de manifestes et de pétitions, de comités et de meetings. Mais c'est aussi, comme Mauriac, dans la presse, par leurs articles et leurs éditoriaux que Camus, Sartre et bien d'autres écrivains entrent dans la mêlée.
Origine de la notice:
- Electre