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Retraites, faux problèmes, vraies solidarités : [la FSU propose]

Résumé

Dans le débat actuel sur les retraites, plaide pour le maintien du régime de retraite par répartition, pour une solidarité entre les salariés du secteur public et du secteur privé, pour un départ à la retraite à 60 ans après 37,5 annuités.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2003
  • Notes
    • Bibliographie p. 121-122. Webliogr. p. 123. Lexique
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 123 p. ; 19 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-84797-045-2
  • Indice
    • 365.4 Assurance vieillesse, retraite, pension
  • Quatrième de couverture
    • L'allongement de l'espérance de vie et donc de la durée des retraites se combine avec d'autres phénomènes tels que les études plus longues, le chômage, la mobilité, la précarité. Tout cela modifie les termes dans lesquels se pose la question des retraites.

      Cela doit-il se traduire par une baisse sensible de leur montant, avec pour les plus modestes le risque d'un retour de la pauvreté? Ou par un allongement de la durée de cotisation?

      Ou la société a-t-elle les moyens de financer collectivement ces retraites plus longues, ce nouvel âge de la vie?

      Pour le gouvernement, qui n'hésite pas pour cela à opposer le public et le privé, la cause est entendue. Certes, l'idée de remplacer les systèmes actuels de répartition par la capitalisation a - provisoirement tout au moins - du plomb dans l'aile avec la débâcle boursière. Mais l'objectif demeure, en France comme dans toute l'Union européenne: il faudrait cotiser plus longtemps, c'est-à-dire retarder dans les faits l'âge de la retraite et, dans le même mouvement, accepter de voir le montant de la pension finalement perçue sérieusement rogné.

      Pour la FSU, il y a d'autres choix. Trop chers comme on le répète à l'envi? Le récent rapport du Conseil d'orientation des retraites montre au contraire que l'avenir est maîtrisable. Il en coûtera tout au plus, retour sur les dégradations de cette dernière décennie compris, quelque six ou sept pour cent supplémentaires du produit intérieur brut répartis sur les quarante années qui viennent.

      Pas plus que ce qui a été fait pour les retraites au cours de période équivalente qui vient de s'écouler.

      Comme le montrent les auteurs, l'éventail est en fait très large. Les pressions pour aller vers des reculs sociaux sont diverses et fortes. Mais rien n'est joué. C'est sans doute l'un des défis les plus importants pour le mouvement syndical aujourd'hui.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 365.4 RET

    Niveau 3 - Droit