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Langue(s) et constitution(s) : [actes du colloque, Rennes, 7 et 8 décembre 2000]

Résumé

Textes issus d'un colloque tenu à Rennes en décembre 2000. Quatre parties : La constitutionnalisation de la langue française ; Unilinguisme ou multilinguisme officiel en droit comparé (exemples du Canada, de la Suisse, de l'Espagne notamment) ; Le statut des langues minoritaires et régionales (Europe centrale, Etats-Unis, France) ; Les langues de l'Europe (loi du 4 août 1994).


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2004
  • Notes
    • Contient un texte en anglais
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 261 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-7178-4790-1
  • Indice
    • 350 Droit constitutionnel et institutions politiques
  • Quatrième de couverture
    • Ce colloque organisé les 7 et 8 décembre 2000 à la Faculté de droit et de science politique de l'université Rennes 1, a eu le très grand mérite d'éclairer un débat très confus et de fournir des données objectives susceptibles de donner plus de sérénité à des discussions marquées par une incontestable subjectivité et, parfois même, une forte passion. Ce débat et ces discussions n'ont rien perdu de leur actualité et la publication des actes du colloque de Rennes est donc particulièrement bienvenue.

      La lecture de ces actes fera d'abord prendre conscience que, comme le souligne Anne-Marie Le Pourhiet dans son introduction, «la variété des situations est infinie» et il est aussi vain que dangereux de vouloir uniformiser les régimes applicables: la situation française n'est pas nécessairement comparable à celle de ses voisins, notamment italien ou allemand. En outre, comme il a été montré dans ce colloque, la mise en avant d'une langue régionale peut être un élément d'identification mais aussi de discrimination; qui ne parle pas cette langue sera écarté de l'accès à un certain nombre d'emplois ou de fonctions, voire du corps électoral.

      ... Il semble sensé de considérer que l'usage d'un parler local ne se conçoit que si l'apprentissage s'est fait dans un double cadre, familial et rural, et s'il reste cantonné à ce cadre. L'apprentissage scolaire d'un tel parler, surtout lorsqu'il s'adresse à de jeunes citadins qui ne connaissent pas le monde rural dans lequel celui-ci s'est développé et épanoui, paraît bien artificiel surtout lorsqu'on veut ensuite l'utiliser comme langue d'enseignement selon le procédé dit «d'immersion».

      Puissent les actes de ce colloque inciter à davantage de modération et de réflexion dans ce débat où cependant certains responsables politiques commencent à remettre en cause quelques certitudes.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 350 LAN

    Niveau 3 - Droit