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Livre

Pour en finir avec la Croisade : mythes et réalités de la lutte contre les Turcs aux XVIe et XVIIe siècles

Résumé

Enquête sur les conflits qui opposent les Turcs et les Européens tout au long de la période moderne. Si la confrontation semble d'abord de mise et l'affrontement inévitable, les difficultés de la papauté à mobiliser les souverains européens entraînent peu à peu vers une redéfinition des rapports avec l'Empire ottoman qui n'exclut ni l'établissement de liens pacifiques ni la conclusion d'alliances.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2004
  • Notes
    • Bibliogr. p. 629-683
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 686 p. : couv. ill. en coul. ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-13-054382-0
  • Indice
    • 940.525 Histoire des croisades et de l'Orient latin
  • Quatrième de couverture
    • Les XVIe et XVIIe siècles furent-ils marqués par un choc des civilisations entre l'Occident chrétien et l'Orient musulman ? Pour tenter de répondre à cette question, dont les enjeux rejoignent des préoccupations très actuelles, Géraud Poumarède a rassemblé et analysé une vaste documentation, puisée dans de nombreux fonds d'archives, au Vatican, à Venise ou encore à Paris.

      Cette minutieuse enquête lui permet aujourd'hui de proposer une réflexion originale et novatrice, souvent iconoclaste, sur les conflits qui opposent les Européens aux Turcs durant la période moderne. Certes, les assauts répétés des troupes ottomanes suscitent l'affirmation d'une culture de la confrontation dans le monde chrétien. L'ennemi y est perçu comme un infidèle, un barbare et plus tard un despote. Prophéties et plans de conquête se multiplient pour annoncer sa défaite imminente. L'affrontement paraît total et prend les allures d'une véritable croisade...

      Il faut pourtant relativiser la portée de ces slogans et de ces idées. Non seulement ils finissent par s'apparenter à une simple rhétorique, mais leur influence sur les relations internationales et les pratiques de la guerre demeure étroitement limitée. Ainsi, la lutte contre les Turcs perd progressivement sa spécificité. Les appels à la mobilisation lancés par la papauté ne recueillent qu'un faible écho chez les souverains du temps. Sur le terrain, les hommes du combat contre l'infidèle sont pour la plupart des traîneurs de sabre et non des guerriers de Dieu. Cette banalisation favorise une redéfinition des rapports entre les puissances occidentales et l'Empire ottoman qui n'exclut plus totalement l'établissement de liens pacifiques avec ce dernier, voire la conclusion d'alliances plus étroites avec lui.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 940.525 POU

    Niveau 2 - Histoire